Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.
Livres spirituels ebook/papier :
08 février 2023
Pas de victime
13 avril 2022
Il n'y a pas de relation toxique
Il y a des gens qui pensent qu’ils vivent ou ont vécu des relations toxiques. Mais tout est son propre reflet. On est créateur de tout ce qu’il nous arrive et l’extérieur n’est que sa propre création et projection. Ce qui veut dire que ces gens, pris dans leur dualité ne peuvent évoluer. Ils se positionnent en victimes et feront en sorte de sortir de cette soi-disant relation toxique, croyant y réchapper.
Or, si relation toxique il y a, elle n’est qu’en soi-même. Un extérieur indépendant de soi n’existe pas. Il s’agit de son reflet, de sa création, de sa propre projection. En fait, le miroir vient ou venait certainement appuyer sur des zones souffrantes en soi, non acceptées, non aimées. Des zones d’ombres plus ou moins inconscientes. De ce fait, la personne vivant cette relation toxique, accuse le vent ou l’univers de lui révéler ou lui imposer ses zones d’ombres, à travers un miroir (conjoint ou conjointe). Alors que ce miroir, est ou était le révélateur, celui qui met en lumière. Cela peut-être dur de se voir à travers l’autre (partie de soi-même), mais il s’agira toujours de son propre reflet. S’il y a dualité, conflit, alors cela prouve que l’on manque d’amour, qu’on n’arrive pas à s’aimer entièrement. L’ego peut prendre le dessus en niant, en rejetant, en accusant un soi-disant quelqu’un d’autre. Mais il n’y a que soi dans l’univers. Et tant que l’ego agit ainsi, la relation conflictuelle intérieure perdure puisqu’elle n’est pas reconnue. Alors dans cette dualité, inconsciente, une nouvelle relation toxique arrivera. Puisque l’état intérieur à partir duquel elle est créée n’est pas réglé.
On peut passer toute sa vie comme ça, dans son illusion, son monde astral qui se répète, à (se faire) souffrir. Ou alors voir les choses en face, et accepter que tout ce qui vient à soi est soi-même, son reflet intérieur, son mariage alchimique entre son propre féminin et son propre masculin, et que la relation extérieure est la projection de la qualité de cette union intérieure. Ceci est la première étape. La seconde, c’est ensuite considérer tout comme un et voir l’extérieur comme soi-même en faisant tout changement voulu pour une amélioration en soi-même, avec ses propres énergies. Car visiblement, il y a un problème entre son masculin et son féminin.
Où est le toxique là-dedans ? Tout est en soi-même. L’extérieur n’est que l’intérieur de soi. Quand on commence à s’aimer et à être dans l’unité, l’extérieur est le parfait enseignant, l’univers son moi-superieur. On se sert alors de cette relation difficile pour évoluer et se transformer. Ceci est l’attitude saine d’une personne qui prend sa vie en main pour son bien-être et son développement, mais aussi qui y voit clair. Sinon, elle reste dans son monde de dualité, de lutte et de conflit, à se battre avec elle-même, croyant être plusieurs, et de donner la faute au vent.
Il est d’une grande facilité d’abandonner une relation dite toxique, d’abandonner une partie dimensionnelle de soi-même, de ne pas vouloir se voir en face, de se conforter dans l’ego, plutôt que de s’employer à transformer les choses en maintenant l’unité et l’amour du mieux que l’on peut avec cette partie. En ne se traitant plus avec dualité, on a compris et mis en pratique que tout est un, que l’autre c’est soi-même. Ainsi, lorsqu’il y a des difficultés, on regarde en soi et on fait ce qu’il y a à faire. Abandonner, rejeter, nier ou fuir, c’est stagner. C’est ne pas vouloir avancer avec soi-même, donc souffrir plus longtemps.
Il n’y a que l’amour de réel, si on y est pas, en soi-même ou avec son autre partie à l’extérieur, c’est qu’on est dans le faux, qu’on donne plus de pouvoir à son ego qu’à son être divin, qu’à son coeur.
Mais tout ceci concerne des étapes dans l’évolution, des étapes de son amour intérieur envers soi-même, de son plan de conscience personnel, sa dimension propre. On ne peut avancer plus vite qu’à son propre rythme, mais une chose est sûre: si l’univers nous envoie telle relation, telle expérience, c’est qu’on est prêt. Ce qui veut dire, que si l’ego interfère, par une position duelle, c’est qu’on se bat contre soi-même, l’univers. C’est son illusion. Et l’ego se brise ou s’évanouit à force de souffrir. Tant que ce n’est pas le cas, c’est que la souffrance n’a pas été assez expérimentée. Mais vient un temps où elle le sera et tout sera clair, tout sera accepté avec amour. Car d’ici là, durant ce parcours de transformation intérieure, les choses auront bien changé, puisque l’extérieur est le reflet de son état intérieur. En s’acceptant, s’aimant et s’unissant de plus en plus, l’extérieur devient de même avec soi. Car l’extérieur c’est soi.
Par conséquent, cette relation qu’on jugeait de toxique prend tout son sens, c’était la parfaite expérience pour évoluer. Une expérience divine, mettant l’ombre en lumière, l’inconscience en conscience. Et il se peut que celui ou celle que l’on considérait comme responsable de notre souffrance, nous aimait très fort en vérité. Car au final, rien n’existe à part l’amour. Tant qu’on ne le vit pas, c’est qu’on vit dans sa propre illusion, sa propre souffrance. Et si celle-ci perdure, elle nourrit l’ego pour qui cette souffrance devient sienne. Alors s’installe avec le temps une carapace ou une armure, et on s’identifie à cette souffrance en finissant par croire que c’est soi. Et si par malheur quelqu’un nous la fait ressortir, alors cette autre partie de soi-même est considérée comme nuisible (relation toxique). Mais à présent, on a bien compris que tout était soi-même et que le seul travail à faire est en soi. Alors il n’y a plus de conflit, plus de dualité, plus de lutte, et l’amour revient. L’autre, change de dimension pour soi (puisqu’on le fait depuis l’intérieur) et est perçu différemment. Seulement là, on est dans la réalité, hors de la souffrance, hors de l’ego, sur le plan de l’Unité. Et ainsi, on a affaire à des parties plus évoluées de soi-même qui en vérité étaient là depuis le début mais cachées de par sa propre illusion.
Alors commence le vrai chemin spirituel, qui n’est plus théories mais mis en pratique.
Le niveau spirituel, ce n’est pas ce que l’on pense, ce que l’on écrit ou l’on dit, mais ce que l’on vit avec “l’autre”.
Si quelqu’un me parle de relation toxique, je lui demanderais : Êtes-vous toujours en relation toxique avec cette partie de vous-même ou l’avez-vous laissé en plan ? Avez-vous évolué(e) avec cette partie pour ne pas la retrouver plus tard ou dans votre prochaine vie ? Ne désirez-vous pas plutôt l’intégrer au lieu de rester diviser en vous-même, non complet(e) ?
Il ne peut y avoir de relation toxique si on ne l’est pas en soi-même. Et quand bien même, considérer cela de toxique n’est pas bon pour soi et cette croyance erronée (de dualité) fait perdre les énergies. On considère mal une partie de soi-même. Tant qu’on perd ses énergies avec cette partie, ou n’importe quel être, c’est que nos croyances ne sont pas bonnes, on est dans le faux, identifié également à un faux soi. Dans la réalité, tout l’univers est notre allié, à condition d’avoir fait ce qu’il faut en soi. L’univers étant notre corps en entier et tous les êtres nos cellules.
L'état de victime est toujours un état faux tiré d'une mauvaise compréhension de l'expérience avec l'univers, donc vis à vis de soi-même. En prenant sa responsabilité, en guérissant ce que l'univers est venu nous montrer sous la forme d'autres êtres, en dissipant l'illusion de la dualité en soi et avec l'extérieur, on transforme l'expérience et en fait une force en plus, ce qui débloque une partie de sa vie.
Pour finir, et bien entendu, si on est avec quelqu'un qui nous violente, alors il est bon de partir et de stopper cette relation. Mais toujours voir en soi et comprendre pourquoi cela a eu lieu.