Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

Prestations :

Programmes de développement :
programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

Livres spirituels ebook/papier :

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28 mai 2023

Vaincre la déprime et les baisses de moral quand on est sans domicile ou en grande précarité

J'ai connu plusieurs sortes de déprime en 3 ans de vie sans domicile. La plus éprouvante pour moi, c'est quand on a pas d'argent pour s'acheter à manger. Car quand on est seul dehors, le plus grand bonheur le soir en rentrant au campement c'est de se faire un bon repas.
Bien sûr, la présence humaine m'a beaucoup manqué aussi et notamment celle d'une femme aimante. Ça, ça a été mon troisième point de déprime. Car je rêve de vivre un fort amour avec une femme. 
Le deuxième point qui m'a été très dur et m'a fait beaucoup souffrir, c'est de ne pas passer les soirées avec ma fille et en famille. Parce que de tout mon coeur, je souhaitais que ma fille grandisse avec un papa et une maman qui s'aiment, vivent avec elle et passer plus de temps avec elle, dans un lieu de vie commun. Ça, ça m'a fait beaucoup souffrir, parce que ça m'a rappelé aussi ma propre enfance et ce que pouvait éprouver ma fille. J'ai travaillé dessus et c'est passé. 
Mais dans la rue, dehors, l'essentiel et le plus important, ce qui passe en premier c'est de manger. 
Plusieurs fois et surtout les fins de mois, je me suis retrouvé quelque fois à ne pouvoir m'acheter qu'une baguette de pain ou une boite de conserve pour la journée, et ça, ça me plombait considérablement le moral. Je ne me sentais pas bien. Ça me faisait déprimer. Je comptais mes centimes et attendais avec impatience mes revenus du mois quelques jours après.
Je crois que c'est là où à commencer mon plaisir à me faire des bons repas. Avant, je n'en avais rien à faire de la nourriture. Je mangeais ce qu'il y avait ou me contentais de peu.
Mais en connaissant le manque, les choses sont devenues différentes. J'apprécie me faire plaisir avec la nourriture car c'est d'un grand réconfort, comme une douche chaude après 5 ou 10 jours sans se laver.
Ici, j'ai une table basse et un petit tabouret en bois récupérés près des poubelles, avec un siège acheté à Décathlon. J'ai une poêle, une casserole et de quoi faire chauffer. Je vous dis pas le plaisir que j'ai à rentrer au campement pour me faire une omelette aux pommes de terre ou une poêlée de légumes ! Je me régale. Et ça, c'est très important pour le corps et le moral quand on vit seul dehors, et encore plus l'hiver en mangeant chaud.
Mais les jours sans rien, comment on fait ? 
Et bien j'ai fini par me dire que ce n'était pas grave. Le jour où je savais que je n'allais plus pouvoir m'acheter à manger jusqu'à ma paye, je me disais que c'était ok, j'avais bien profité avant, un petit régime ne me ferait pas de mal. Et puis y a pire que de ne pas pouvoir manger comme on veut pendant 5 ou 6 jours. C'est rien en vérité. 
Des moines bouddhistes au Tibet vivent avec un bol de riz par jour. Des sadhûs en Inde vivent parfois avec moins que ça et on ne parle pas des millions d'Africains qui connaissent encore pire. 
Ici dans nos pays occidentaux, on peut se débrouiller, il y a l'abondance. 
Comme il est expliqué dans le texte précédent, bien habillé et en se donnant les moyens, on peut réussir et manger à sa faim. 
Cependant, il y a d'autres sortes de déprime : le fait d'être seul, à la rue, marginalisé, exclu, souffrir de choses du passé ou du problème qui a fait en sorte qu'on se retrouve dehors et/ou de n'avoir pas de compagne ou compagnon.
Quelque soit la souffrance qui vient, il faut mettre un point d'honneur à ne pas la nourrir en plongeant dedans. S'il vous plaît ne faites pas ça.
Oberservez cette souffrance, regardez-la d'au-dessus pour mieux l'analyser, la comprendre et la dépasser. En s'identifiant à elle, c'est perdu pour un moment qui n'appartient qu'à vous, plusieurs jours, des mois ou des années. C'est toujours soi-même qui se fait souffrir et jamais la situation qui ne veut que nous rendre plus fort et nous faire évoluer.
Il faut observer son état émotionnel et se demander comment être mieux. En voyant que c'est telle situation qui pose problème, on peut se dire que cette situation finalement si elle est prise d'une façon positive change l'état intérieur. D'une façon positive dans le sens où ça va nous apporter quelque chose de bénéfique. Oui, vivre le rien peut être positif, même énormément si c'est vécu en conscience.
Pour rester bien et dans un bon état intérieur, il faut prendre soin de soi. Faire du sport ou de la marche, avoir une activité physique et/ou intellectuelle avec d'autres, faire du yoga et/ou de la méditation (l'introspection est très importante pour avancer), mieux manger (sainement), s'entourer de  belles choses ou aller vers elles, aller dans le sens d'un mieux-être.
Il faut rester ouvert à ce que la vie nous envoie, en matériel comme en personnel. C'est pour ça que j'insistais dans le texte précédent d'avoir des relations. Le jour où vous avez moins, la vie veut que vous ayez plus. Mais la vie se manifeste à travers les gens !
Soyez sympathiques, aimables, polis, respectueux, serviables, alors vous verrez que la vie vous le rendra.
Ainsi vous ferez de plus en plus confiance en la vie, de plus en plus confiance en vous même, car vous verrez que certaines choses simples marchent et se mettent en place (parce que vous l'avez créé).
Alors il n'y a plus de déprime à avoir, de baisses de moral, au contraire, il y a un élan positif d'aller en avant. En élan vers la Vie, un élan vers Soi. Alors tout se met en route. Et l'expérience de sans domicile prend une autre allure. 
Finalement c'est positif, ça nous apprend beaucoup, ça nous aide à devenir meilleur, plus fort, plus ancré, plus vivant. L'humilité et le coeur prennent le dessus et là, avec l'élan bienveillant créateur, c'est le jackpot. 
Vous pouvez être sans domicile et très riche. Offrez cette richesse intérieure aux autres et c'est tout bénef pour vous. Vous trouverez alors un logement dans peu de temps, ainsi que de quoi subvenir à vos besoins, c'est garanti.
Il faut toujours croire qu'il y a un meilleur pour soi et savoir qu'il est là. Et ça, ça donne une étincelle dans les yeux. 

24 mai 2023

Constat sociaux de la vie sans domicile

Il ne faut compter que sur soi-même.
Les gens qui aident le plus les autres sont les pauvres et non les gens aisés.
Les "matériels" aident plus que les spirituels ou les thérapeutes/coachs bien-être/développement personnel, qui eux attendent d'être payés pour aider. Et ça peut paraître contradictoire, mais les spirituels jugent plus aux apparences que les matériels. Parce qu'il n'y a pas cette notion de "mauvaises énergies" qui est plus dans la tête que dans la force intérieure du coeur, où il n'y aurait pas de problème d'aller vers.
Les pauvres écoutent les pauvres. Les riches ne s'intéressent qu'aux riches.
Avoir de beaux habits ouvre toutes les portes, et les gens aident plus quand on est bien habillé que mal habillé, ils ont du temps pour vous et ont envie de vous connaitre. Mal habillé, ils sont pressés et vous évite.
Ce qui veut dire, que bien habillé on intéresse les gens aisés (avec qui on peut mieux réussir).
Être bien habillé vous rend respectable. Donc, il ne faut pas être bête et mettre les choses à son avantage pour profiter des situations. 
C'est pareil pour la police. Si vous êtes bien habillé vous êtes quelqu'un de bien, si vous êtes mal habillé vous êtes suspect ou coupable de quelque chose.
Idem dans les magasins. Bien habillé, les vigils ne font pas attention à vous, mal habillé vous êtes repéré et potentiellement voleur.
Donc, avec une belle montre imitation argent à 25 euros, un beau pantalon clair de ville au même prix et un polo blanc ou bleu foncé à 10 euros, vous pouvez réussir, même si pas lavé depuis 1 semaine. Il suffit de s'en donner les moyens et de "paraître" beau, c'est tout.
La dernière chose à faire, c'est de faire la manche. Là c'est la case zéro et on peut attendre très très longtemps comme ça. Vous allez vous enfoncer et personne ne va vous sortir de la rue, personne. 
Il faut se prendre en main dès le début, ou au moins se faire confiance et savoir qu'on va trouver des choses utiles à faire, car on a le droit de se reposer.
Être malin et sociable. Saisir les opportunités. Utiliser les ressources disponibles. Provoquer la chance.
Ne pas fréquenter les alcooliques et drogués, ou alors juste pour leur dire bonjour. À part si ce sont des amis et qu'on est sûr et certain d'être assez fort pour ne pas tomber là-dedans. Mais il vaut mieux ne pas les accompagner lors de leurs descentes. 
Les lendemains sobres et frais offrent des chances de s'en sortir. Drogué ou alcoolisé de la veille, aucune. Journée perdue. De plus, les énergies dans le corps baissent et l'état créateur est néant, à part pour les artistes éphémères.
Ne compter que sur soi-même et se munir de choses essentielles à sa survie.
Ne pas dormir en ville si possible, mais éloigné dans un coin de nature, non proche d'une cité ou zone industrielle.
Il faut trouver un coin qui n'est pas repérable, un coin où il n'y a pas de passage, écarté des chemins et sous des arbres.
S'il n'y a pas le choix, alors il ne faut pas dormir avec son portefeuille sur soi mais le cacher sans être vu dans une planque parfaite. Idem le lendemain matin, bien regarder que personne ne voit la planque en retirant le portefeuille. En fait, il ne faudrait pas dormir dans des lieux où on est vu. Pour les femmes, il est impératif de trouver des gens de confiance pour dormir avec eux dehors. Ne pas dormir seule.
Savoir où sont les points d'eau et en être jamais loin. Se débarbouiller tous les jours, ainsi que les parties intimes fréquemment et les pieds. Maintenir des vêtements propres hebdomadairement.
Fréquenter des gens tous les jours et être ouvert aux contacts, aux amitiés. Apporter son aide si besoin. Ça, ça peut faire beaucoup ! Car des gens que vous aidez peuvent avoir encore besoin de votre aide et finir par vous payer et parler de vous.
C'est ça : le contact, l'aide aux contacts, qui va ouvrir de plus en plus de portes.
Car bien habillé, sobre et sûr de vous, vous pouvez demander à n'importe qui qui travaille et que vous croisez souvent et avec qui vous dites bonjour, si il ou elle n'a pas un travail pour vous. Et c'est obligé de trouver en peu de temps. 
Récapitulatif : rester soigné et pas trop mal habillé, rester sobre et frais, et se faire des liens sociaux d'entraide avec des gens sains et en activité.

22 mai 2023

Gagner au jackpot


J'ai eu la chance d'être sans domicile pendant 3 ans. Ça a été une expérience évolutive incroyable, une progression phénoménale, un grand et puissant développement personnel et spirituel. 
Intense, éprouvant et fortifiant sont aussi des mots appropriés. 
La conquête de la Matière la plus dense qui soit.
Vaincre, réussir chaque jour, intégrer, faire un et transcender.
Savoir vivre dehors, par tout temps, en ville comme dans la nature, aiguise les sens, l'esprit et la force intérieure. Dépassement de soi, encore et toujours.
Savoir se débrouiller avec peu, avec ce qu'offre la nature et la ville en étant observateur, rusé, habile, discret, rapide et stratégique, participe à une survie gagner d'avance.
L'intégration de la matière forte dans son agitation extrême, apporte en puissance 100 sa connaissance vibratoire dans toutes ses informations en accéléré. Ça secoue un temps. L'animal est comme balancé dans un train grande vitesse. Puis c'est l'animal qui finit par dompter le train fou. Car de cette folie, il en a fait une puissante force à vie, qui reste comme une enclume, un poing imposant et souverain posé sur le sol. C'est un véritable ancrage, à l'image d'un gros platane, avec les animaux totem en un, donnant l'énergie d'un être plus grand.
Après le grand vacarme, après cet enfer, c'est la paix, le silence, la sagesse et le retour des hautes énergies. Le retour de sa vraie nature, en bien plus fort, car il a du poids, beaucoup de poids. Un poids qui sera pour toujours solidement un avec la Matière, puisqu'il est elle en soi. La Matière du tout en bas, la plus forte, un avec moi. Et c'est là cette fois-ci que la 2ème montée sera la bonne, sans perte. Jackpot gagné.

J'ai réussi la conquête matérielle, qui n'est pas celle des sociétés humaines qui elle est un échec.
Conquérir la matière ce n'est pas avoir des biens et de l'abondance. D'ailleurs, les croyances de ce mot sont fausses en spiritualité. Ce sont des croyances erronées. Car beaucoup d'individus ne vivront pas l'abondance en terme de biens pour leur bien justement et évolution, même s'ils lisent 36 ouvrages sur le sujet, regardent des centaines de vidéos ou participent à des stages/programmes/conférences où il faut faire tout un tas de choses pour obtenir l'abondance, ça ne marchera pas, ce n'est pas ce qu'ils doivent vivre, ou du moins pas maintenant.
La vraie abondance ce n'est pas ça. Il faut même oublier ce mot. Quand on est un avec la vie, qu'on vit dans l'instant présent, qu'on a de bons liens sociaux, alors la vie nous apporte uniquement ce dont on a besoin pour le moment présent, ni plus ni moins. Quand on a l'esprit détendu, en paix, c'est parfait comme ça et on fait confiance en la vie. Il n'y a rien besoin de plus. 
Ceux qui cherchent l'abondance sont dans l'agitation mentale, ils sont en division avec la vie. Il ne faut plus perdre son temps avec ça. Si on doit vivre l'abondance, ça se fera naturellement, non pas en y faisant du forcing en le voulant coûte que coûte.
Il faut accepter ce que la vie nous offre, même si on pense au départ que c'est rien, sinon on n'évolue plus. Et on peut fortement évoluer avec peu en en faisant un tout juste et parfait. Alors c'est là que ça change.
La vraie conquête matérielle c'est dans le corps, en lien avec la vie, les gens, en unité avec tout.

Donc, gagner au jackpot ce n'est pas gagner plein d'argent, c'est gagner la Matière (en vivant en unité avec elle, dehors, dans tout environnement).

17 avril 2023

Intégration

On ne peut pas vaincre la matière qui nous pose problème sans être devenu cette matière.
C'est le seul moyen de la dépasser, en devenant un avec elle au niveau énergétique, en conscience.
Vient un jour où l'intégration est complète et ce n'est plus dense.
Il en est de même pour une personne ou un groupe de personnes. On ne peut pas les dépasser sans les avoir intégrés en soi dans leur force/énergie et en unité.
Si on ne veut faire que monter, on peut certes connaître une super lumière, mais on finira par tomber avec des séquelles et pertes énergétiques.
La réalisation est dans l'ici et maintenant.
Et la vraie conquête matérielle est dans le corps.
--> Voir article Sociétés humaines.

23 mars 2023

Force pure

Il y a des expériences extrêmes, qui se vivent sur des années, mais elles endurcissent tellement, que l'on est obligé de faire venir une grande force pour y résister.
Cependant, on s'aperçoit finalement que c'était l'être en soi qui n'était pas assez fort, avec également la rudesse ou faiblesse de l'ego dans tout ce qui n'est pas aimé ou accepté, mais aussi dans ses limites et ses "vouloirs".
Les "je veux ci et pas ça" tout le monde connait, toutefois cette résistance ou force conservatrice crée inévitablement du mal-être et un certain conflit avec la vie, avec ce qui est proposé. 
Toujours, la souffrance alors fait office de réveil, d'ouverture et de changement. Il n'y a pas le choix. 
C'est alors des prises de conscience et autres compréhensions. Cela modifie les perceptions et intégrations énergétiques avec la vie, l'univers, de ce fait, l'être en soi change.
En vérité, c'est comme cela depuis l'enfance, sauf que plus on grandit, plus on s'oppose au changement. Et plus la dualité perdure, plus il y a souffrance. Mais la vie ne veut que notre bien. Les gens sont là vie. La vie est les gens. 
Au niveau universel, il n'y a qu'une vie, la même dans tous les corps. Beaucoup résistent, et cela endommage leur corps. 
Prendre comme leçon pour évoluer et faire un avec ce qu'il se passe accroît la force en soi.
Dans la nature, on peut trouver cette force pure qui prend tout son sens en ville. Car la seule force pure de la nature dissout l'être dans une amplification spatiale, même avec une conscience universelle et une expérience de toute lumière, alors que la force de la ville (ou matière dense) amplifie l'être dans sa dimension terrestre, fort et ancré. C'est soit le nuage, soit la pierre. Et je vous le dis, pour vaincre les épreuves matérielles il faut être comme une pierre spirituelle, car le nuage finit en pluie. Ce qui veut dire, qu'il finit anéanti en morceaux sur le sol.
Mais bien évidemment, chaque expérience a sa raison d'être. Les énergies en morceaux sur le sol se réintègrent et avec la compréhension, le nuage se solidifie. C'est l'expérience spirituelle hors des forêts, hors des énergies pures et de la facilité. Le nuage ou être pur et innocent se solidifie de matière dense. Une matière vue dense autrefois de par les difficultés de l'ego, de sa résistance et lutte, mais qui devient une force pure matérielle, tout le contraire de ce qu'apprend la spiritualité de départ. C'est conquérir la lumière de l'obscurité.
Il ne faut pas s'élever, il faut s'enraciner, manger toute la matière divinement. Alors on croit sur 360 degrés, un avec tout. Et jamais on ne perd sa force.

17 mars 2023

La vraie réussite

Le succès matériel est dans le corps.
Après la conquête spirituelle (simple et accessible à tous), c'est la conquête matérielle dans la matière la plus dense qui soit, de par la conquête du corps dans une agitation quotidienne extrême.
Trois ans de vie sans domicile en ville m'ont appris à vaincre l'épreuve la plus redoutable, en partie grâce aux connaissances acquises plus tôt. Petit à petit, ma pratique se modifie complètement, et la force qui découle alors de l'intégration de ces expériences est non seulement surpuissante mais éternelle.
Les concepts spirituels anciens ne valent plus rien, les yeux fixés sur la seule véritable conquête et le coeur ardent, le corps est lancé à l'assaut de la plus grande des montagnes et rien ne l'arrête.

30 décembre 2022

Situation

Et dire qu'il y a 10 ans pile, je marchais péniblement avec des béquilles car j'avais trop abusé de spiritualité... 
Chaque pas m'était douloureux, j'avançais au ralenti, comme un vieillard, ayant délaissé le corps, la matière. 
Et dire que maintenant, je suis un guerrier, ayant complètement intégré sa force et énergie reptilienne (un des moi universel), l'ombre la plus totale, au service de la vie mais pas au service de l'ego. Personne ne me domine. Je domine ma vie.
Il y a 12 ans, après l'état de Lumière, innocent, pur, la connaissance a pris la relève et ce sont les enseignements les plus puissants mais également les plus dangereux qui ont été mes ultimes croyances. 
Les croyances impactant l'être au niveau énergétique, l'état de sadhû était pour moi la plus grande des réalisations. Mais le corps n'a pas tenu. Morphine, hôpital et plusieurs mois à pouvoir remarcher. 
De là j'ai dit stop et j'ai repris le sport. C'était en 2012. L'union avec la Matière, la moitié de soi-même, que je venais de comprendre. 
Les enseignements que j'avais fait miens, n'étaient que la moitié de la réalité, même si justes et puissants. 
La pureté ébranlée, le masculin fautif et le féminin nié, il me fallait reconsidérer la vérité. Le corps a été le maître. 
10 ans de retraites spirituelles dans les forêts, cherchant l'état parfait de Lumière connut plus tôt de par la guérison d'un moi ancien, son nettoyage en pureté et sa haute montée énergétique, me permettent aujourd'hui de pouvoir vivre dehors sans problème. Mais j'ai appris qu'il ne fallait en aucun cas essayer de reproduire une expérience passée. Tout sera toujours différent et nouveau. 
Beaucoup diront que je suis sdf, je dis juste sans domicile, car qu'est-ce que fixe ? Je pourrais dire également sans domicile dur, c'est-à-dire pas entre 4 murs, car la nature est chez moi. En vérité, la nature c'est chez tous. Mais on a oublié, perdu ça en soi. Et ça peut faire peur, alors que la nature est notre meilleur allié. 
Donc que dire ? Les sadhûs n'ont pas de problème pour dire qui ils sont, ça se voit et personne n'a de problème avec ça. Mais ici en Occident, y a pas de sadhû, que des sdf, des gens qu'ont méprise, qu'on évite, qu'on ne veut pas voir. Parce que la société moderne matérielle de consommation les identifie ainsi et évidemment, ils ne savent pas faire autrement ayant grandi là-dedans. Ils se rejettent eux-mêmes, sont sales et boivent. Pour eux leur situation est un échec, donc ils pensent être un échec. Pourtant...
Pourtant ce n'est pas la situation le problème, ce n'est pas la condition matérielle, ce sont toutes ces croyances, comme moi quand j'ai fini en béquilles par trop de spiritualité.
On peut se sortir de tout, pour peu qu'on reconsidère les choses pour ce qu'elles sont réellement, et faire d'un être faible, un être fort même dans la même situation. Alors évidemment, c'est là que la situation change.
Une victoire puissante n'est pas une option et il n'y aura pas d'autre alternative.

29 décembre 2022

La voie

Il y a parfois des voies qui ne sont pas ou plus faites pour soi et on s'obstine là dedans, ne voyant pas clairement que tout indique la mauvaise voie (mal-être, perte d'énergie, problèmes extérieurs etc.).
Un des meilleurs exemples se trouve dans la Bhaghavad-Gita, ce récit épique de l'hindouisme où avant une guerre un des frères de la famille royale est rempli de doutes, de soucis avec sa conscience, car il ne veut pas se battre, il ne veut pas tuer.
Il questionne Brahman et celui-ci lui dit de suivre sa nature. 
La raison, le cœur et la nature intérieure peuvent parfois poser un dilemme. Qui ou que suivre ?
La raison n'est pas bonne conseillère car elle provient du mental. Néanmoins, elle dépend de la mémoire de l'expérience, qui elle, apporte sa dose de savoir. Mais le savoir sans le cœur n'est rien. Certains peuvent vivre toute leur vie dans la théorie sans ne plus jamais rien faire et se sentir très supérieurs.
Par contre, le cœur sans suivre la nature intérieure devient faible. Il est soumis aux fluctuations émotionnelles, se ferme, s'ouvre, se referme au gré des expériences. Aucun contrôle. 
Mais celui qui, au-delà de tout se connaît, n'agit plus sous l'impulsion bloquée de la raison, ni sous l'emprise d'un cœur faible. Il puise sa force de sa véritable nature dans l'instant présent, car tout change. 
Qui est-on là maintenant ? 
Il se peut qu'à une certaine époque il était bon de vivre en ermite, de fusionner avec les dimensions célestes, et il se peut que plus tard l'expérience d'un guerrier soit ce qui est le plus divin à vivre. Un guerrier conscient, puisant sa force de la Matière, un avec elle. Alors c'est juste et parfait. Ou bien c'est l'inverse ou le retour différemment, en plus grand.
Tout comme il est possible que ce ne soit plus dans la spiritualité que l'on peut continuer sa voie mais dans la vie matérielle. Et il y a obligatoirement quelque chose d'épanouissant à faire pour son évolution.
Quiconque vit sa spiritualité sans s'engager dans la vie matérielle tombera, aussi haut qu'il puisse monter.
Et quand il y a trop de stagnation, la vie amène inévitablement ce qu'il y a besoin de vivre, mais pas forcément de la bonne façon.
Il est bon de sonder le fond de son être, et ne pas essayer de vivre quelque chose qui n'est pas le soi du moment. Le corps est le meilleur guide, le meilleur indicateur. Plus le corps amplifie en énergie, plus il démontre que là est la voie.
Ne pas oublier que l'évolution de l'âme et sa force ne prennent pas racine dans la raison stagnante, voire conservatrice, ou depuis des limitations cardiaques, mais en agissant comme elle, en se mettant au diapason avec elle, et faire ce dont elle a envie, pour sa toute puissance, en se nourrissant en même temps et de plus en plus de Matière/Conscience.
--> Voir article Leurre de l'ego spirituel