Progresser plus rapidement dans son évolution
Aide également pour les problèmes d’ordre existentiel, ainsi que pour sortir d’un traumatisme, abus sexuel, d’un burn-out, guérir de son passé et à trouver la paix.
(13 ans de pratique)
Soulagement de maux, nettoyage du corps, ancrage, alignement, renforcement du système immunitaire, apaisement du mental et stabilité émotionnelle, déblocages de nœuds/densités, libération, déploiement de la conscience etc.
28 janvier 2023
Les signes de la vie
23 janvier 2023
19 janvier 2023
Le froid
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Soupe de légumes chaude, le top |
30 décembre 2022
24 décembre 2022
Festin
13 décembre 2022
Force tranquille
09 décembre 2022
Depuis la fenêtre
Vue depuis l'intérieur de la tente après une nuit entière de pluie. J'attends une accalmie pour rejoindre ma voiture à 20 minutes de marche.
04 décembre 2022
Le message était le coussin

17 novembre 2022
3 Hivers
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Chaque matin avant de partir en ville |
11 novembre 2022
Campement
05 novembre 2022
01 novembre 2022
31 août 2021
Recommandations campement/ermitage
Faisant des campements dans les forêts et en montagne pour des retraites spirituelles en solo de 7 à 15 jours en général et parfois jusqu’à 1 mois, de 2008 à 2020, je donne ici tous les conseils que j’ai pu acquérir au fil de toutes ces années. J’ai également vécu sans domicile deux ans dans une tente en pleine nature, ce qui a contribué à enrichir mes connaissances en “survie” ou se débrouiller seul en pleine nature.
PS: pour ma part, je ne coupe jamais d’arbre, j’utilise une tente, bâche, corde etc (tout sera détaillé).
Voici les indications pour le campement et le matériel nécessaire, voire indispensable à se procurer pour plusieurs jours en totale immersion.
- Le campement se fait toujours sur terrain plat (prévoir une envergure de 4m x 3)
- Il faut qu’il y ait suffisamment d’arbres autour. Aucun campement en totale immersion sur plusieurs jours ne se fait à découvert
- Voir si les arbres sont costauds, qu’aucune branche ne peut casser au-dessus du campement
- Nettoyer le sol des branches, cailloux et feuilles mortes avant d’installer la tente
- L’idéal est de trouver deux gros arbres qui feront office de soutien bâche au-dessus et au milieu de la tente en y tendant une paracorde de 8 à 15m. Les autres extrémités doivent être accrochées à d’autres arbres ou à défaut grosse pierre bien lourde.
- 1 tente 3 saison minimum assez légère et avec moustiquaire
- Campement non loin d’une source d’eau (ex rivière, cours d’eau, ruisseau propre), mais à plus de 100 mètres
- Bien repérer le nord et le sud par rapport au campement
- Sac de couchage -23° l’hiver, -5° l’été
- L'hiver, avoir 3 couches : un bon sac de couchage, une couette hiver au milieu, et au-dessus une grosse couverture polaire.
- Prendre suffisamment de paracorde (4 cordes pour un total de 60m minimum). Faire un noeud à l’extrémité des cordes coupées
- Prévoir 2 bâches kaki ou camouflées nature suffisamment grandes et résistantes (2 de 4m par 3)
- 2 gourdes pour boire et purifier l’eau (en inox 1 litre et 2 litres)
- 1 à 2 gourdes de cycliste pour uriner la nuit sans sortir de la tente
- Impératif : une scie pliante, un bon couteau et une petite paire de ciseau
- 1 bon filtre à eau (voire 1 autre modèle en plus différent)
- 1 bidon 5 ou 10 litres
- 1 douche solaire 10 litres avec mousqueton (emplacement de la douche solaire à 10 m minimum du campement à cause des moustiques
- 2 savons (un pour hygiène corporelle et l’autre pour laver le linge style gros bloc savon de marseille), dentifrice, brosse à dent, coton tige, tire tique, pince à épiler, coupe ongle, grande serviette de bain
- 8 pinces à linge
- 1 bon tapis de sol épais
- Impératif : 2 lampes (une frontale et une à main, prévoir assez de piles neuves)
- Sous vêtements 100% coton pour dormir l’hiver
- Affaire de rechange (x 7) + bon pantalon résistant nature kaki et bermuda
- Un petit sac à dos pour les balades, avec boussole, gourde, filtre à eau et couteau toujours dedans
- K-way (bas et haut)
- Bonnes basquettes de randonnée
- Veste polaire kaki servant aussi d’oreiller
- Kleenex et pq (plusieurs paquets et rouleaux)
- 2 sacs poubelles (40 litres, pour les détritus et le linge sale)
- 1 quart + 1 cuillère + couvert militaire + casserole inox + combustibles et briquet
- 1 ou 2 livres + carnet de note et stylo
- Nourriture : 1 sac de 500g lentilles, 500g riz et 500g pâtes qui cuisent le plus vite, fruits, céréales ptit dej, barres de céréales, sachets légumes à manger chaud ou froid, sachets soupes pour l’hiver, tisanes et ce que vous voudrez en plus.
- Batterie de secours pour téléphone style rawpower pouvant recharger le téléphone jusqu’à 7 fois (mais l’immersion dans la nature veut dire ne pas être sur son téléphone, seulement pour urgence ou dire que tout va bien).
- Livre de poche sur plantes sauvages et baies comestibles avec photos détaillées (si possible faire stage avant). Être extrêmement prudent. Dans le doute ne pas toucher.
Recommandations :
- Faire un trou dans le sol de 40 cm pour les gros besoins à un minimum de 30m du campement. Prévoir espace moins loin pour uriner hors des chemins de passage (min 20m, toujours au même endroit, à part en montagne…)
- En forêt ou montagne, s’aventurer en cercle concentrique autour du campement en visualisant des repères pour se familiariser avec les lieux petit à petit jour après jour avant d’aller d’autre loin
- En montagne, le sac de nourriture doit être accroché à un arbre à 4 m au-dessus du sol et pas exposer au soleil et à bonne distance du campement (ne pas manger au campement). Les détritus doivent être soigneusement emballés dans sac plastique et placés également en hauteur. Pour cela, balancer une paracorde au-dessus d’une grande et haute branche, accrocher le sac et tirer l’autre bout de la corde pour le monter. A bonne hauteur, faire un noeud facile à défaire autour de l’arbre
- En option, avec l’autre bâche prévoir espace pour pouvoir se tenir debout à l’abri et/ou coin cuisine/salle de bain
- Ne pas faire de feu ! (à part pour se faire repérer)
- Repérer au fil des heures et des jours où est le soleil par rapport au campement. Intégrez le temps que vous avez lorsqu’il va se coucher. Sous les arbres aux feuillages denses on n’y voit plus rien surtout sans lune. Rentrez au campement avant que le soleil se couche. Il en est de même en montagne où le brouillard peut arriver d’une minute à l’autre. Sachez toujours où vous êtes et dans quelle direction est le campement. Utilisez vos repères
- Munissez-vous d’un bon bâton
- Regarder toujours dans ses chaussures avant de les mettre le matin. Retournez les et tapez dessus
- Ne pas sortir de sa tente ou cabane en laissant les portes ouvertes. Même dedans, n’ouvrez que le haut jusqu’à la moitié de la hauteur tente
- Ne jamais se gratter après avoir été piqué par un insecte.
- Respectez la nature et ramassez vos détritus. Laissez l’emplacement sans trace, net et propre
- Ne pas s’installer sous un arbre mort, ni sous un chêne, marronnier, châtaignier, noyer. Pareil pour la douche.
- Ne jamais s'aventurer la nuit hors du campement sans y mettre une lanterne.
- L'hiver mettre ses chaussettes au fond du sac de couchage la nuit pour les sécher et les réchauffer
15 mars 2021
Un an dans une tente
Le 20 décembre 2019, après une séparation et parce que mes activités pro en tant qu’auto-entrepreneur ne m’ont pas permis d’en vivre, j’ai connu une année de vie sans domicile. J’ai dû rester à Nice car j’y ai une petite fille de 2 ans que j’aime énormément.
Je ne me considérais pas comme sans domicile, car la nature est chez moi. Je fais des campements dans les forêts depuis 2008 pour des retraites spirituelles de 4 à 15 jours plusieurs fois par an. J’en ai fait partout dans le sud de la France jusque dans les montagnes. Mais cette fois-ci, le temps m’a paru assez long.
Mon principal souci était ma fille. J’ai pu la voir quasiment tous les jours, en fin de journée. Puis, il y a eu l’hiver. le froid, certaines fois la faim, les scorpions et les sangliers, mais j’étais bien, j’avais confiance et suivais mon chemin tranquillement.
Cependant avec l’hiver, et au bout de tant de temps, rentrer à ma tente le soir me pesait. La chaleur humaine me manquait. Mon quotidien était sport, méditation, nature, lecture, introspection, prises de conscience, changements intérieurs et voir ma fille.
Puis, le 1er septembre 2020, j’ai fini par trouver un travail qui me plaisait, dans l’aide à domicile. Je me suis occupé de personnes âgées et handicapées et ça m’a fait du bien, ainsi qu’aux personnes à qui je rendais service. Ça a été le tremplin pour changer de vie à nouveau.
Le 27 janvier 2021, j’aménageais dans un petit studio. Je laissais mon campement en place car je savais très bien que je dormirais toujours mieux en pleine nature, mais aussi à cause de ce qu’il se passe par rapport au Covid, je n’ai pas confiance de vivre en ville. La transition prendra deux semaines, puis je finis par apprécier ce nouvel endroit.
Je retourne cependant dormir au campement 1 à 2 fois par semaine, il y a de bien meilleures énergies sous les arbres, loin des ondes électromagnétiques. Alors pour ce studio, je me suis procuré de belles plantes qui produisent de l’oxygène et nettoient l’atmosphère ainsi qu’un cristal à la fenêtre qui réfléchit la lumière du soleil. Il ne manque plus qu’une belle géode d’améthyste et un cristal de roche de bonne taille.
Malgré tout, je ressens toujours un certain mal au cœur quand je pense à ma fille. Je l’aurais aimé avec un papa et une maman qui s’aiment, autant présent l’un que l’autre pour elle. Je ne voulais pas reproduire ce que j’avais vécu (des parents séparés, l’absence du père)… Je fais de mon mieux et ferai toujours le plus que je peux pour elle et en fonction des dispositions de sa maman. J’éprouve de la tristesse en début de soirée quand je la laisse et de ne pas pouvoir l’embrasser le soir avant qu’elle s’endorme, mais fais en sorte de ne pas y penser.
J’arrive à ma tente en garant ma voiture bien plus bas tout d’abord, devant des habitations. C’est une impasse qui mène à un grand parc de plus de 500 hectares. Je marche 15 minutes pour y arriver, par un passage secret que peu connaisse ou emprunte, pour tout dire quasiment personne. Mais en premier lieu, je remplis ma gourde de 2 litres à la fontaine. Puis, je traverse un bel espace de pins que j’affectionne particulièrement et suis ensuite un petit chemin dans la nature, avant de trouver ce fameux passage. Souvent le soir avant de rentrer, je regardais les étoiles et continuais mon chemin en me remplissant de bonnes énergies, car les journées en ville ne sont pas faciles et en manquent cruellement.
Avant les pluies de l’hiver, j’ai creusé des petites rigoles autour du campement pour que l’eau de pluie s’évacue bien. Depuis 2010, j’ai toujours une bâche au-dessus de la tente, 4m sur 3 c’est idéal. Ça fait un toit en plus qui protège, permet de faire sécher du linge et aussi de manger à l’abri hors de la tente. J’ai trouvé dans un coin poubelle, une petite table en bois et une chaise que des gens jetaient. C’était parfait. J’ai adoré manger dehors tous les soirs dans les sous-bois.
À présent, place aux photos.
2eme campement, les sangliers viennent toutes les nuits, obligé de barricader l’arrière et les côtés
J’ai écrit cet article pour témoigner de cette expérience de vie, mais aussi pour toutes les personnes en détresse qui vivent dans la rue ou perdent leur travail etc. Il y a toujours un moyen de s’en sortir et des gens qui ont vécu pire que soi et même depuis la naissance et trouve ça normal. On peut être heureux avec presque rien, en vivant de peu.
L’important est l’état intérieur, la foi, les pensées positives, l’état créateur, se persuader d’un meilleur, le voir et se diriger vers lui. Ensuite, faire en sorte d’avoir du lien social, ne pas s’isoler complétement et en profiter pour travailler sur soi. Avoir une activité physique ou en prendre une et une activité intellectuelle liée au bien-être, développement personnel.
Il n’y a pas le temps de s’ennuyer ou se morfondre sur soi-même quand on s’occupe de soi. Et il faut savoir qu’il y a des aides partout. Il suffit de bien voir, bien chercher et se renseigner et garder le cœur ouvert à la bonté humaine, car elle y est malgré les apparences. Les aides sont partout, mais elles sont proportionnelles à l’aide que l’on apporte à soi-même.
Les expériences qui peuvent paraître difficiles ne doivent pas être vécues comme une punition, mais comme une chance de la vie d’en saisir l’essence ou de ce qui nous aurait échappé. De se retrouver dans un tournant inéluctable de son existence pour accueillir du nouveau, faire le bilan et se recueillir.
Dans ce qui pourrait s’apparenter à un vide, il y une multitude de choses qui demandent à être intégrées, en accueillant simplement ce qui se présente chaque jour. Ce vide devient alors un plein et on accède à une partie plus grande de soi-même, une meilleure version.
Il est impératif ensuite, après s’être retrouvé, d’être créateur et/ou d’offrir ses services, tout en travaillant sur son bien-être et développement personnel.
Cette étape, en ce qui me concerne, n’a pas été pénible, car j’y étais préparé depuis longtemps. Vivre de peu, la marginalité, l’ascétisme, les retraites en forêt avec campement, sont connus et appréciés. Ce qui demande le plus à l’être humain, au final, c’est se guérir, qu’importe la situation, l’environnement ou le confort. C’est comment il se sent avec lui-même qui va déterminer la qualité de son expérience, le travail qu’il a fait ou non en lui.
Alors évidemment, quand on est dépourvu d’un cheminement de développement intérieur, il faut demander de l’aide ou se prendre en main radicalement. La méditation et la lecture spirituelle pourront grandement aider, accompagnées par les énergies réparatrices de la nature. Prendre soin de soi consiste aussi à nettoyer son corps avec une alimentation saine. Tout cela, permettra de créer un changement positif et une nouvelle vie plus belle.
Voir article Recommandations campement/ermitage
Lien vers mon autobiographie initiatique : https://www.amazon.fr/dp/1092154256/