Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

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Programmes de développement :
programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

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28 mai 2023

Vaincre la déprime et les baisses de moral quand on est sans domicile ou en grande précarité

J'ai connu plusieurs sortes de déprime en 3 ans de vie sans domicile. La plus éprouvante pour moi, c'est quand on a pas d'argent pour s'acheter à manger. Car quand on est seul dehors, le plus grand bonheur le soir en rentrant au campement c'est de se faire un bon repas.
Bien sûr, la présence humaine m'a beaucoup manqué aussi et notamment celle d'une femme aimante. Ça, ça a été mon troisième point de déprime. Car je rêve de vivre un fort amour avec une femme. 
Le deuxième point qui m'a été très dur et m'a fait beaucoup souffrir, c'est de ne pas passer les soirées avec ma fille et en famille. Parce que de tout mon coeur, je souhaitais que ma fille grandisse avec un papa et une maman qui s'aiment, vivent avec elle et passer plus de temps avec elle, dans un lieu de vie commun. Ça, ça m'a fait beaucoup souffrir, parce que ça m'a rappelé aussi ma propre enfance et ce que pouvait éprouver ma fille. J'ai travaillé dessus et c'est passé. 
Mais dans la rue, dehors, l'essentiel et le plus important, ce qui passe en premier c'est de manger. 
Plusieurs fois et surtout les fins de mois, je me suis retrouvé quelque fois à ne pouvoir m'acheter qu'une baguette de pain ou une boite de conserve pour la journée, et ça, ça me plombait considérablement le moral. Je ne me sentais pas bien. Ça me faisait déprimer. Je comptais mes centimes et attendais avec impatience mes revenus du mois quelques jours après.
Je crois que c'est là où à commencer mon plaisir à me faire des bons repas. Avant, je n'en avais rien à faire de la nourriture. Je mangeais ce qu'il y avait ou me contentais de peu.
Mais en connaissant le manque, les choses sont devenues différentes. J'apprécie me faire plaisir avec la nourriture car c'est d'un grand réconfort, comme une douche chaude après 5 ou 10 jours sans se laver.
Ici, j'ai une table basse et un petit tabouret en bois récupérés près des poubelles, avec un siège acheté à Décathlon. J'ai une poêle, une casserole et de quoi faire chauffer. Je vous dis pas le plaisir que j'ai à rentrer au campement pour me faire une omelette aux pommes de terre ou une poêlée de légumes ! Je me régale. Et ça, c'est très important pour le corps et le moral quand on vit seul dehors, et encore plus l'hiver en mangeant chaud.
Mais les jours sans rien, comment on fait ? 
Et bien j'ai fini par me dire que ce n'était pas grave. Le jour où je savais que je n'allais plus pouvoir m'acheter à manger jusqu'à ma paye, je me disais que c'était ok, j'avais bien profité avant, un petit régime ne me ferait pas de mal. Et puis y a pire que de ne pas pouvoir manger comme on veut pendant 5 ou 6 jours. C'est rien en vérité. 
Des moines bouddhistes au Tibet vivent avec un bol de riz par jour. Des sadhûs en Inde vivent parfois avec moins que ça et on ne parle pas des millions d'Africains qui connaissent encore pire. 
Ici dans nos pays occidentaux, on peut se débrouiller, il y a l'abondance. 
Comme il est expliqué dans le texte précédent, bien habillé et en se donnant les moyens, on peut réussir et manger à sa faim. 
Cependant, il y a d'autres sortes de déprime : le fait d'être seul, à la rue, marginalisé, exclu, souffrir de choses du passé ou du problème qui a fait en sorte qu'on se retrouve dehors et/ou de n'avoir pas de compagne ou compagnon.
Quelque soit la souffrance qui vient, il faut mettre un point d'honneur à ne pas la nourrir en plongeant dedans. S'il vous plaît ne faites pas ça.
Oberservez cette souffrance, regardez-la d'au-dessus pour mieux l'analyser, la comprendre et la dépasser. En s'identifiant à elle, c'est perdu pour un moment qui n'appartient qu'à vous, plusieurs jours, des mois ou des années. C'est toujours soi-même qui se fait souffrir et jamais la situation qui ne veut que nous rendre plus fort et nous faire évoluer.
Il faut observer son état émotionnel et se demander comment être mieux. En voyant que c'est telle situation qui pose problème, on peut se dire que cette situation finalement si elle est prise d'une façon positive change l'état intérieur. D'une façon positive dans le sens où ça va nous apporter quelque chose de bénéfique. Oui, vivre le rien peut être positif, même énormément si c'est vécu en conscience.
Pour rester bien et dans un bon état intérieur, il faut prendre soin de soi. Faire du sport ou de la marche, avoir une activité physique et/ou intellectuelle avec d'autres, faire du yoga et/ou de la méditation (l'introspection est très importante pour avancer), mieux manger (sainement), s'entourer de  belles choses ou aller vers elles, aller dans le sens d'un mieux-être.
Il faut rester ouvert à ce que la vie nous envoie, en matériel comme en personnel. C'est pour ça que j'insistais dans le texte précédent d'avoir des relations. Le jour où vous avez moins, la vie veut que vous ayez plus. Mais la vie se manifeste à travers les gens !
Soyez sympathiques, aimables, polis, respectueux, serviables, alors vous verrez que la vie vous le rendra.
Ainsi vous ferez de plus en plus confiance en la vie, de plus en plus confiance en vous même, car vous verrez que certaines choses simples marchent et se mettent en place (parce que vous l'avez créé).
Alors il n'y a plus de déprime à avoir, de baisses de moral, au contraire, il y a un élan positif d'aller en avant. En élan vers la Vie, un élan vers Soi. Alors tout se met en route. Et l'expérience de sans domicile prend une autre allure. 
Finalement c'est positif, ça nous apprend beaucoup, ça nous aide à devenir meilleur, plus fort, plus ancré, plus vivant. L'humilité et le coeur prennent le dessus et là, avec l'élan bienveillant créateur, c'est le jackpot. 
Vous pouvez être sans domicile et très riche. Offrez cette richesse intérieure aux autres et c'est tout bénef pour vous. Vous trouverez alors un logement dans peu de temps, ainsi que de quoi subvenir à vos besoins, c'est garanti.
Il faut toujours croire qu'il y a un meilleur pour soi et savoir qu'il est là. Et ça, ça donne une étincelle dans les yeux. 

23 mai 2023

La vérité entre les êtres est amour

On s'aperçoit toujours que ce avec quoi on avait des problèmes et qui passe au bout de quelques mois ou quelques années, était toujours dû à notre ego (pas assez fort, trop résistant, souffrant et divisé).
La vérité entre les êtres c'est l'amour. Quand ce n'est pas le cas, c'est qu'on est dans le faux, dans la dualité, souffrant, avec une conscience pas assez éveillée sur un problème qui doit être résolu dans l'unité en le faisant déjà en soi-même. 
L'être qui ne vit pas dans l'amour avec son entourage et les gens qu'il croise est divisé en lui-même, avec des parties non-aimées.
C'est une question d'évolution qui finit par amener à vivre les choses avec les autres dans la réalité. Car les autres sont soi-même.
La vérité de soi-même est amour. C'est la nature pure, énergétique, vibratoire et de lumière. 
Vivre l'amour avec les autres est donc une question de guérison intérieure.
Nous sommes des êtres d'énergie et toutes les âmes sont pures. Elles représentent toutes une vibration particulière de la lumière. C'est une fois dans la matière que la pureté se densifie dans un ego (personnalité), mais la vraie forme (âme) est toujours pure.
Pourquoi ? Parce qu'on est la Source et qu'on en a jamais bougé. Le temps et l'espace sont une illusion de la conscience fragmentée qui se crée alors son propre espace-temps où elle se croit projetée ailleurs que dans la Source (ça se densifie pour elle). Alors que tout est la Source, tout est la Lumière, sauf pour la conscience fragmentée qui se réveille (même après 4 milliards d'années) et entrouvre toujours ses paupières dans des mondes qui sont donc mi-ombre mi-lumière (résultat de son propre état conscience/inconscience, dualité ou état d'éveil).
Plus la conscience s'éveille et plus elle voit la réalité. Une réalité qui est elle-même en train de s'illuminer (monde supérieur), de s'aimer et d'intégrer de plus en plus ses parts universelles (les autres, ici ou ailleurs). Alors l'être grandit et avec lui ses énergies. La matière ou dimension change. Car étant la Source, on est tout l'univers. 
Tout est un.
Quand les choses ne sont pas dans l'amour, ça ne nous fait pas du bien et on en souffre. La souffrance finit par faire en sorte de se transformer et de s'aimer plus. Finalement, d'être de plus en plus son vrai soi.

22 mai 2023

Gagner au jackpot


J'ai eu la chance d'être sans domicile pendant 3 ans. Ça a été une expérience évolutive incroyable, une progression phénoménale, un grand et puissant développement personnel et spirituel. 
Intense, éprouvant et fortifiant sont aussi des mots appropriés. 
La conquête de la Matière la plus dense qui soit.
Vaincre, réussir chaque jour, intégrer, faire un et transcender.
Savoir vivre dehors, par tout temps, en ville comme dans la nature, aiguise les sens, l'esprit et la force intérieure. Dépassement de soi, encore et toujours.
Savoir se débrouiller avec peu, avec ce qu'offre la nature et la ville en étant observateur, rusé, habile, discret, rapide et stratégique, participe à une survie gagner d'avance.
L'intégration de la matière forte dans son agitation extrême, apporte en puissance 100 sa connaissance vibratoire dans toutes ses informations en accéléré. Ça secoue un temps. L'animal est comme balancé dans un train grande vitesse. Puis c'est l'animal qui finit par dompter le train fou. Car de cette folie, il en a fait une puissante force à vie, qui reste comme une enclume, un poing imposant et souverain posé sur le sol. C'est un véritable ancrage, à l'image d'un gros platane, avec les animaux totem en un, donnant l'énergie d'un être plus grand.
Après le grand vacarme, après cet enfer, c'est la paix, le silence, la sagesse et le retour des hautes énergies. Le retour de sa vraie nature, en bien plus fort, car il a du poids, beaucoup de poids. Un poids qui sera pour toujours solidement un avec la Matière, puisqu'il est elle en soi. La Matière du tout en bas, la plus forte, un avec moi. Et c'est là cette fois-ci que la 2ème montée sera la bonne, sans perte. Jackpot gagné.

J'ai réussi la conquête matérielle, qui n'est pas celle des sociétés humaines qui elle est un échec.
Conquérir la matière ce n'est pas avoir des biens et de l'abondance. D'ailleurs, les croyances de ce mot sont fausses en spiritualité. Ce sont des croyances erronées. Car beaucoup d'individus ne vivront pas l'abondance en terme de biens pour leur bien justement et évolution, même s'ils lisent 36 ouvrages sur le sujet, regardent des centaines de vidéos ou participent à des stages/programmes/conférences où il faut faire tout un tas de choses pour obtenir l'abondance, ça ne marchera pas, ce n'est pas ce qu'ils doivent vivre, ou du moins pas maintenant.
La vraie abondance ce n'est pas ça. Il faut même oublier ce mot. Quand on est un avec la vie, qu'on vit dans l'instant présent, qu'on a de bons liens sociaux, alors la vie nous apporte uniquement ce dont on a besoin pour le moment présent, ni plus ni moins. Quand on a l'esprit détendu, en paix, c'est parfait comme ça et on fait confiance en la vie. Il n'y a rien besoin de plus. 
Ceux qui cherchent l'abondance sont dans l'agitation mentale, ils sont en division avec la vie. Il ne faut plus perdre son temps avec ça. Si on doit vivre l'abondance, ça se fera naturellement, non pas en y faisant du forcing en le voulant coûte que coûte.
Il faut accepter ce que la vie nous offre, même si on pense au départ que c'est rien, sinon on n'évolue plus. Et on peut fortement évoluer avec peu en en faisant un tout juste et parfait. Alors c'est là que ça change.
La vraie conquête matérielle c'est dans le corps, en lien avec la vie, les gens, en unité avec tout.

Donc, gagner au jackpot ce n'est pas gagner plein d'argent, c'est gagner la Matière (en vivant en unité avec elle, dehors, dans tout environnement).

15 février 2023

Savoir vivre dehors toute l'année en ville comme dans la nature

Avant je savais vivre dans la nature, dix années de nombreuses retraites spirituelles dans les forêts et en montagne m'ont appris à le faire, avec des bases militaires, plus la lecture de quelques livres.
Il faut bien évidemment de l'équipement et un bon matériel peut durer ensuite plusieurs années. 
Mais savoir vivre dehors en ville, ça, ça demande d'autres notions, car il y a plein de codes et d'attitudes pour ne pas se faire bouffer.
Le gars qui sort tout juste de sa nature avec cinq ou dix ans de méditation derrière lui se fait bouffer. Car maintenant les villes sont de véritables jungles agressives et dangereuses, pour les femmes comme pour les hommes. 
Un homme sans force ça se voit et c'est potentiellement plus une proie que les autres. On ne parle pas de force spirituelle mais matérielle.
Si un jésus était revenu sur Terre y a dix ans, il aurait été bien sûr considéré comme le pire des terroristes. Cette parenthèse pour dire que celui qui veut passer pour un saint en ville serait très mal vu, même avec les meilleures intentions.
Ainsi en ville, avec toute cette agitation, ce bruit, cette pollution et les nombreuses personnes mal intentionnées, la force spirituelle est ébranlée, vacille et s'effondre en moins d'une année. Parce que cette personne s'aperçoit que la seule force spirituelle ne vaut rien et n'est pas incarnée, remplissant son corps pleinement de matière dense. Alors que d'autres n'ont jamais entendu parler de spiritualité et ont leurs racines capables de transpercer des cailloux. Ce qui veut dire que dans la matière, ils sont bien plus forts. Et nombreux de ceux-là vous regardent droit dans les yeux avec férocité, capables de vous rentrer dedans s'il leur semble que vous leur parlez de travers. C'est la ville. C'est une normalité. Et c'est également leur attitude normale du matin au soir sans qu'il n'y ait quelque chose contre vous.
Si vous avez le regard fuyant, peu sûr de vous, vous vous faites bouffer. Il faut le regard aiguisé comme l'aigle, déterminé, la posture solide et imposante, et si en plus les sourcils restent naturellement froncés, vous passez inaperçu. Vous êtes normal. 
Il faut néanmoins observer quelques signes de reconnaissance et de politesse furtifs ou appuyés dans certains cas et que ce soit juste. On les obtient alors en retour.
Bref, après l'acquisition des forces de la ville, en intégrant toute sa lourde matière, il faut ensuite y combiner ses notions de survie dans la nature. 
Donc partout, dans chaque rue, chaque quartier, on peut trouver des choses utiles pour avancer. 
Ici et là-bas il y a un point d'eau, ici un endroit pour uriner tranquille, dans cet immeuble ou cette église de quoi charger son téléphone dans une cachette, dans ce parc de quoi se reposer peinard, dans ce lieu de quoi se débarbouiller etc. 
Il faut donc avoir l'oeil et chercher du regard les endroits propices pour subvenir à ses besoins vitaux ou secondaires. Car dans toute cette agitation qu'est la ville, avoir l'air naturel tout en utilisant ce qui n'est pas destiné aux premiers abords à ses affaires personnelles est synonyme de réussite. Après leur coup d'oeil sur vous, les gens sont pressés de faire autre chose. Et il faut également faire semblant de faire autre chose. Tout ça s'appelle la ruse, la débrouillardise, la stratégie et la discrétion. Alors vous survivrez très longtemps (si en plus vous avez du lien social). 
Car les gens qui savent vivre dehors ont un gros avantage sur les gens qui vivent dans des maisons, enfermés. C'est comme dans la nature, les espèces survivantes sont les plus résistantes mais aussi celles qui s'adaptent le mieux. 
Avant, tous les humains savaient vivre dehors. La peur les enferme et le confort ramollit. 
Il est bien connu que ceux qui vivent à la montagne ou à la campagne sont plus résistants que les autres. Parce qu'ils vivent aussi plus dehors et plus dans la nature. 
Donc il faut s'entraîner à vivre dehors, à essayer de se débrouiller, à voir de quel matériel on aurait besoin s'il était question de survie, à essayer et à s'amuser. Et en vérité, agir sur ça c'est comme du développement personnel. Et c'est aussi gage d'évolution mais encore plus une grande chance de ne pas être pris au dépourvu si demain la société venait à s'écrouler. On a déjà tous les repères et stratagèmes en place. Bien sûr, plus besoin de charger son téléphone dans ce cas-là. J'ai donc des talkies-walkies et assez de piles pour maintenir le contact avec la mère de ma fille. C'est juste un détail, mais qui a une très grande importance et peut faire toute la différence pour voir ma fille et leur apporter des vivres si besoin. 
Vous voyez ce détail, il est puissant en fait. Mais il est aussi crucial que de savoir où se trouve les points d'eau en ville, où sont les endroits où être à l'abri sans être vu, utiliser son argent judicieusement et de ne pas sortir son portefeuille ou ses billets n'importe où.
Autre point important, avoir une réserve de savons compacts et de bouteilles, gourdes et bidons pour stocker de l'eau. Le reste, je le détaille dans l'article "Recommandations campement", où le matériel qui sert dans la nature peut aussi être utile en ville. 
Quand on vit dehors en ville, il faut toujours avoir avec soi un petit sac à dos avec une grande gourde d'eau, des affaires de toilette et de rechange, une serviette, des couverts, son chargeur de téléphone, un k-way et une lampe frontale.
Également, il est vivement conseillé d'avoir et de maintenir une activité physique, de renforcer son corps, qu'il soit apte à courir plus de 30 minutes sans s'arrêter.
Savoir vivre dehors, c'est aussi avoir les bons vêtements et le bon couchage, surtout l'hiver mais c'est aussi une force d'esprit qui a été trop entraîné à vivre enfermé. Alors se retrouvant dehors, l'esprit ou mental est sujet à l'angoisse, à la dépression, à la perdition. D'une part parce qu'il n'y a pas le matériel et d'autre part parce qu'il est perdu, aucun repère. Totale zone de non confort.
C'est pour cela qu'il faut s'entraîner à vivre dehors. Une semaine par-ci, deux semaines par-là, c'est déjà un très bon début. 
Ainsi on fait petit à petit ses marques, on voit de quoi on a besoin, on évite de reproduire certaines erreurs, on n'oublie plus telle chose etc.
Et en vérité, on redevient vivant. On est plus dans la vraie vie, on se sent plus grand et on se débarrasse de l'inutile, du superflu. Il peut venir aussi plus de maturité, plus de sagesse. Mais il y a une grande différence entre la ville et la nature. Aussi je recommande d'allier les deux. Car il est dur de garder sa sagesse en ville, la nature y aide mais la ville apporte sa force. Il faut combiner ça. La densité avec la pureté. Dur dur. Il faut être fort. 
Vivre dehors apprend à être fort, à surmonter d'incroyables états d'âme, car il n'y a pas le choix, pas d'échappatoire. Ainsi, c'est sa nature en soi qu'il faut y amener et y mettre toute cette force matérielle extérieure à l'intérieur. 
La conclusion, c'est que le simple spirituel qui se faisait bouffer, c'est lui qui maintenant bouffe la ville. Tout est en soi mais ici il faut dire : bonne chance, car la ville est la pire des jungles.
À côté, la forêt, après la sérénité c'est la sécurité absolue, même la nuit. Et c'est là où on dort le mieux et qu'on peut le plus se recharger. Donc, même en ville, toujours établir son campement non loin, dans un coin de nature sous les arbres et proche d'un point d'eau. Car bien entendu, vivre dehors ne veut pas dire d'abandonner sa voiture.

17 novembre 2022

3 Hivers


L'hiver s'en vient. Le troisième dehors. Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir. Ce n'est pas destiné à tout le monde. Au delà des apparences, cette expérience est très haute, tant symboliquement qu'évolutivement.
Non pas que la vie au campement soit dure en soi, c'est tout ce qui est vécu à côté. 
Non pas non plus que la vie soit paisible, à marcher tranquillement en ville ou dans la nature, à contempler les arbres ou les oiseaux. Ce n'est pas le cas. Ça a été vécu par le passé mais sûrement que je devais rattraper le temps perdu dans la grande agitation, là où il n'y a plus le temps d'apprécier le temps, dans la grande matière dense et sa conquête.
C'est tout ce qui a été traversé jusque là et la force qu'il y faut pour tenir, pour ne pas que le moral dégringole, pour ne pas perdre pied et ça été le cas car je n'avais pas la connaissance de ça, de cette maîtrise, pas le savoir de la finalité de l'histoire.
On ne peut parler de choses que l'on n'a pas expérimenté. De même, qu'on ne peut pas aider autrui de la manière la plus efficace sans avoir vécu ses problèmes et en être sorti.
J'ai goûté à la misère en plein nez, parce que la densité de la matière où je faisais mon expérience a été trop dure à vivre pendant 4 ans, avec 2 années dehors. Et je me suis jugé, n'arrivant pas à réussir dans cette misère matérielle que j'appelle la ville ou société humaine, j'ai fini par croire que c'était moi qui la vivait. Alors que de savoir se débrouiller avec peu, savoir vivre dehors est tout simplement riche et grandiose, pour peu que l'on fasse attention à ce que l'on fait, et encore faut-il avoir impérativement son campement dans la nature. Un savoir faire toujours amélioré depuis 2008. Merci pour ça. 
L'hiver approche, les jours de pluie sont des jours de galère, mais à présent il n'y a plus de baisse de moral car je reste centré et focalisé sur un objectif et ne laisse plus la place au moi-inférieur, qui lui aussi, et d'une façon très utile pour la suite, a été assez expérimenté. 
Là où ça a été le plus dur, indirectement ma fille m'a fait tenir. Sans elle, il y a longtemps que je serais retourné dans ma région : les Pyrénées Atlantiques. Beaucoup plus verdoyant, avec une nature plus luxuriante, plus énergétique et beaucoup moins peuplé, beaucoup plus calme, serein et peu électromagnétisé en comparaison. On peut s'y ressourcer et s'y régénérer nettement mieux. 
Mais la vie m'a envoyé ici. Et j'ai compris pourquoi. J'ai mis 1 an à m'y faire à Nice tellement c'était dur au début. Je crois finalement que je ne m'y suis toujours pas fait. Toutefois, cette ville m'a appris des choses et m'a donné force, ancrage et un amour bien plus grand.
C'est dans l'aide à la personne que j'éprouve le plus de bien-être actuellement. Quand on aide quelqu'un à qui ça fait vraiment du bien, on sent son retour et appréciation envers soi, on se sent utile. 
Il est cependant difficile de se comporter en machine. Quarante-cinq kilomètres par jour en moyenne, même le dimanche, à peu près 3h dans ma voiture au quotidien, toujours à bouger, toujours à avoir quelque chose à faire, j'y mange dedans tous les midis, parfois le soir mais rarement, et me soucier d'avoir assez d'argent, bien m'occuper de ma fille qui passe en priorité...
Or à présent, l'état d'esprit est centré sur la réalité, en paix, vers du meilleur.

"Yopopop les loulous, c'est papa ! Attention attention, je rentre à la maison, on me laisse passer, yopopop, yopopop !" 
Ça c'est la phrase que je dis fort en rentrant le soir au campement quand il fait nuit tous les 15 mètres, en claquant des mains pour prévenir les sangliers. Parfois, ça grogne dans les bosquets sur les côtés. La nuit, il y en a plein.
Je me disais à un moment que j'en avais marre de retrouver cette misère, tous les jours. Mais ce n'est pas le campement en soi la misère, c'est cette difficulté à subvenir aux besoins matériels sur ce monde, cette ville, ces sociétés humaines. Des besoins matériels d'une société malade et déconnectée de tout, qui impose sa marche à suivre à tous, où la vie est devenue un produit de consommation, un objet, car l'humain en devient un aussi, alors il traite la vie de même. 
Par chance évolutive, j'y ai fait une fille. Obligé d'y rester. Conquérir la matière était une continuité de mes envies. Une suite logique. Car bien entendu, il est question de conquérir sa propre matière, diviniser son corps. J'y étais arrivé dans la nature 13 ans plus tôt, ici je ne pensais pas que ce serait aussi dur, que je m'y perdrais autant, même pas comme Adattreya. Non non, c'était bien plus dur. Et j'écrirai bientôt la suite d'Adattreya, la suite de Choisir d'être Vie, et un livre sur la Méthode Robdar, quand je serai sorti de cette grande et ultime épreuve, et qu'encore une fois, ça devienne une victoire. 
Car ce qu'on vit, là où on le vit, est une question de puissance évolutive. Y a des paliers de réalisation, des ouvertures à des moi plus grands ou universellement plus vastes, et ça peut être sans fin. Même la conquête du bas est sans fin, car tout part du centre. L'évolution est concentrique, non pas verticale et encore moins uniquement vers le haut. 
La matière expérimentée correspond aux chakras. Ceux-ci grandissent tout le temps, ainsi la puissance de la matière expérimentée.
De ce fait, la matière change tout le temps en fonction de ce qui est fait ou non dans les chakras et de leurs étendues universelles. Et ce n'est pas une question de démonstration extérieure dans l'abondance de biens mais de réalisations intérieures. 

Pour conclure, la misère matérielle n'est pas liée à la pauvreté ou richesse matérielle extérieure, c'est le fait de l'être ou pas à l'intérieur de soi. 
On peut être soit disant pauvre et très riche. Et qu'est-ce qu'être pauvre ? Est-ce que les sadhûs ou les moines s'intéressent à cette question ? Ça ne les concerne pas. Il n'y a que dans des sociétés qui prennent la vie pour un objet de consommation qu'il y a ces étiquettes et identifications.
En acquérant la richesse matérielle intérieure, on sort de tout ça. Et c'est cela la seule chose qui reste pour sa propre évolution : comment on a fait évoluer sa propre matière, en faisant avec ce qui est là à l'extérieur. Alors les biens extérieurs n'ont plus vraiment d'importance. On dépasse ainsi sa condition. Et c'est en n'en étant plus affecté, qu'on vainc l'épreuve. 
Le but n'est donc pas la réussite matérielle, mais le cap vers son moi-supérieur dans la matière, qui y apporte ainsi sa réussite.
On se doit de réussir en étant soi, pas en faisant du mimétisme.
Et la création commence avec ce que l'on met dans son corps.

Chaque matin avant de partir en ville

25 août 2021

Nos ancêtres, la voie de l'évolution

Nos ancêtres, plus évolués que nous car ils vivent en symbiose avec la nature et que nous leur sommes un sous-produit, avec un chainon manquant, génétiquement modifiés et réduits par des extraterrestres malfaisants pour être exploités et servir (humain : 95% de gènes extraterrestres).
Ces êtres, qui dirigent ce monde et imposent leurs lois seront beaucoup des futurs humains au bas de l’échelle 3D, comme ça a été le cas pour nombre d’humains de maintenant.
Ayant quittés la nature, donc la vie, nous servons la mort, notre mort, dans une dimension 3D (duelle et déconnectée), vouée ainsi à une auto-destruction répétitive depuis la nuit des temps qui n’est qu’un passage.
La suite : nature (état naturel/pur, libération et évolution 4D/5D) ou virtuelvax5Gcovid (robot/machine/programme, donc régression 2D et extinction). Quoiqu’il en soit, cette humanité 3D est finie, place au nouveau. Le pouvoir de l’Ombre ici est terminé.
On est la Source, la Lumière, immuable, infini, illimité, éternel. Il ne s’agit que d’un film sur l’écran de la conscience qui se répète, différemment. Telle a toujours été la 3D. Avec tant de souffrance (car dans le faux), on y apprend beaucoup. La réalité est la Lumière.
Donc qu’importe le choix, t’es la Source, mais ton film sera différent en fonction de ce que tu crois être et la force que tu y mets. L’apparence étant illusion même si déterminée par ce dans quoi tu mets le plus tes énergies.

Redeviens civilisé en retournant vivre dans la nature avant qu’il ne soit trop tard ;)

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10 février 2020

Le corps est l'univers

Il n’y a que soi partout et dans tout. Tout ce que l’on regarde est l’intérieur de soi-même. Dans l’individuel il y a l’universel et dans l’universel il y a l’individuel. Macrocosme et microcosme sont identiques car sans fin ni milieu. Tout étant le centre de toute chose, c’est la même présence dans chaque sujet-observateur, chaque conscience. Sans notion spatio-temporelle, où y a t-il un moi valable ? Tout est soi. Une seule et même vie en toute chose. La réincarnation est donc propre à la Source, pas au moi. Le véritable “Je suis” ou “je suis untel” est valable pour tous les êtres, dans tous les êtres, car au final il n’y en a qu’un.
Le but ultime de l’être conscient est alors de protéger la vie (pour chacune de ses cellules, dans son corps individuel tout comme dans son corps universel) et de croître (à l’image de la nature) en respectant ces lois.
L’espace qu’il y a entre les êtres est identique à l’espace qu’il y a entre nos cellules. Nos cellules peuvent se croirent divisées et séparées mais elles ne forment toutes qu’un seul et même corps. C’est pareil pour les humains. De même, les planètes sont des cellules et les galaxies des chakras. Le corps est l’univers, l’univers est lumière. Le sombre est ce qui en soi n’a pas encore été éclairé.

Vidéo croquis réalisés en 2010 pour le livre “Eipho-Guidance”, qui devient en 2016 “Réalisation spirituelle”.
Bien sûr, la réalisation spirituelle n’existe pas. C’est toujours la réalisation d’un état. Un état qui lui-même se réalise toujours d’une façon différente.

 


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16 juillet 2019

Tout est un

Tout est un, tout est soi-même

Quand il n’y a pas d’autres qui ne soient pas soi-même.
Quand il n’y a qu’un seul être, qu’un seul et même ensemble. Quand tout est la Source, la même vie qui coule en tous et en toute chose. Une seule et même conscience qui pénètre tout. Où peut-il y avoir un bourreau, une victime et un sauveur, à part dans le plan de la division, dans l’illusion de sa propre séparation ?
Il n’y a rien de négatif. La seule chose négative, c’est de prendre les choses d’une mauvaise façon. Tout est là pour nous aider et nous entraider. Il y a besoin d’accepter et de lâcher l’ego (je veux ceci et pas cela, comme ceci et pas comme cela). Car la vie ne veut pas que l’on reste figé. La vie n’est jamais figée, on est la vie. Et il ne peut pas nous arriver des choses désagréables si nous ne sommes pas déconnectés.
Le négatif n’existe pas, tout comme la mort. Quand on se fait perdre ses énergies, on est dans le faux, et la vie nous le montre par la souffrance. Donc, s’ouvrir à la nouveauté, au changement, voir le potentiel de chaque expérience pour progresser, se transformer, en l’intégrant avec et dans l’unité. Ainsi l’expérience change.

Après les noirs, les musulmans, les juifs, les homosexuels, les vampires énergétiques, les reptiliens, les terroristes, voici maintenant le tour des pervers narcissiques ou comment s’inventer un nouvel ennemi. Dualité quand tu nous tiens… Toujours le rêve, l’illusion d’être séparé, reflet de l’inconscience. Et le monde 3D perdure.
La maya est un jeu divin dans lequel Dieu s’amuse à se croire divisé et à se battre contre lui-même, détruisant ses formes éphémères car incapable, à ce stade, de les voir unité. Et dans ce chaos, la Conscience immuable regarde l’illusion se déchirer éternellement. Création, maintien et dissolution sont un seul et même mouvement dans l’instant-présent, tout se transforme ici et maintenant. Mais la vibration de ce mouvement et ses répercussions indiquent sa nature, par conséquent le niveau de conscience en action. Cependant ce qui est en action est dans l’illusion car la Pure Conscience (véritable identité) ne bouge pas, tout bouge en elle (le monde est en soi, donc tous les êtres). De ce fait, ce qui se détruit (dualité – les pouvoirs en action divisés en eux-mêmes), ne sont pas amour (ombre – conscience endormie). Car le véritable amour : la réalité, laisse la création libre (pur amour). La réalité étant unité tout y est parfait (vibration pure). Ce qui veut dire, que lorsque l’on voit un ennemi, on n’est pas dans la réalité, mais endormi dans son rêve, et en dualité/conflit avec soi-même, ignorant sa véritable nature : le Tout/la Lumière/l’Un.
On n’accuse plus sa création quand on sait qu’on est le créateur. Tout est soi-même, tout est son propre reflet et projection. Ce qu’on regarde est soi-même. La différence est : comment s’est regardé ? Qu’est ce qui en soi perçoit, l’ego (conscience rétrécie – perte d’énergie – dualité) ou l’être divin (conscience universelle – amplification des énergies – unité) ?

15 juillet 2019

Être multi

Imaginez un maçon qui travaille depuis 30 ans et se débrouille pas trop mal. Il a fini par s’y connaître en charpente et en pose de tuiles, il lui arrive même de dépanner ses amis ou membres de sa famille quand ils ont des problèmes d’électricité. Dans ses heures perdues, sa grande passion c’est la construction de maquettes de trains électriques, ce qui fait la joie des enfants lors des repas de famille.

Avoir plusieurs prédispositions est-il possible ? Connaissons-nous des gens qui sont compétents dans plusieurs domaines ?

Bien-sûr que oui. Il y a de nombreuses personnes qui sont bonnes en faisant plusieurs choses. Nous parlons dans cet exemple d’aptitudes par des savoir-faire manuels appris sur des années, mais il peut tout aussi bien s’agir de connaissances théoriques et pratiques comme pour l’administration (la gestion de dossier, l’accompagnement de clientèle, la maîtrise de logiciels, la trésorerie etc.).

On peut très bien appliquer d’une façon compétente plusieurs de nos qualités. De ce fait, un thérapeute en développement personnel ou un praticien du bien-être pourra de la même façon, s’il le souhaite, mettre en place différentes prédispositions et être tout aussi bon. Est-il possible alors, d’être un médium et guérisseur en même temps, et à côté de cela de se former à l’access bar, puis à la géobiologie et un peu plus tard au yoga ? Avec les années, ne serions-nous pas bons dans tous ces domaines ?

Il faut savoir que les facultés extrasensorielles proviennent de centres énergétiques (les chakras) ouverts. Plus ces chakras sont forts, plus les aptitudes extrasensorielles sont puissantes. Ce qui veut dire que n’importe quel humain, s’il est éveillé et en bonne santé, peut déployer et développer plusieurs qualités extrasensorielles, et ces compétences s’affinent avec le temps.

On peut donc pratiquer plusieurs activités, offrir plusieurs prestations et être assez doué. Il n’y a pas à se croire limité, ni à discréditer autrui en disant qu’on ne peut pas exercer efficacement plusieurs choses et en pensant qu’on ne peut pas ouvrir plus d’un chakra (ce qui donne accès aux aptitudes extrasensorielles). Il n’y a là aucun secret, aucune magie. On est tous là pour s’entraider, non pas à faire de la compétition.


Si on est dans la dualité (l’autre n’est pas soi), on ne voit que des egos.
Si on est dans l’unité (l’autre c’est soi), alors on est en joie des belles créations de la Source.
Et plus les autres soi font de belles choses, plus on est heureux.
On ne peut voir que soi-même, mais tout dépend de sa position.