Aide au développement personnel et spirituel / Soins énergétiques

Aller mieux dans sa vie. Sortir de ses problèmes
Progresser plus rapidement dans son évolution
Réponse à toute question concernant le bien-être, le développement personnel, spirituel et énergétique avec conseils et solutions. 
Aide également pour les problèmes d’ordre existentiel, ainsi que pour sortir d’un traumatisme, abus sexuel, d’un burn-out, guérir de son passé et à trouver la paix.

Soins énergétiques à distance
(13 ans de pratique)
Soulagement de maux, nettoyage du corps, ancrage, alignement, renforcement du système immunitaire, apaisement du mental et stabilité émotionnelle, déblocages de nœuds/densités, libération, déploiement de la conscience etc.
(Ne se substitue pas à un traitement médical).

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28 janvier 2023

Les signes de la vie

La meilleure chose que Dieu ait faite en matière de message pour le retour aux sources, à la réalité ou présence (revenir à soi), sont les animaux sauvages, et plus précisément ceux appelés animaux totem. Non pas dans l'imaginaire mais de ceux qui existent vraiment et viennent nous voir ou parler quand c'est le bon moment. 
Animaux totem car ils représentent des parts de nous-mêmes. Et dans tout les cas, c'est un appel au retour à la nature. 
Quand cela arrive, inévitablement il y a eu égarement, car si ce n'est pas le cas, la connexion à la nature est constante, donc à toutes sortes d'animaux "totems" au quotidien.
Je parle de nature, la connexion aux énergies en premier lieu, alors les animaux totem peuvent arriver en visions et messages intérieurs.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion de vivre ces expériences. 
La première et la plus marquante a été en 2009 dans une forêt de pins magnifiques aux senteurs et énergies bienfaitrices. J'y méditais tous les jours, dos contre un pin, les paupières mi-closes, absorbant les reflets divins du soleil à travers les branchages. Une lumière dorée inondait le lieu et mes énergies étaient d'une pureté incroyable. C'était doux, lumineux, transcendant, intemporel. 
Soudain, un infime craquement se fait entendre sur ma gauche. Je tourne la tête au ralenti et je vois une magnifique petite biche me regarder. Elle incline trois fois la tête comme pour me saluer. Elle est à quatre mètres. Je lui renvoie doucement sa salutation. Tout se fait tout seul. Mes paupières et ma tête se baissent légèrement vers elle. C'est subtil. Une intensité de lumière plus grande envahie l'espace. Et la petite biche passe alors tranquillement devant moi en faisant passer ses trois petits qui ne m'ont pas vu et mangent des brins d'herbe paisiblement. Ce moment est magique. Je n'ai pas bougé. Le temps n'existait plus. Un sourire se dessina sur mes lèvres et une douce joie me remplit le coeur.
Une autre fois je médite dans une forêt de bambous, le soleil se couche, tout est dans la pénombre. Mes énergies sont hautes, fortes. Tout d'un coup des gros claquements d'ailes se font entendre. Une grosse chouette invisible vient de se poser devant moi sur une branche au-dessus. Je suis accueilli dans le lieu par la gardienne et peux y revenir quand bon me semble. 
Quelques années plus tard, ce lieu a disparu emporté par les flots. 
Deux autres signes en montagne, à deux moments différents. 
Une fois je m'apprêtais à faire Compostelle en partant en mars avec un sac de 25 kilos (deux grosses erreurs), en commençant depuis Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées.
Au dernier village, avant de monter pour la haute montagne, un chien de berger sort de je ne sais quelle baraque et commence à me suivre.
Il me retarde car il veut toujours jouer. Il ramasse n'importe quel bâton ou caillou et me les dépose devant les pieds. Il veut jouer. Trente fois, quarante fois, cinquante fois je me suis baissé pour lui lancer. On s'arrête, partage un casse-croûte et on reprend la route.
Sur un haut plateau, des chevaux sauvages s'avancent menaçants, guidés par un fort étalon. N'ayant pas le temps qu'on me coupe la route, je dis au chien : "protège moi". Il se met en travers et aboie sur les chevaux. Ceux-ci me laissent alors passer.
Plus tard et un peu plus haut, le chien tout d'un coup se baisse sur ses pattes, il n'avance plus, son ventre touche presque le sol tellement il est baissé et il regarde l'horizon. Je lève la tête et là.... je n'avais jamais vu des nuages aussi noirs. Ils surplombent les montagnes devant et vont droit sur nous à grande vitesse. Je n'ai pas le temps de mettre mon sac au sol pour sortir mon poncho, qu'une pluie de grêlons nous tombe dessus. J'avance péniblement. En cinq minutes, la route devient verglacée. Je glisse et chute plusieurs fois. Je saigne, je n'ai pas de crampons, tout est blanc. On est en train de se prendre une grosse tempête. 
Je ne peux franchir le col, impossible et trop dangereux. Et y a quoi de l'autre côté ? Il me faut un abri de toute urgence. 
Je me retourne et vois plus bas des cabanes de bergers. On y court avec le chien. Les quatre premières sont fermées. La cinquième s'ouvre. Il y a juste un banc, c'est parfait. Je ferme et barricade la porte aux planches de bois rudimentaires avec une bâche.
On se met à l'aise, partage un repas et malgré le vent qui siffle et la neige qui s'accumule dehors, on dort bien. 
Le lendemain, j'ai compris le message : je n'ai rien à faire dans les montagnes quand j'ai des choses à régler ailleurs. Je fais demi-tour et ramène le chien à son village. Cet être super intelligent, en jouant constamment avec moi m'a empêché de franchir le col en me prenant la tempête de l'autre côté avec sûrement l'incapacité de revenir et de ne pas trouver d'abri. M'a t-il sauvé la vie ? Car je ne sais pas ce que ça donne toute une nuit dehors en haute montagne sous les grêlons et la neige en dormant par terre...
En arrivant au village, sa propriétaire qui était par enchantement devant une maison me dit : "qu'est-ce qu'il est bête ce chien, il suit tous les randonneurs". Ah ok, c'était le gardien du Col. Merci à lui.
Une autre fois, je monte en haut d'un pic. La randonnée est superbe, en face, le pic du Midi d'Ossau. Grand ciel bleu, avec l'autre grande couleur dominante : c'est tout vert partout. Les dix derniers mètres se font en escalade. 
Je pose mon sac et je vais pour boire un coup et manger un morceau quand je regarde machinalement derrière moi vers la plaine. Nom de Zeus ! Une mer de nuages arrive à toute allure. Dans cinq minutes c'est le brouillard total. Vite, je remets mon sac sur les épaules et descends en courant après la partie rocailleuse.
En peu de temps, la température change et d'un seul coup mon corps se trouve comme dans une matrice grise, humide, mouvante, froide, sans aucune visibilité. 
Bon sang... je n'y vois plus rien. Où est le chemin ? Impossible de se repérer. Le décor a complètement changé. Il n'y a plus de grandes étendues à perte de vue, ni d'horizon, ni de vue sur une quelconque descente. Il n'y a que les quelques mètres autour de moi. Mais soudain, un petit oiseau arrive de je ne sais où. Il se plante à quatre mètres et gazouille. Machinalement, étant la seule âme qui vive, mon corps va en sa direction. Alors il s'envole et se pose un peu plus loin, mais toujours pour que je puisse le voir. Alors je le suis. Et il fait ça de nombreuses fois. 
Et qu'est-ce que faisait ce petit oiseau ? Il me montrait le chemin. 
J'ai pu finir par entendre le son de la rivière plus bas et me diriger vers elle, indiquant la route.
Voilà un moment que je ne suis pas reparti seul dans la nature avec un sac à dos. D'une part, parce que maintenant j'ai ma fille et que d'autre part je n'ai plus 25 ou 30 ans. Porter un sac à dos de 25 kg demande beaucoup de force et d'énergie. 
L'avant dernière fois que je l'ai fait, c'était pour aller dans la forêt d'Iraty et j'en ai bavé. Après trois heures de marche en monté, on a qu'une envie c'est de trouver un lieu pour établir son campement. Mais quand on ne trouve pas, ce n'est pas facile entre minimiser ses efforts parce qu'on ne sait pas combien de temps ça va durer ou les amplifier pour trouver au plus vite.
Deux campements : le premier n'en pouvant plus se fait dans une clairière au détour d'un chemin. Le lendemain matin, départ accéléré avec le passage d'un troupeau de chèvres et de boucs passant autour de ma tente et perché sur une branche en attendant leur éloignement. Et pour le deuxième, un très bel endroit magique et surréaliste à la découverte d'espaces inconnus, des lisières de forêts verdoyantes d'où flottent à leurs pieds des nuages constants comme des vapeurs, mais sentant une présence ou plutôt un regard, la sensation d'être épié. 
En arrivant et en explorant le premier jour, je tombe sur un aigle immense qui s'envole à mon arrivée en haut d'une colline. Deux mètres entre nous. Magnifique mais impressionnant. Le message, c'était de partir de là.
Puis des bruits de gros animal dévalant la colline et venant renifler mon campement chaque soir toujours un peu plus près. Je sais par expérience que ce n'était ni un cervidé ni un sanglier. J'ai préféré écourter le séjour.
C'est une fois également, sur la magnifique randonnée du Lurien que j'avais installé ma tente aux abords de la forêt. Le soir même, un puissant orage éclate. Je suis né dans les Landes et les orages là-bas sont très forts. À deux pas de l'Atlantique, les éléments se déchaînent. Mais là en montagne, dans un cirque encaissé, l'orage est de toute violence, avec un bruit intensifié, assourdissant.
L'éclair et le son sont synchrones, ce qui veut dire que l'orage est au-dessus. Ce soir là j'ai prié. Mais plus encore quand j'ai entendu des bruits lourds autour de ma tente et des reniflements. Je me suis mis en méditation avec mon poignard à portée de main. 
J'ai peu dormi et suis reparti dès le lever du jour. J'étais sûr que c'était un ours. D'ailleurs, c'est cette nuit là que j'ai intégré ses énergies totem.
La dernière virée avec un sac à dos ça a été avant la naissance de ma fille. Cette fois-ci de l'autre côté de la France, dans les Alpes-de-Haute-Provence. 
Après une randonnée, je trouve un endroit sympa où bivouaquer. Je m'installe pour le premier soir sous un grand chêne, mais je m'y trouve trop exposé. Le lieu est chouette mais quelque chose ne va pas. Je décide de trouver un autre endroit et monte plus haut. Je trouve des ruines sur un flanc de montagne. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que j'y serais à l'abri.
J'explore alentour et trouve une carcasse de sanglier encore odorante. Des loups.
Je barricade les ruines et me protège au maximum pour la nuit. J'ai prévu de rentrer dans une semaine car à cet endroit personne ne passe et je m'y suis fait déposer. Aucun transport. 
Chaque nuit, des bruits deviennent de plus en plus forts. Le jour je me sens observé et pas à l'aise.
Le jour du départ, je le fais en courant. Sur la route, j'attends trois heures avant que quelqu'un ne passe. L'homme qui m'a conduit à une gare ensuite m'a confirmé : " tu es fou, tu as failli te faire bouffer, y a des loups ici ! ". Message : arrêter de vouloir s'enfuir dans la nature pour réchapper à la réalité. La nature, c'est elle qui nous trouve.
Quelques années plus tard, après avoir intégré les énergies sanglier ici, les oiseaux se manifestent à moi depuis un moment sur ma route, sur chaque chemin. Ils me disent de ralentir, plus profiter de la vie. Mais j'ai beaucoup moins de temps qu'avant.
Aujourd'hui ce sont eux qui viennent me réconforter par cet hiver et m'apporter des messages. Il n'y a plus de fuite cette fois, je vis en ville. Quoique... quelque part je fuis les difficultés de cette ville car ce n'est pas vivable pour moi, mais suis obligé d'y rester. Ou peut-être qu'en vérité, maintenant c'est l'inverse, c'est ma nature que je fuis... (parce qu'elle est incompatible avec la société humaine notre vraie nature).
Ils viennent à moins d'un mètre. Ce sont des petits rouges-gorges. Il y en a deux ou trois. Je leur ai acheté des graines. Apparemment c'est ce qu'ils me demandaient. Ça me fait du bien de les voir car la vie ici n'est pas facile. Ils sont des signes de la vie, des messages de vie et ils me réclament.
Alors je vais bien m'occuper d'eux, qui me demandent donc de bien m'occuper de moi. Car les rouges-gorges s'ils ne trouvent pas à manger l'hiver, meurent.

23 janvier 2023

Bientôt la fin

19 janvier 2023

Le froid


Voilà une bonne semaine que les températures sont bien descendues. Il faut rester actif et bouger encore plus. 
Sport le matin et marche ensuite. 
Le soir, se faire un repas chaud. Plus trop le temps de traîner dehors ensuite. Les mains et les pieds sont gelés malgré les squats et les pompes. Vite, dans le sac de couchage avec la couette hiver par-dessus et la grosse couverture polaire au-dessus. Là, y a plus d'hiver qui tienne. Jusqu'au matin... Repas rapide avec début de footing short tee-shirt les mains dans les poches, à l'assaut du Mont Chauve. 
Étape de vie à la militaire et souvenirs du 9ème RCP.
Le lendemain matin, c'est tout blanc. Mais il s'agit de la grêle tombée cette nuit. 
J'ai finalement ressorti les gants et le bonnet, ça va bien mieux. 

Soupe de légumes chaude, le top

30 décembre 2022



24 décembre 2022

Festin


Le repas de Noël que j'ai choisi.
Rien envie d'autre. Galette de soja à la provençale. C'est plutôt bon.
Il faut remercier pour ce qu'on a. D'autres n'ont rien et en sont malheureux. 
À midi après le sport, un régal avec un bon avocat, entre autre, et un jus 100% multifruits.
Il est 21h25, une méditation et je vais me coucher. 
Le soir, ma vie c'est le top.

Être dans le bien-être est facile et sans effort, ça ne demande rien.
Être dans le mal-être est difficile et demande des efforts, voire beaucoup.
La société humaine a choisi d'en faire beaucoup pour y être et à inverser complètement les notions de réussite, pour la simple et bonne raison qu'elle est un échec sans le savoir. Ainsi pour elle, sa réussite c'est de prospérer dans ce sens, en en faisant toujours plus.
Dans trop d'agitation, le mental est instable, hors contrôle, il crée de la souffrance par ses propres pensées et est attiré par de la mauvaise nourriture (ce sont des efforts). Déconnecté, le virtuel est devenu la Vie ou le Dieu, alors qu'il est la Mort, entraînant l'humanité dans la robotisation (et c'est un libre arbitre). Le virtuel, c'est aussi la télé et le téléphone. C'est pourquoi, il y a le corps vide à la vaccina 5jets (iaconnecté et déconnactable).

Réussir, c'est aussi pouvoir se faire un repas de Noël ou du Nouvel An comme ça, froid, seul dehors, et apprécier complètement, en étant dans le présent, sans défaillance mentale. C'est-à-dire, sans se faire souffrir par des pensées. 
Réussir, c'est aussi vivre dans la nature, y retrouver sa vraie nature, par conséquent redevenir civilisé et finalement s'apercevoir qu'on a besoin de rien.
On peut n'avoir rien et en être malheureux, ou avoir rien et être satisfait, ou apprécier le peu et trouver que c'est grand.
Sans effort, c'est le bien-être. Mais comme la rivière, comme l'arbre, il doit y avoir mouvement.
Manger mal, fumer, boire, penser mal, les écrans, trop faire, c'est faire des efforts pour souffrir, pour le mal-être. Et quand on souffre, on est dans le faux. Pourtant, c'est l'hymne de la société humaine. 
Alors il vaut mieux se faire un festin comme ça, dehors avec la vie, que des plateaux repas devant une télé sans plus rien apprécier vraiment, et finir dégoûté du trop.

13 décembre 2022

Force tranquille


Les secrets de l'état parfait même dans une vie imparfaite sont une question de maturité, de compréhension et de transformation. Cela se fait tranquillement.

5° degré à l'extérieur 18h30. Il fait bon après 4h dehors. Je mets de temps en temps les mains dans les poches. Mes pieds sont froids et humides. Mais je ne sens rien, que de la chaleur à partir du centre.
Depuis plus de 6 mois, j'ai fait venir beaucoup de force en plus. Comme un combattant mma. J'ai toujours gardé l'entraînement para. Ainsi le corps reste chaud. Ici, c'est ce qu'il faut, pour la pratique mais aussi pour la victoire dans cette ... de matière artificielle.
Comme chaque matin, je cours en short tee-shirt, qu'il neige ou qu'il pleuve, au Canal de Gairaut. Le corps a bien plus de puissance et de résistance qu'on l'imagine. Et l'esprit bien utilisé fortifie le corps. Venant des Pyrénées-Atlantiques, où il pleut 6 mois de l'année, je suis habitué au froid et à la pluie. 
J'aime voir les fumées de chaleur que produit ce corps dans le froid après 1h de course et le bien-être que cela procure ensuite. 
Je dis bonjour à quelques habitués. Mais ceux qui veulent me saluer, c'est avec plaisir.
Pour ma part la pratique, je la développe dans le pdf de la Pratique RD.
Trois points essentiels : sport, méditation, nourriture. Mais il n'y a pas que ça.
Et les trois meilleurs alliés dans la vie :  humour, nature et soleil.

Il faut se renforcer pour passer l'hiver dehors.
Et quand on a froid, il suffit de faire des squats, des pompes ou du gainage et on a chaud en 2 minutes. Même la méditation réchauffe.

09 décembre 2022

Depuis la fenêtre


Vue depuis l'intérieur de la tente après une nuit entière de pluie. J'attends une accalmie pour rejoindre ma voiture à 20 minutes de marche.

Non identifié à la condition matérielle extérieure, ma condition matérielle est en moi. C'est vivant et changeant, depuis un point fixe où l'étendue énergétique opère dans les zones de besoin et de remplissage à 360° sphériquement pour la conquête universelle du point fixe.
Il est également largement mieux de dormir tranquille dans la nature, qu'entouré de bruits, d'ondes électromagnétiques et dans des habitations déconnectées de la Terre, entre 4 murs comme un prisonnier.
Bien sûr, quand on a des enfants les choses ne sont pas pareilles. Il leur faut du confort, de la chaleur, de quoi cuisiner pour eux etc. Alors on peut y amener de la joie dans ces endroits. 
Bien entendu, pour pouvoir accueillir ma fille, j'aurai une de ces habitations, qu'on essayera d'embellir. 

Réussir chaque jour.
Conquérir tranquillement la Matière avec force constante. 

04 décembre 2022

Le message était le coussin

Certaines choses se révèlent parfois au bout d'un certain temps, toujours quand le fruit est mûr. Et l'on peut dormir sur ces choses qui ne demandaient qu'à offrir leur message révélateur. 
Un livre "La méditation m'a sauvé" m'amène à reconsidérer mon expérience, comment elle est vu. Une prise de conscience fait basculer l'état et ouvre la voie. Alors machinalement, je soulève la fine couverture repliée pour regarder à nouveau le titre du livre en dessous qui surélevait ma tête. Oui c'est bien ça : Sur les traces de Siddharta. Et j'y dormais dessus depuis 2 ans. 
La vie me montre que qu'importe l'expérience, l'évolution suit son cours et que c'est la bonne voie. Tel que Siddharta connaît l'expérience de la richesse et de la pauvreté avant de s'illuminer dans la voie du milieu, je fais une expérience aussi riche dans ce qui est traversé et qu'il faut garder confiance. Tout est juste et parfait.
La société matérielle vécue d'en dedans entraîne à penser et se comporter comme autrui. Si l'on ne suit pas la "norme" ou bien qu'on ait peu de moyen, qu'on vit en marge, alors on finit par se juger et se qualifier de noms que porte cette société sur les marginaux, exclus ou rebelles. Mais il n'y a rien de tout ça. On n'est pas ça. Au contraire, un chemin hors des sentiers battus est exemplaire. Trouver seul sa voie. Persévérer dans ce qui est le mieux pour soi. 
Ma vie dehors a été riche, puissante, difficile, pleine de leçons, de force, de courage mais aussi de désespoir, d'apitoiement et de misère. J'avais perdu la foi. Il m'a été trop dur de tenir encore et encore. Trop dur de porter mon sac, de marcher sous la pluie, de rentrer seul le soir, d'affronter trois hivers, de conduire tous les jours dans cette ville, de ne plus avoir ma fille auprès de moi, de parfois compter mes pièces pour m'acheter du pain etc. Mais ça c'était avant. 
Oui cela m'a bien souvent été trop dur à vivre chaque jour. Alors doucement la conscience est descendue dans le moi-inférieur jusqu'à que je me redresse à nouveau.
Puis on tombe sur des gens qui nous font du bien au cœur, on croise des fleurs magnifiques aux senteurs envoûtantes, on est réchauffé par le soleil et sa lumière majestueuse accompagne la journée. On se fait un régal de fruits sauvages ou bien c'est le rire des enfants qui soulage et transforme.
Vient un temps alors où tout change. Ce n'est plus la misère, ce n'est plus l'exclusion, la pauvreté ou la peine. C'est vécu autrement, d'une façon positive, d'une façon reconnaissante et gratifiante. Ce n'est plus rejeté ou méprisé, c'est accepté avec grâce. Et dans ce dénouement, je rends hommage pour tout ce que j'ai, tout ce que j'ai pu vivre, tout ce qui m'entoure et les gens que j'ai rencontré.
Un rendez-vous ce matin au Centre de domiciliation et tout est parfait. Finalement il m'a fallu sortir de mon vrai soi pour vivre une expérience qui fait évoluer mon vrai soi.
Dans la réalité la pauvreté extérieure n'existe pas. Même avec une tente pour toit je suis riche. Et je sais que cette expérience, comme toutes les autres, me servira pour plus tard.

17 novembre 2022

3 Hivers


L'hiver s'en vient. Le troisième dehors. Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir. Ce n'est pas destiné à tout le monde. Au delà des apparences, cette expérience est très haute, tant symboliquement qu'évolutivement.
Non pas que la vie au campement soit dure en soi, c'est tout ce qui est vécu à côté. 
Non pas non plus que la vie soit paisible, à marcher tranquillement en ville ou dans la nature, à contempler les arbres ou les oiseaux. Ce n'est pas le cas. Ça a été vécu par le passé mais sûrement que je devais rattraper le temps perdu dans la grande agitation, là où il n'y a plus le temps d'apprécier le temps, dans la grande matière dense et sa conquête.
C'est tout ce qui a été traversé jusque là et la force qu'il y faut pour tenir, pour ne pas que le moral dégringole, pour ne pas perdre pied et ça été le cas car je n'avais pas la connaissance de ça, de cette maîtrise, pas le savoir de la finalité de l'histoire.
On ne peut parler de choses que l'on n'a pas expérimenté. De même, qu'on ne peut pas aider autrui de la manière la plus efficace sans avoir vécu ses problèmes et en être sorti.
J'ai goûté à la misère en plein nez, parce que la densité de la matière où je faisais mon expérience a été trop dure à vivre pendant 4 ans, avec 2 années dehors. Et je me suis jugé, n'arrivant pas à réussir dans cette misère matérielle que j'appelle la ville ou société humaine, j'ai fini par croire que c'était moi qui la vivait. Alors que de savoir se débrouiller avec peu, savoir vivre dehors est tout simplement riche et grandiose, pour peu que l'on fasse attention à ce que l'on fait, et encore faut-il avoir impérativement son campement dans la nature. Un savoir faire toujours amélioré depuis 2008. Merci pour ça. 
L'hiver approche, les jours de pluie sont des jours de galère, mais à présent il n'y a plus de baisse de moral car je reste centré et focalisé sur un objectif et ne laisse plus la place au moi-inférieur, qui lui aussi, et d'une façon très utile pour la suite, a été assez expérimenté. 
Là où ça a été le plus dur, indirectement ma fille m'a fait tenir. Sans elle, il y a longtemps que je serais retourné dans ma région : les Pyrénées Atlantiques. Beaucoup plus verdoyant, avec une nature plus luxuriante, plus énergétique et beaucoup moins peuplé, beaucoup plus calme, serein et peu électromagnétisé en comparaison. On peut s'y ressourcer et s'y régénérer nettement mieux. 
Mais la vie m'a envoyé ici. Et j'ai compris pourquoi. J'ai mis 1 an à m'y faire à Nice tellement c'était dur au début. Je crois finalement que je ne m'y suis toujours pas fait. Toutefois, cette ville m'a appris des choses et m'a donné force, ancrage et un amour bien plus grand.
C'est dans l'aide à la personne que j'éprouve le plus de bien-être actuellement. Quand on aide quelqu'un à qui ça fait vraiment du bien, on sent son retour et appréciation envers soi, on se sent utile. 
Il est cependant difficile de se comporter en machine. Quarante-cinq kilomètres par jour en moyenne, même le dimanche, à peu près 3h dans ma voiture au quotidien, toujours à bouger, toujours à avoir quelque chose à faire, j'y mange dedans tous les midis, parfois le soir mais rarement, et me soucier d'avoir assez d'argent, bien m'occuper de ma fille qui passe en priorité...
Or à présent, l'état d'esprit est centré sur la réalité, en paix, vers du meilleur.

"Yopopop les loulous, c'est papa ! Attention attention, je rentre à la maison, on me laisse passer, yopopop, yopopop !" 
Ça c'est la phrase que je dis fort en rentrant le soir au campement quand il fait nuit tous les 15 mètres, en claquant des mains pour prévenir les sangliers. Parfois, ça grogne dans les bosquets sur les côtés. La nuit, il y en a plein.
Je me disais à un moment que j'en avais marre de retrouver cette misère, tous les jours. Mais ce n'est pas le campement en soi la misère, c'est cette difficulté à subvenir aux besoins matériels sur ce monde, cette ville, ces sociétés humaines. Des besoins matériels d'une société malade et déconnectée de tout, qui impose sa marche à suivre à tous, où la vie est devenue un produit de consommation, un objet, car l'humain en devient un aussi, alors il traite la vie de même. 
Par chance évolutive, j'y ai fait une fille. Obligé d'y rester. Conquérir la matière était une continuité de mes envies. Une suite logique. Car bien entendu, il est question de conquérir sa propre matière, diviniser son corps. J'y étais arrivé dans la nature 13 ans plus tôt, ici je ne pensais pas que ce serait aussi dur, que je m'y perdrais autant, même pas comme Adattreya. Non non, c'était bien plus dur. Et j'écrirai bientôt la suite d'Adattreya, la suite de Choisir d'être Vie, et un livre sur la Méthode Robdar, quand je serai sorti de cette grande et ultime épreuve, et qu'encore une fois, ça devienne une victoire. 
Car ce qu'on vit, là où on le vit, est une question de puissance évolutive. Y a des paliers de réalisation, des ouvertures à des moi plus grands ou universellement plus vastes, et ça peut être sans fin. Même la conquête du bas est sans fin, car tout part du centre. L'évolution est concentrique, non pas verticale et encore moins uniquement vers le haut. 
La matière expérimentée correspond aux chakras. Ceux-ci grandissent tout le temps, ainsi la puissance de la matière expérimentée.
De ce fait, la matière change tout le temps en fonction de ce qui est fait ou non dans les chakras et de leurs étendues universelles. Et ce n'est pas une question de démonstration extérieure dans l'abondance de biens mais de réalisations intérieures. 

Pour conclure, la misère matérielle n'est pas liée à la pauvreté ou richesse matérielle extérieure, c'est le fait de l'être ou pas à l'intérieur de soi. 
On peut être soit disant pauvre et très riche. Et qu'est-ce qu'être pauvre ? Est-ce que les sadhûs ou les moines s'intéressent à cette question ? Ça ne les concerne pas. Il n'y a que dans des sociétés qui prennent la vie pour un objet de consommation qu'il y a ces étiquettes et identifications.
En acquérant la richesse matérielle intérieure, on sort de tout ça. Et c'est cela la seule chose qui reste pour sa propre évolution : comment on a fait évoluer sa propre matière, en faisant avec ce qui est là à l'extérieur. Alors les biens extérieurs n'ont plus vraiment d'importance. On dépasse ainsi sa condition. Et c'est en n'en étant plus affecté, qu'on vainc l'épreuve. 
Le but n'est donc pas la réussite matérielle, mais le cap vers son moi-supérieur dans la matière, qui y apporte ainsi sa réussite.
On se doit de réussir en étant soi, pas en faisant du mimétisme.
Et la création commence avec ce que l'on met dans son corps.

Chaque matin avant de partir en ville

11 novembre 2022

Campement

(Visiblement, cette vidéo ne marche qu'avec son mode plein écran)

Comme l'est mentionné dans les autres articles, campement établit depuis décembre 2019. Plus de 2 années à y dormir la nuit.
Peu d'oiseaux, deux écureuils, quelques scorpions et beaucoup de sangliers. 
Les énergies du sanglier : fort ancrage, harmonie avec les lieux/la nature, furtif, obstiné, protecteur, sociable et sauvage à la fois, va droit devant, atteint toujours son but et c'est aussi un gardien. 


La vie ici : nature pour la nuit, sport le matin, travail et déplacements en ville, ma fille, et retour au campement le soir.




05 novembre 2022

Campement dec 2021 nov 2022







01 novembre 2022

Campement Nice décembre 2021 - février 2022

2eme session

31 août 2021

Recommandations campement/ermitage

Faisant des campements dans les forêts et en montagne pour des retraites spirituelles en solo de 7 à 15 jours en général et parfois jusqu’à 1 mois, de 2008 à 2020, je donne ici tous les conseils que j’ai pu acquérir au fil de toutes ces années. J’ai également vécu sans domicile deux ans dans une tente en pleine nature, ce qui a contribué à enrichir mes connaissances en “survie” ou se débrouiller seul en pleine nature.

PS: pour ma part, je ne coupe jamais d’arbre, j’utilise une tente, bâche, corde etc (tout sera détaillé).

Voici les indications pour le campement et le matériel nécessaire, voire indispensable à se procurer pour plusieurs jours en totale immersion.

  • Le campement se fait toujours sur terrain plat (prévoir une envergure de 4m x 3)
  • Il faut qu’il y ait suffisamment d’arbres autour. Aucun campement en totale immersion sur plusieurs jours ne se fait à découvert
  • Voir si les arbres sont costauds, qu’aucune branche ne peut casser au-dessus du campement
  • Nettoyer le sol des branches, cailloux et feuilles mortes avant d’installer la tente
  • L’idéal est de trouver deux gros arbres qui feront office de soutien bâche au-dessus et au milieu de la tente en y tendant une paracorde de 8 à 15m. Les autres extrémités doivent être accrochées à d’autres arbres ou à défaut grosse pierre bien lourde.

 


Matériel :
  • 1 tente 3 saison minimum assez légère et avec moustiquaire
  • Campement non loin d’une source d’eau (ex rivière, cours d’eau, ruisseau propre), mais à plus de 100 mètres
  • Bien repérer le nord et le sud par rapport au campement
  • Sac de couchage -23° l’hiver, -5° l’été
  • L'hiver, avoir 3 couches : un bon sac de couchage, une couette hiver au milieu, et au-dessus une grosse couverture polaire. 
  • Prendre suffisamment de paracorde (4 cordes pour un total de 60m minimum). Faire un noeud à l’extrémité des cordes coupées
  • Prévoir 2 bâches kaki ou camouflées nature suffisamment grandes et résistantes (2 de 4m par 3)
  • 2 gourdes pour boire et purifier l’eau (en inox 1 litre et 2 litres)
  • 1 à 2 gourdes de cycliste pour uriner la nuit sans sortir de la tente
  • Impératif : une scie pliante, un bon couteau et une petite paire de ciseau
  • 1 bon filtre à eau (voire 1 autre modèle en plus différent)
  • 1 bidon 5 ou 10 litres
  • 1 douche solaire 10 litres avec mousqueton (emplacement de la douche solaire à 10 m minimum du campement à cause des moustiques
  • 2 savons (un pour hygiène corporelle et l’autre pour laver le linge style gros bloc savon de marseille), dentifrice, brosse à dent, coton tige, tire tique, pince à épiler, coupe ongle, grande serviette de bain
  • 8 pinces à linge
  • 1 bon tapis de sol épais
  • Impératif : 2 lampes (une frontale et une à main, prévoir assez de piles neuves)
  • Sous vêtements 100% coton pour dormir l’hiver
  • Affaire de rechange (x 7) + bon pantalon résistant nature kaki et bermuda
  • Un petit sac à dos pour les balades, avec boussole, gourde, filtre à eau et couteau toujours dedans
  • K-way (bas et haut)
  • Bonnes basquettes de randonnée
  • Veste polaire kaki servant aussi d’oreiller
  • Kleenex et pq (plusieurs paquets et rouleaux)
  • 2 sacs poubelles (40 litres, pour les détritus et le linge sale)
  • 1 quart + 1 cuillère + couvert militaire + casserole inox + combustibles et briquet
  • 1 ou 2 livres + carnet de note et stylo
  • Nourriture : 1 sac de 500g lentilles, 500g riz et 500g pâtes qui cuisent le plus vite, fruits, céréales ptit dej, barres de céréales, sachets légumes à manger chaud ou froid, sachets soupes pour l’hiver, tisanes et ce que vous voudrez en plus.
  • Batterie de secours pour téléphone style rawpower pouvant recharger le téléphone jusqu’à 7 fois (mais l’immersion dans la nature veut dire ne pas être sur son téléphone, seulement pour urgence ou dire que tout va bien).
  • Livre de poche sur plantes sauvages et baies comestibles avec photos détaillées (si possible faire stage avant). Être extrêmement prudent. Dans le doute ne pas toucher.

Recommandations :

  • Faire un trou dans le sol de 40 cm pour les gros besoins à un minimum de 30m du campement. Prévoir espace moins loin pour uriner hors des chemins de passage (min 20m, toujours au même endroit, à part en montagne…)
  • En forêt ou montagne, s’aventurer en cercle concentrique autour du campement en visualisant des repères pour se familiariser avec les lieux petit à petit jour après jour avant d’aller d’autre loin
  • En montagne, le sac de nourriture doit être accroché à un arbre à 4 m au-dessus du sol et pas exposer au soleil et à bonne distance du campement (ne pas manger au campement). Les détritus doivent être soigneusement emballés dans sac plastique et placés également en hauteur. Pour cela, balancer une paracorde au-dessus d’une grande et haute branche, accrocher le sac et tirer l’autre bout de la corde pour le monter. A bonne hauteur, faire un noeud facile à défaire autour de l’arbre
  • En option, avec l’autre bâche prévoir espace pour pouvoir se tenir debout à l’abri et/ou coin cuisine/salle de bain
  • Ne pas faire de feu ! (à part pour se faire repérer)
  • Repérer au fil des heures et des jours où est le soleil par rapport au campement. Intégrez le temps que vous avez lorsqu’il va se coucher. Sous les arbres aux feuillages denses on n’y voit plus rien surtout sans lune. Rentrez au campement avant que le soleil se couche. Il en est de même en montagne où le brouillard peut arriver d’une minute à l’autre. Sachez toujours où vous êtes et dans quelle direction est le campement. Utilisez vos repères
  • Munissez-vous d’un bon bâton
  • Regarder toujours dans ses chaussures avant de les mettre le matin. Retournez les et tapez dessus
  • Ne pas sortir de sa tente ou cabane en laissant les portes ouvertes. Même dedans, n’ouvrez que le haut jusqu’à la moitié de la hauteur tente
  • Ne jamais se gratter après avoir été piqué par un insecte.
  • Respectez la nature et ramassez vos détritus. Laissez l’emplacement sans trace, net et propre
  • Ne pas s’installer sous un arbre mort, ni sous un chêne, marronnier, châtaignier, noyer. Pareil pour la douche.
  • Ne jamais s'aventurer la nuit hors du campement sans y mettre une lanterne.
  • L'hiver mettre ses chaussettes au fond du sac de couchage la nuit pour les sécher et les réchauffer
Astuces : il y a de l'eau potable dans tous les cimetières et parcs pour enfants et des prises électriques dans toutes les églises et cages d'escaliers.

15 mars 2021

Un an dans une tente

Le 20 décembre 2019, après une séparation et parce que mes activités pro en tant qu’auto-entrepreneur ne m’ont pas permis d’en vivre, j’ai connu une année de vie sans domicile. J’ai dû rester à Nice car j’y ai une petite fille de 2 ans que j’aime énormément.

Je ne me considérais pas comme sans domicile, car la nature est chez moi. Je fais des campements dans les forêts depuis 2008 pour des retraites spirituelles de 4 à 15 jours plusieurs fois par an. J’en ai fait partout dans le sud de la France jusque dans les montagnes. Mais cette fois-ci, le temps m’a paru assez long.

Mon principal souci était ma fille. J’ai pu la voir quasiment tous les jours, en fin de journée. Puis, il y a eu l’hiver. le froid, certaines fois la faim, les scorpions et les sangliers, mais j’étais bien, j’avais confiance et suivais mon chemin tranquillement.

Cependant avec l’hiver, et au bout de tant de temps, rentrer à ma tente le soir me pesait. La chaleur humaine me manquait. Mon quotidien était sport, méditation, nature, lecture, introspection, prises de conscience, changements intérieurs et voir ma fille.

Puis, le 1er septembre 2020, j’ai fini par trouver un travail qui me plaisait, dans l’aide à domicile. Je me suis occupé de personnes âgées et handicapées et ça m’a fait du bien, ainsi qu’aux personnes à qui je rendais service. Ça a été le tremplin pour changer de vie à nouveau.

Le 27 janvier 2021, j’aménageais dans un petit studio. Je laissais mon campement en place car je savais très bien que je dormirais toujours mieux en pleine nature, mais aussi à cause de ce qu’il se passe par rapport au Covid, je n’ai pas confiance de vivre en ville. La transition prendra deux semaines, puis je finis par apprécier ce nouvel endroit.

Je retourne cependant dormir au campement 1 à 2 fois par semaine, il y a de bien meilleures énergies sous les arbres, loin des ondes électromagnétiques. Alors pour ce studio, je me suis procuré de belles plantes qui produisent de l’oxygène et nettoient l’atmosphère ainsi qu’un cristal à la fenêtre qui réfléchit la lumière du soleil. Il ne manque plus qu’une belle géode d’améthyste et un cristal de roche de bonne taille.

Malgré tout, je ressens toujours un certain mal au cœur quand je pense à ma fille. Je l’aurais aimé avec un papa et une maman qui s’aiment, autant présent l’un que l’autre pour elle. Je ne voulais pas reproduire ce que j’avais vécu (des parents séparés, l’absence du père)… Je fais de mon mieux et ferai toujours le plus que je peux pour elle et en fonction des dispositions de sa maman. J’éprouve de la tristesse en début de soirée quand je la laisse et de ne pas pouvoir l’embrasser le soir avant qu’elle s’endorme, mais fais en sorte de ne pas y penser.

J’arrive à ma tente en garant ma voiture bien plus bas tout d’abord, devant des habitations. C’est une impasse qui mène à un grand parc de plus de 500 hectares. Je marche 15 minutes pour y arriver, par un passage secret que peu connaisse ou emprunte, pour tout dire quasiment personne. Mais en premier lieu, je remplis ma gourde de 2 litres à la fontaine. Puis, je traverse un bel espace de pins que j’affectionne particulièrement et suis ensuite un petit chemin dans la nature, avant de trouver ce fameux passage. Souvent le soir avant de rentrer, je regardais les étoiles et continuais mon chemin en me remplissant de bonnes énergies, car les journées en ville ne sont pas faciles et en manquent cruellement.

Avant les pluies de l’hiver, j’ai creusé des petites rigoles autour du campement pour que l’eau de pluie s’évacue bien. Depuis 2010, j’ai toujours une bâche au-dessus de la tente, 4m sur 3 c’est idéal. Ça fait un toit en plus qui protège, permet de faire sécher du linge et aussi de manger à l’abri hors de la tente. J’ai trouvé dans un coin poubelle, une petite table en bois et une chaise que des gens jetaient. C’était parfait. J’ai adoré manger dehors tous les soirs dans les sous-bois.

À présent, place aux photos.

Voici ma tête le 20 décembre 2019, avant de relaisser pousser la barbe comme de 2009 à 2014, et dans ma 1ere voiture : une Peugeot 106 qu’on m’a gentiment donné. J’y dors les premières nuits, mais c’est impossible, trop étroit, et je dérange.
1er campement, j’en change au bout d’1 mois (trop repérable).
 
 2eme campement, bien plus loin


2eme campement, les sangliers viennent toutes les nuits, obligé de barricader l’arrière et les côtés
 
 2eme campement et 1er scorpion… dans la tente ! (5 au total)
Vue dehors depuis l’intérieur de la tente
 
Je donne à mangé à une petite souris qui vient me voir toutes les fins de journée, mais elle pique mon savon en douce… Je le mets en hauteur et il disparait.
J’y passais tous les jours
L’été 2020, toujours des méditations régulières

3eme campement (celui qui a duré le plus longtemps)
La vie en pleine nature, c’est quand même le top
 Le soir. Je ne fais jamais de feu dans la nature, je n’aime pas brûler la terre et laisser une trace moche sur le sol. J’ai de quoi faire chauffer la nourriture s’il le faut. En plus, un feu c’est parfait pour se faire repérer.
 Un ptit repas

Le coin salle de bain, avec un bidon de 20l d’eau, attaché à une paracorde dans l’arbre pour les douches
Je me suis procuré de la farine pour faire des galettes mais ça met plus de temps à cuisiner et nettoyer qu’à manger… ça dépanne en tout cas. Mais je préfère la bonne vieille méthode : faire cuire des pâtes, du riz ou des lentilles (de temps en temps)
 
 Noël arrive. 1ere fois que je ressens le besoin de décorer un campement
 
Période nostalgique mais pleine de bonheurs et place au renouveau. Un mois après, cette expérience est finie, merci la vie

Toujours avoir confiance en l’univers et en sa force intérieure, marcher la tête haute, sourire à la vie

 

J’ai écrit cet article pour témoigner de cette expérience de vie, mais aussi pour toutes les personnes en détresse qui vivent dans la rue ou perdent leur travail etc. Il y a toujours un moyen de s’en sortir et des gens qui ont vécu pire que soi et même depuis la naissance et trouve ça normal. On peut être heureux avec presque rien, en vivant de peu.
L’important est l’état intérieur, la foi, les pensées positives, l’état créateur, se persuader d’un meilleur, le voir et se diriger vers lui. Ensuite, faire en sorte d’avoir du lien social, ne pas s’isoler complétement et en profiter pour travailler sur soi. Avoir une activité physique ou en prendre une et une activité intellectuelle liée au bien-être, développement personnel.

Il n’y a pas le temps de s’ennuyer ou se morfondre sur soi-même quand on s’occupe de soi. Et il faut savoir qu’il y a des aides partout. Il suffit de bien voir, bien chercher et se renseigner et garder le cœur ouvert à la bonté humaine, car elle y est malgré les apparences. Les aides sont partout, mais elles sont proportionnelles à l’aide que l’on apporte à soi-même.

Les expériences qui peuvent paraître difficiles ne doivent pas être vécues comme une punition, mais comme une chance de la vie d’en saisir l’essence ou de ce qui nous aurait échappé. De se retrouver dans un tournant inéluctable de son existence pour accueillir du nouveau, faire le bilan et se recueillir.
Dans ce qui pourrait s’apparenter à un vide, il y une multitude de choses qui demandent à être intégrées, en accueillant simplement ce qui se présente chaque jour. Ce vide devient alors un plein et on accède à une partie plus grande de soi-même, une meilleure version.

Il est impératif ensuite, après s’être retrouvé, d’être créateur et/ou d’offrir ses services, tout en travaillant sur son bien-être et développement personnel.

Cette étape, en ce qui me concerne, n’a pas été pénible, car j’y étais préparé depuis longtemps. Vivre de peu, la marginalité, l’ascétisme, les retraites en forêt avec campement, sont connus et appréciés. Ce qui demande le plus à l’être humain, au final, c’est se guérir, qu’importe la situation, l’environnement ou le confort. C’est comment il se sent avec lui-même qui va déterminer la qualité de son expérience, le travail qu’il a fait ou non en lui.
Alors évidemment, quand on est dépourvu d’un cheminement de développement intérieur, il faut demander de l’aide ou se prendre en main radicalement. La méditation et la lecture spirituelle pourront grandement aider, accompagnées par les énergies réparatrices de la nature. Prendre soin de soi consiste aussi à nettoyer son corps avec une alimentation saine. Tout cela, permettra de créer un changement positif et une nouvelle vie plus belle.

Voir article Recommandations campement/ermitage

Lien vers mon autobiographie initiatique : https://www.amazon.fr/dp/1092154256/