Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

Prestations :

Programmes de développement :
programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

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22 mai 2023

Gagner au jackpot


J'ai eu la chance d'être sans domicile pendant 3 ans. Ça a été une expérience évolutive incroyable, une progression phénoménale, un grand et puissant développement personnel et spirituel. 
Intense, éprouvant et fortifiant sont aussi des mots appropriés. 
La conquête de la Matière la plus dense qui soit.
Vaincre, réussir chaque jour, intégrer, faire un et transcender.
Savoir vivre dehors, par tout temps, en ville comme dans la nature, aiguise les sens, l'esprit et la force intérieure. Dépassement de soi, encore et toujours.
Savoir se débrouiller avec peu, avec ce qu'offre la nature et la ville en étant observateur, rusé, habile, discret, rapide et stratégique, participe à une survie gagner d'avance.
L'intégration de la matière forte dans son agitation extrême, apporte en puissance 100 sa connaissance vibratoire dans toutes ses informations en accéléré. Ça secoue un temps. L'animal est comme balancé dans un train grande vitesse. Puis c'est l'animal qui finit par dompter le train fou. Car de cette folie, il en a fait une puissante force à vie, qui reste comme une enclume, un poing imposant et souverain posé sur le sol. C'est un véritable ancrage, à l'image d'un gros platane, avec les animaux totem en un, donnant l'énergie d'un être plus grand.
Après le grand vacarme, après cet enfer, c'est la paix, le silence, la sagesse et le retour des hautes énergies. Le retour de sa vraie nature, en bien plus fort, car il a du poids, beaucoup de poids. Un poids qui sera pour toujours solidement un avec la Matière, puisqu'il est elle en soi. La Matière du tout en bas, la plus forte, un avec moi. Et c'est là cette fois-ci que la 2ème montée sera la bonne, sans perte. Jackpot gagné.

J'ai réussi la conquête matérielle, qui n'est pas celle des sociétés humaines qui elle est un échec.
Conquérir la matière ce n'est pas avoir des biens et de l'abondance. D'ailleurs, les croyances de ce mot sont fausses en spiritualité. Ce sont des croyances erronées. Car beaucoup d'individus ne vivront pas l'abondance en terme de biens pour leur bien justement et évolution, même s'ils lisent 36 ouvrages sur le sujet, regardent des centaines de vidéos ou participent à des stages/programmes/conférences où il faut faire tout un tas de choses pour obtenir l'abondance, ça ne marchera pas, ce n'est pas ce qu'ils doivent vivre, ou du moins pas maintenant.
La vraie abondance ce n'est pas ça. Il faut même oublier ce mot. Quand on est un avec la vie, qu'on vit dans l'instant présent, qu'on a de bons liens sociaux, alors la vie nous apporte uniquement ce dont on a besoin pour le moment présent, ni plus ni moins. Quand on a l'esprit détendu, en paix, c'est parfait comme ça et on fait confiance en la vie. Il n'y a rien besoin de plus. 
Ceux qui cherchent l'abondance sont dans l'agitation mentale, ils sont en division avec la vie. Il ne faut plus perdre son temps avec ça. Si on doit vivre l'abondance, ça se fera naturellement, non pas en y faisant du forcing en le voulant coûte que coûte.
Il faut accepter ce que la vie nous offre, même si on pense au départ que c'est rien, sinon on n'évolue plus. Et on peut fortement évoluer avec peu en en faisant un tout juste et parfait. Alors c'est là que ça change.
La vraie conquête matérielle c'est dans le corps, en lien avec la vie, les gens, en unité avec tout.

Donc, gagner au jackpot ce n'est pas gagner plein d'argent, c'est gagner la Matière (en vivant en unité avec elle, dehors, dans tout environnement).

15 mai 2023

Repas du soir


Après une bonne méditation, la journée en jungle s'est plutôt bien passée. La circulation des véhicules archaïques n'a pas posé plus de problème que ça aujourd'hui, ni les hommes de cromacron. J'ai pu prendre une bonne douche grâce à la débrouille et ça m'a fait énormément de bien. On ne s'imagine pas le bonheur que c'est de prendre une douche chaude...
La petite mamie était contente de mes services et ma fille heureuse.
Journée tranquille.

08 mai 2023

Bien se nourrir c'est se sentir mieux et créer mieux

Campement : poêlée de légumes et mangue.

Être végétarien ou vegan ne doit pas être un dictat mental mais une décision du corps. Il faut écouter ce que le corps veut et à besoin. Sinon, il risque d'y avoir des gros problèmes de santé, d'importantes pertes énergétiques et des blessures physiques à vie. Certains organismes ne peuvent pas tenir sans manger de viande. C'est encore plus vrai quand il y a beaucoup d'agitation ou beaucoup de sport.
Et quand le corps a une carence en protéines animales, la personne devient irritable et agressive. Il en est de même lorsque qu'il y a excès, car le corps sature et s'abîme de l'intérieur. Ce qui veut dire que les extrêmes ne sont pas bons. 

20 avril 2023

Campement Nice depuis décembre 2019

06 mars 2023

Les loups

Derrière nouvelle en date, des loups ont été aperçus où j'ai mon campement. 
La dernière fois que j'ai senti les énergies du loup, c'était y a 3 ans, vers Braux, dans l'arrière-pays (terme qui ne veut rien dire) comme on l'appelle. J'en parle dans un autre article Campement.
Un c'était approché la nuit et je suis vite parti.
Depuis et surtout ici, juste au-dessus de Nice et entouré de villages, je ne pensais pas que dans cet endroit de nature pouvaient venir des loups. 
Je connais plutôt bien le coin jusqu'à Aspremont et jusqu'au Mont Chauve. Il y a ici au moins 800 hectares. Mais à bien y réfléchir maintenant, c'est vrai que la nature s'étend jusqu'à l'horizon au nord... donc ils sont descendus jusque là, à la poursuite des sangliers.
Bon et bien après les scorpions et les sangliers, je les attends. 
S'ils ne me dérangent pas tout ira bien, comme avec les phacochères avec qui la cohabitation se passent bien. Ils reniflent, grognent pour les nouveaux et passent leur chemin.
Alors si un loup (au niveau universel) décide de ne pas être mon nouvel animal totem, je n'aurais pas d'autre choix que de l'accueillir avec la force de tous mes animaux totem (matériellement).
Ma philosophie de vie, c'est toujours que tout va bien se passer. Si j'en croise un, et quoi qu'il se passe, il y aura d'abord un échange pour sentir et voir ce qu'il en est, en espérant que nous ne fassions qu'un. C'est juste et parfait, car j'en deviens un aussi. Sinon...

15 février 2023

Savoir vivre dehors toute l'année en ville comme dans la nature

Avant je savais vivre dans la nature, dix années de nombreuses retraites spirituelles dans les forêts et en montagne m'ont appris à le faire, avec des bases militaires, plus la lecture de quelques livres.
Il faut bien évidemment de l'équipement et un bon matériel peut durer ensuite plusieurs années. 
Mais savoir vivre dehors en ville, ça, ça demande d'autres notions, car il y a plein de codes et d'attitudes pour ne pas se faire bouffer.
Le gars qui sort tout juste de sa nature avec cinq ou dix ans de méditation derrière lui se fait bouffer. Car maintenant les villes sont de véritables jungles agressives et dangereuses, pour les femmes comme pour les hommes. 
Un homme sans force ça se voit et c'est potentiellement plus une proie que les autres. On ne parle pas de force spirituelle mais matérielle.
Si un jésus était revenu sur Terre y a dix ans, il aurait été bien sûr considéré comme le pire des terroristes. Cette parenthèse pour dire que celui qui veut passer pour un saint en ville serait très mal vu, même avec les meilleures intentions.
Ainsi en ville, avec toute cette agitation, ce bruit, cette pollution et les nombreuses personnes mal intentionnées, la force spirituelle est ébranlée, vacille et s'effondre en moins d'une année. Parce que cette personne s'aperçoit que la seule force spirituelle ne vaut rien et n'est pas incarnée, remplissant son corps pleinement de matière dense. Alors que d'autres n'ont jamais entendu parler de spiritualité et ont leurs racines capables de transpercer des cailloux. Ce qui veut dire que dans la matière, ils sont bien plus forts. Et nombreux de ceux-là vous regardent droit dans les yeux avec férocité, capables de vous rentrer dedans s'il leur semble que vous leur parlez de travers. C'est la ville. C'est une normalité. Et c'est également leur attitude normale du matin au soir sans qu'il n'y ait quelque chose contre vous.
Si vous avez le regard fuyant, peu sûr de vous, vous vous faites bouffer. Il faut le regard aiguisé comme l'aigle, déterminé, la posture solide et imposante, et si en plus les sourcils restent naturellement froncés, vous passez inaperçu. Vous êtes normal. 
Il faut néanmoins observer quelques signes de reconnaissance et de politesse furtifs ou appuyés dans certains cas et que ce soit juste. On les obtient alors en retour.
Bref, après l'acquisition des forces de la ville, en intégrant toute sa lourde matière, il faut ensuite y combiner ses notions de survie dans la nature. 
Donc partout, dans chaque rue, chaque quartier, on peut trouver des choses utiles pour avancer. 
Ici et là-bas il y a un point d'eau, ici un endroit pour uriner tranquille, dans cet immeuble ou cette église de quoi charger son téléphone dans une cachette, dans ce parc de quoi se reposer peinard, dans ce lieu de quoi se débarbouiller etc. 
Il faut donc avoir l'oeil et chercher du regard les endroits propices pour subvenir à ses besoins vitaux ou secondaires. Car dans toute cette agitation qu'est la ville, avoir l'air naturel tout en utilisant ce qui n'est pas destiné aux premiers abords à ses affaires personnelles est synonyme de réussite. Après leur coup d'oeil sur vous, les gens sont pressés de faire autre chose. Et il faut également faire semblant de faire autre chose. Tout ça s'appelle la ruse, la débrouillardise, la stratégie et la discrétion. Alors vous survivrez très longtemps (si en plus vous avez du lien social). 
Car les gens qui savent vivre dehors ont un gros avantage sur les gens qui vivent dans des maisons, enfermés. C'est comme dans la nature, les espèces survivantes sont les plus résistantes mais aussi celles qui s'adaptent le mieux. 
Avant, tous les humains savaient vivre dehors. La peur les enferme et le confort ramollit. 
Il est bien connu que ceux qui vivent à la montagne ou à la campagne sont plus résistants que les autres. Parce qu'ils vivent aussi plus dehors et plus dans la nature. 
Donc il faut s'entraîner à vivre dehors, à essayer de se débrouiller, à voir de quel matériel on aurait besoin s'il était question de survie, à essayer et à s'amuser. Et en vérité, agir sur ça c'est comme du développement personnel. Et c'est aussi gage d'évolution mais encore plus une grande chance de ne pas être pris au dépourvu si demain la société venait à s'écrouler. On a déjà tous les repères et stratagèmes en place. Bien sûr, plus besoin de charger son téléphone dans ce cas-là. J'ai donc des talkies-walkies et assez de piles pour maintenir le contact avec la mère de ma fille. C'est juste un détail, mais qui a une très grande importance et peut faire toute la différence pour voir ma fille et leur apporter des vivres si besoin. 
Vous voyez ce détail, il est puissant en fait. Mais il est aussi crucial que de savoir où se trouve les points d'eau en ville, où sont les endroits où être à l'abri sans être vu, utiliser son argent judicieusement et de ne pas sortir son portefeuille ou ses billets n'importe où.
Autre point important, avoir une réserve de savons compacts et de bouteilles, gourdes et bidons pour stocker de l'eau. Le reste, je le détaille dans l'article "Recommandations campement", où le matériel qui sert dans la nature peut aussi être utile en ville. 
Quand on vit dehors en ville, il faut toujours avoir avec soi un petit sac à dos avec une grande gourde d'eau, des affaires de toilette et de rechange, une serviette, des couverts, son chargeur de téléphone, un k-way et une lampe frontale.
Également, il est vivement conseillé d'avoir et de maintenir une activité physique, de renforcer son corps, qu'il soit apte à courir plus de 30 minutes sans s'arrêter.
Savoir vivre dehors, c'est aussi avoir les bons vêtements et le bon couchage, surtout l'hiver mais c'est aussi une force d'esprit qui a été trop entraîné à vivre enfermé. Alors se retrouvant dehors, l'esprit ou mental est sujet à l'angoisse, à la dépression, à la perdition. D'une part parce qu'il n'y a pas le matériel et d'autre part parce qu'il est perdu, aucun repère. Totale zone de non confort.
C'est pour cela qu'il faut s'entraîner à vivre dehors. Une semaine par-ci, deux semaines par-là, c'est déjà un très bon début. 
Ainsi on fait petit à petit ses marques, on voit de quoi on a besoin, on évite de reproduire certaines erreurs, on n'oublie plus telle chose etc.
Et en vérité, on redevient vivant. On est plus dans la vraie vie, on se sent plus grand et on se débarrasse de l'inutile, du superflu. Il peut venir aussi plus de maturité, plus de sagesse. Mais il y a une grande différence entre la ville et la nature. Aussi je recommande d'allier les deux. Car il est dur de garder sa sagesse en ville, la nature y aide mais la ville apporte sa force. Il faut combiner ça. La densité avec la pureté. Dur dur. Il faut être fort. 
Vivre dehors apprend à être fort, à surmonter d'incroyables états d'âme, car il n'y a pas le choix, pas d'échappatoire. Ainsi, c'est sa nature en soi qu'il faut y amener et y mettre toute cette force matérielle extérieure à l'intérieur. 
La conclusion, c'est que le simple spirituel qui se faisait bouffer, c'est lui qui maintenant bouffe la ville. Tout est en soi mais ici il faut dire : bonne chance, car la ville est la pire des jungles.
À côté, la forêt, après la sérénité c'est la sécurité absolue, même la nuit. Et c'est là où on dort le mieux et qu'on peut le plus se recharger. Donc, même en ville, toujours établir son campement non loin, dans un coin de nature sous les arbres et proche d'un point d'eau. Car bien entendu, vivre dehors ne veut pas dire d'abandonner sa voiture.

12 février 2023

Campement février 2023

06 février 2023

Affronter le froid

On se dit que ça va aller, qu'on est prêt, qu'on s'est bien entraîné, mais non, le froid finit toujours par prendre le dessus. Faut faire avec. 
Alors après l'entraînement physique, la résistance, tout se passe dans la tête. 
Décembre ça allait, janvier ça allait (avec quelques gerçures aux doigts), février il fait encore plus froid. Mais il faut s'entraîner à rester dehors. J'ai sorti les gants, le bonnet, la capuche.
Le soir, à devoir se servir d'objets, les doigts sont à l'air et complètement froids. Il doit faire au alentour de zéro. Mes pieds eux sont gelés. Les pauvres baskets que j'ai ne valent rien, avec une paire de chaussettes basiques. Il faut impérativement investir plus haut. Chaussures et chaussettes plus épaisses l'hiver, obligatoirement. 
De ce fait, avec l'expérience directement sur le terrain, on peut prévoir pour son confort. Et l'hiver étant la saison la plus dure, on ne doit pas être pris au dépourvu ni rien négliger.
Sac de couchage le plus résistant (-25 degrés) impératif. Apres couverture polaire au-dessus car ça ne suffit pas. L'important l'hiver, ce sont les couches pour garder la chaleur, comme pour les vêtements. Donc la nuit, pour dormir au chaud, il faut 3 couches : le sac de couchage + 2 couvertures épaisses au-dessus. Là il ne reste plus qu'à trouver le toit (tente, bâche, les 2). Ainsi pas de problème pour survivre. 
Ici j'ai un bidon de 10 litres pour la toilette, et il y a une fontaine à 20 minutes de marche. 
Ça aussi c'est impératif. Où se place un campement, doit avoir non loin une source d'eau. Et si non potable, prévoir des filtres à eau.
Autre point important : pour combattre le froid, surtout pendant des mois, faire du sport régulièrement, voire tous les jours (footing, pompes, squats, tractions, gainage). Ça réchauffe, fortifie le corps, donne plus d'assurance, habitue à avoir chaud). Et ça, ça solidifie aussi le mental.
En plus, se faire un repas chaud le soir, boire des tisanes bio et pratiquer la méditation. 
Je parle ici pour les gens qui vivent dehors, qui n'ont pas d'autres choix, mais aussi pour ceux qui souhaitent suivre une discipline de vie. 
J'en parle dans la pratique RD. 
Si vous êtes intéressé, contactez-moi à eipho@live.fr
Pour les autres, le plus important c'est d'investir avant qu'il ne soit trop tard : tente, bâche, sac de couchage, couvertures, paracorde, bidon, gourde, combustibles, sac à dos, lumière frontale, briquets, et garder un moyen de locomotion, ainsi que des liens sociaux (plus d'infos dans "Recommandations campement" du 31 août 2021).
Pour ma part, j'ai un super campement (qui ne vaut pas la caravane que j'ai eu en 2012), mais je suis bien équipé et j'ai des liens sociaux qui me permettent de gagner de l'argent. Je me débrouille. 
Il faut toujours garder le cap, toujours faire confiance en la vie mais en même temps aller dans son sens, ne pas perdre les rails ou se laisser aller. Chaque jour est une nouveauté pour accueillir du nouveau et être bon envers les gens. 
Car y a que comme ça qu'on peut s'en sortir, en offrant le meilleur de soi.
Évidemment, être à la rue signifie souffrance en Occident. Mais les souffrances peuvent s'atténuer et disparaître en allant vers du mieux, plutôt que de s'isoler et rejeter le monde (là ça sera pire). 
Il faut aller vers..., même écorché(e), démuni(e), appauvri(e), aller vers la vie. Et la vie transforme et guerit.

28 janvier 2023

Les signes de la vie

La meilleure chose que Dieu ait faite en matière de message pour le retour aux sources, à la réalité ou présence (revenir à soi), sont les animaux sauvages, et plus précisément ceux appelés animaux totem. Non pas dans l'imaginaire mais de ceux qui existent vraiment et viennent nous voir ou parler quand c'est le bon moment. 
Animaux totem car ils représentent des parts de nous-mêmes. Et dans tout les cas, c'est un appel au retour à la nature. 
Quand cela arrive, inévitablement il y a eu égarement, car si ce n'est pas le cas, la connexion à la nature est constante, donc à toutes sortes d'animaux "totems" au quotidien.
Je parle de nature, la connexion aux énergies en premier lieu, alors les animaux totem peuvent arriver en visions et messages intérieurs.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion de vivre ces expériences. 
La première et la plus marquante a été en 2009 dans une forêt de pins magnifiques aux senteurs et énergies bienfaitrices. J'y méditais tous les jours, dos contre un pin, les paupières mi-closes, absorbant les reflets divins du soleil à travers les branchages. Une lumière dorée inondait le lieu et mes énergies étaient d'une pureté incroyable. C'était doux, lumineux, transcendant, intemporel. 
Soudain, un infime craquement se fait entendre sur ma gauche. Je tourne la tête au ralenti et je vois une magnifique petite biche me regarder. Elle incline trois fois la tête comme pour me saluer. Elle est à quatre mètres. Je lui renvoie doucement sa salutation. Tout se fait tout seul. Mes paupières et ma tête se baissent légèrement vers elle. C'est subtil. Une intensité de lumière plus grande envahie l'espace. Et la petite biche passe alors tranquillement devant moi en faisant passer ses trois petits qui ne m'ont pas vu et mangent des brins d'herbe paisiblement. Ce moment est magique. Je n'ai pas bougé. Le temps n'existait plus. Un sourire se dessina sur mes lèvres et une douce joie me remplit le coeur.
Une autre fois je médite dans une forêt de bambous, le soleil se couche, tout est dans la pénombre. Mes énergies sont hautes, fortes. Tout d'un coup des gros claquements d'ailes se font entendre. Une grosse chouette invisible vient de se poser devant moi sur une branche au-dessus. Je suis accueilli dans le lieu par la gardienne et peux y revenir quand bon me semble. 
Quelques années plus tard, ce lieu a disparu emporté par les flots. 
Deux autres signes en montagne, à deux moments différents. 
Une fois je m'apprêtais à faire Compostelle en partant en mars avec un sac de 25 kilos (deux grosses erreurs), en commençant depuis Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées.
Au dernier village, avant de monter pour la haute montagne, un chien de berger sort de je ne sais quelle baraque et commence à me suivre.
Il me retarde car il veut toujours jouer. Il ramasse n'importe quel bâton ou caillou et me les dépose devant les pieds. Il veut jouer. Trente fois, quarante fois, cinquante fois je me suis baissé pour lui lancer. On s'arrête, partage un casse-croûte et on reprend la route.
Sur un haut plateau, des chevaux sauvages s'avancent menaçants, guidés par un fort étalon. N'ayant pas le temps qu'on me coupe la route, je dis au chien : "protège moi". Il se met en travers et aboie sur les chevaux. Ceux-ci me laissent alors passer.
Plus tard et un peu plus haut, le chien tout d'un coup se baisse sur ses pattes, il n'avance plus, son ventre touche presque le sol tellement il est baissé et il regarde l'horizon. Je lève la tête et là.... je n'avais jamais vu des nuages aussi noirs. Ils surplombent les montagnes devant et vont droit sur nous à grande vitesse. Je n'ai pas le temps de mettre mon sac au sol pour sortir mon poncho, qu'une pluie de grêlons nous tombe dessus. J'avance péniblement. En cinq minutes, la route devient verglacée. Je glisse et chute plusieurs fois. Je saigne, je n'ai pas de crampons, tout est blanc. On est en train de se prendre une grosse tempête. 
Je ne peux franchir le col, impossible et trop dangereux. Et y a quoi de l'autre côté ? Il me faut un abri de toute urgence. 
Je me retourne et vois plus bas des cabanes de bergers. On y court avec le chien. Les quatre premières sont fermées. La cinquième s'ouvre. Il y a juste un banc, c'est parfait. Je ferme et barricade la porte aux planches de bois rudimentaires avec une bâche.
On se met à l'aise, partage un repas et malgré le vent qui siffle et la neige qui s'accumule dehors, on dort bien. 
Le lendemain, j'ai compris le message : je n'ai rien à faire dans les montagnes quand j'ai des choses à régler ailleurs. Je fais demi-tour et ramène le chien à son village. Cet être super intelligent, en jouant constamment avec moi m'a empêché de franchir le col en me prenant la tempête de l'autre côté avec sûrement l'incapacité de revenir et de ne pas trouver d'abri. M'a t-il sauvé la vie ? Car je ne sais pas ce que ça donne toute une nuit dehors en haute montagne sous les grêlons et la neige en dormant par terre...
En arrivant au village, sa propriétaire qui était par enchantement devant une maison me dit : "qu'est-ce qu'il est bête ce chien, il suit tous les randonneurs". Ah ok, c'était le gardien du Col. Merci à lui.
Une autre fois, je monte en haut d'un pic. La randonnée est superbe, en face, le pic du Midi d'Ossau. Grand ciel bleu, avec l'autre grande couleur dominante : c'est tout vert partout. Les dix derniers mètres se font en escalade. 
Je pose mon sac et je vais pour boire un coup et manger un morceau quand je regarde machinalement derrière moi vers la plaine. Nom de Zeus ! Une mer de nuages arrive à toute allure. Dans cinq minutes c'est le brouillard total. Vite, je remets mon sac sur les épaules et descends en courant après la partie rocailleuse.
En peu de temps, la température change et d'un seul coup mon corps se trouve comme dans une matrice grise, humide, mouvante, froide, sans aucune visibilité. 
Bon sang... je n'y vois plus rien. Où est le chemin ? Impossible de se repérer. Le décor a complètement changé. Il n'y a plus de grandes étendues à perte de vue, ni d'horizon, ni de vue sur une quelconque descente. Il n'y a que les quelques mètres autour de moi. Mais soudain, un petit oiseau arrive de je ne sais où. Il se plante à quatre mètres et gazouille. Machinalement, étant la seule âme qui vive, mon corps va en sa direction. Alors il s'envole et se pose un peu plus loin, mais toujours pour que je puisse le voir. Alors je le suis. Et il fait ça de nombreuses fois. 
Et qu'est-ce que faisait ce petit oiseau ? Il me montrait le chemin. 
J'ai pu finir par entendre le son de la rivière plus bas et me diriger vers elle, indiquant la route.
Voilà un moment que je ne suis pas reparti seul dans la nature avec un sac à dos. D'une part, parce que maintenant j'ai ma fille et que d'autre part je n'ai plus 25 ou 30 ans. Porter un sac à dos de 25 kg demande beaucoup de force et d'énergie. 
L'avant dernière fois que je l'ai fait, c'était pour aller dans la forêt d'Iraty et j'en ai bavé. Après trois heures de marche en monté, on a qu'une envie c'est de trouver un lieu pour établir son campement. Mais quand on ne trouve pas, ce n'est pas facile entre minimiser ses efforts parce qu'on ne sait pas combien de temps ça va durer ou les amplifier pour trouver au plus vite.
Deux campements : le premier n'en pouvant plus se fait dans une clairière au détour d'un chemin. Le lendemain matin, départ accéléré avec le passage d'un troupeau de chèvres et de boucs passant autour de ma tente et perché sur une branche en attendant leur éloignement. Et pour le deuxième, un très bel endroit magique et surréaliste à la découverte d'espaces inconnus, des lisières de forêts verdoyantes d'où flottent à leurs pieds des nuages constants comme des vapeurs, mais sentant une présence ou plutôt un regard, la sensation d'être épié. 
En arrivant et en explorant le premier jour, je tombe sur un aigle immense qui s'envole à mon arrivée en haut d'une colline. Deux mètres entre nous. Magnifique mais impressionnant. Le message, c'était de partir de là.
Puis des bruits de gros animal dévalant la colline et venant renifler mon campement chaque soir toujours un peu plus près. Je sais par expérience que ce n'était ni un cervidé ni un sanglier. J'ai préféré écourter le séjour.
C'est une fois également, sur la magnifique randonnée du Lurien que j'avais installé ma tente aux abords de la forêt. Le soir même, un puissant orage éclate. Je suis né dans les Landes et les orages là-bas sont très forts. À deux pas de l'Atlantique, les éléments se déchaînent. Mais là en montagne, dans un cirque encaissé, l'orage est de toute violence, avec un bruit intensifié, assourdissant.
L'éclair et le son sont synchrones, ce qui veut dire que l'orage est au-dessus. Ce soir là j'ai prié. Mais plus encore quand j'ai entendu des bruits lourds autour de ma tente et des reniflements. Je me suis mis en méditation avec mon poignard à portée de main. 
J'ai peu dormi et suis reparti dès le lever du jour. J'étais sûr que c'était un ours. D'ailleurs, c'est cette nuit là que j'ai intégré ses énergies totem.
La dernière virée avec un sac à dos ça a été avant la naissance de ma fille. Cette fois-ci de l'autre côté de la France, dans les Alpes-de-Haute-Provence. 
Après une randonnée, je trouve un endroit sympa où bivouaquer. Je m'installe pour le premier soir sous un grand chêne, mais je m'y trouve trop exposé. Le lieu est chouette mais quelque chose ne va pas. Je décide de trouver un autre endroit et monte plus haut. Je trouve des ruines sur un flanc de montagne. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que j'y serais à l'abri.
J'explore alentour et trouve une carcasse de sanglier encore odorante. Des loups.
Je barricade les ruines et me protège au maximum pour la nuit. J'ai prévu de rentrer dans une semaine car à cet endroit personne ne passe et je m'y suis fait déposer. Aucun transport. 
Chaque nuit, des bruits deviennent de plus en plus forts. Le jour je me sens observé et pas à l'aise.
Le jour du départ, je le fais en courant. Sur la route, j'attends trois heures avant que quelqu'un ne passe. L'homme qui m'a conduit à une gare ensuite m'a confirmé : " tu es fou, tu as failli te faire bouffer, y a des loups ici ! ". Message : arrêter de vouloir s'enfuir dans la nature pour réchapper à la réalité. La nature, c'est elle qui nous trouve.
Quelques années plus tard, après avoir intégré les énergies sanglier ici, les oiseaux se manifestent à moi depuis un moment sur ma route, sur chaque chemin. Ils me disent de ralentir, plus profiter de la vie. Mais j'ai beaucoup moins de temps qu'avant.
Aujourd'hui ce sont eux qui viennent me réconforter par cet hiver et m'apporter des messages. Il n'y a plus de fuite cette fois, je vis en ville. Quoique... quelque part je fuis les difficultés de cette ville car ce n'est pas vivable pour moi, mais suis obligé d'y rester. Ou peut-être qu'en vérité, maintenant c'est l'inverse, c'est ma nature que je fuis... (parce qu'elle est incompatible avec la société humaine notre vraie nature).
Ils viennent à moins d'un mètre. Ce sont des petits rouges-gorges. Il y en a deux ou trois. Je leur ai acheté des graines. Apparemment c'est ce qu'ils me demandaient. Ça me fait du bien de les voir car la vie ici n'est pas facile. Ils sont des signes de la vie, des messages de vie et ils me réclament.
Alors je vais bien m'occuper d'eux, qui me demandent donc de bien m'occuper de moi. Car les rouges-gorges s'ils ne trouvent pas à manger l'hiver, meurent.

23 janvier 2023

Bientôt la fin

19 janvier 2023

Le froid


Voilà une bonne semaine que les températures sont bien descendues. Il faut rester actif et bouger encore plus. 
Sport le matin et marche ensuite. 
Le soir, se faire un repas chaud. Plus trop le temps de traîner dehors ensuite. Les mains et les pieds sont gelés malgré les squats et les pompes. Vite, dans le sac de couchage avec la couette hiver par-dessus et la grosse couverture polaire au-dessus. Là, y a plus d'hiver qui tienne. Jusqu'au matin... Repas rapide avec début de footing short tee-shirt les mains dans les poches, à l'assaut du Mont Chauve. 
Étape de vie à la militaire et souvenirs du 9ème RCP.
Le lendemain matin, c'est tout blanc. Mais il s'agit de la grêle tombée cette nuit. 
J'ai finalement ressorti les gants et le bonnet, ça va bien mieux. 

Soupe de légumes chaude, le top

30 décembre 2022



24 décembre 2022

Festin


Le repas de Noël que j'ai choisi.
Rien envie d'autre. Galette de soja à la provençale. C'est plutôt bon.
Il faut remercier pour ce qu'on a. D'autres n'ont rien et en sont malheureux. 
À midi après le sport, un régal avec un bon avocat, entre autre, et un jus 100% multifruits.
Il est 21h25, une méditation et je vais me coucher. 
Le soir, ma vie c'est le top.

Être dans le bien-être est facile et sans effort, ça ne demande rien.
Être dans le mal-être est difficile et demande des efforts, voire beaucoup.
La société humaine a choisi d'en faire beaucoup pour y être et à inverser complètement les notions de réussite, pour la simple et bonne raison qu'elle est un échec sans le savoir. Ainsi pour elle, sa réussite c'est de prospérer dans ce sens, en en faisant toujours plus.
Dans trop d'agitation, le mental est instable, hors contrôle, il crée de la souffrance par ses propres pensées et est attiré par de la mauvaise nourriture (ce sont des efforts). Déconnecté, le virtuel est devenu la Vie ou le Dieu, alors qu'il est la Mort, entraînant l'humanité dans la robotisation (et c'est un libre arbitre). Le virtuel, c'est aussi la télé et le téléphone. C'est pourquoi, il y a le corps vide à la vaccina 5jets (iaconnecté et déconnactable).

Réussir, c'est aussi pouvoir se faire un repas de Noël ou du Nouvel An comme ça, froid, seul dehors, et apprécier complètement, en étant dans le présent, sans défaillance mentale. C'est-à-dire, sans se faire souffrir par des pensées. 
Réussir, c'est aussi vivre dans la nature, y retrouver sa vraie nature, par conséquent redevenir civilisé et finalement s'apercevoir qu'on a besoin de rien.
On peut n'avoir rien et en être malheureux, ou avoir rien et être satisfait, ou apprécier le peu et trouver que c'est grand.
Sans effort, c'est le bien-être. Mais comme la rivière, comme l'arbre, il doit y avoir mouvement.
Manger mal, fumer, boire, penser mal, les écrans, trop faire, c'est faire des efforts pour souffrir, pour le mal-être. Et quand on souffre, on est dans le faux. Pourtant, c'est l'hymne de la société humaine. 
Alors il vaut mieux se faire un festin comme ça, dehors avec la vie, que des plateaux repas devant une télé sans plus rien apprécier vraiment, et finir dégoûté du trop.

13 décembre 2022

Force tranquille


Les secrets de l'état parfait même dans une vie imparfaite sont une question de maturité, de compréhension et de transformation. Cela se fait tranquillement.

5° degré à l'extérieur 18h30. Il fait bon après 4h dehors. Je mets de temps en temps les mains dans les poches. Mes pieds sont froids et humides. Mais je ne sens rien, que de la chaleur à partir du centre.
Depuis plus de 6 mois, j'ai fait venir beaucoup de force en plus. Comme un combattant mma. J'ai toujours gardé l'entraînement para. Ainsi le corps reste chaud. Ici, c'est ce qu'il faut, pour la pratique mais aussi pour la victoire dans cette ... de matière artificielle.
Comme chaque matin, je cours en short tee-shirt, qu'il neige ou qu'il pleuve, au Canal de Gairaut. Le corps a bien plus de puissance et de résistance qu'on l'imagine. Et l'esprit bien utilisé fortifie le corps. Venant des Pyrénées-Atlantiques, où il pleut 6 mois de l'année, je suis habitué au froid et à la pluie. 
J'aime voir les fumées de chaleur que produit ce corps dans le froid après 1h de course et le bien-être que cela procure ensuite. 
Je dis bonjour à quelques habitués. Mais ceux qui veulent me saluer, c'est avec plaisir.
Pour ma part la pratique, je la développe dans le pdf de la Pratique RD.
Trois points essentiels : sport, méditation, nourriture. Mais il n'y a pas que ça.
Et les trois meilleurs alliés dans la vie :  humour, nature et soleil.

Il faut se renforcer pour passer l'hiver dehors.
Et quand on a froid, il suffit de faire des squats, des pompes ou du gainage et on a chaud en 2 minutes. Même la méditation réchauffe.

09 décembre 2022

Depuis la fenêtre


Vue depuis l'intérieur de la tente après une nuit entière de pluie. J'attends une accalmie pour rejoindre ma voiture à 20 minutes de marche.

Non identifié à la condition matérielle extérieure, ma condition matérielle est en moi. C'est vivant et changeant, depuis un point fixe où l'étendue énergétique opère dans les zones de besoin et de remplissage à 360° sphériquement pour la conquête universelle du point fixe.
Il est également largement mieux de dormir tranquille dans la nature, qu'entouré de bruits, d'ondes électromagnétiques et dans des habitations déconnectées de la Terre, entre 4 murs comme un prisonnier.
Bien sûr, quand on a des enfants les choses ne sont pas pareilles. Il leur faut du confort, de la chaleur, de quoi cuisiner pour eux etc. Alors on peut y amener de la joie dans ces endroits. 
Bien entendu, pour pouvoir accueillir ma fille, j'aurai une de ces habitations, qu'on essayera d'embellir. 

Réussir chaque jour.
Conquérir tranquillement la Matière avec force constante. 

04 décembre 2022

Le message était le coussin

Certaines choses se révèlent parfois au bout d'un certain temps, toujours quand le fruit est mûr. Et l'on peut dormir sur ces choses qui ne demandaient qu'à offrir leur message révélateur. 
Un livre "La méditation m'a sauvé" m'amène à reconsidérer mon expérience, comment elle est vu. Une prise de conscience fait basculer l'état et ouvre la voie. Alors machinalement, je soulève la fine couverture repliée pour regarder à nouveau le titre du livre en dessous qui surélevait ma tête. Oui c'est bien ça : Sur les traces de Siddharta. Et j'y dormais dessus depuis 2 ans. 
La vie me montre que qu'importe l'expérience, l'évolution suit son cours et que c'est la bonne voie. Tel que Siddharta connaît l'expérience de la richesse et de la pauvreté avant de s'illuminer dans la voie du milieu, je fais une expérience aussi riche dans ce qui est traversé et qu'il faut garder confiance. Tout est juste et parfait.
La société matérielle vécue d'en dedans entraîne à penser et se comporter comme autrui. Si l'on ne suit pas la "norme" ou bien qu'on ait peu de moyen, qu'on vit en marge, alors on finit par se juger et se qualifier de noms que porte cette société sur les marginaux, exclus ou rebelles. Mais il n'y a rien de tout ça. On n'est pas ça. Au contraire, un chemin hors des sentiers battus est exemplaire. Trouver seul sa voie. Persévérer dans ce qui est le mieux pour soi. 
Ma vie dehors a été riche, puissante, difficile, pleine de leçons, de force, de courage mais aussi de désespoir, d'apitoiement et de misère. J'avais perdu la foi. Il m'a été trop dur de tenir encore et encore. Trop dur de porter mon sac, de marcher sous la pluie, de rentrer seul le soir, d'affronter trois hivers, de conduire tous les jours dans cette ville, de ne plus avoir ma fille auprès de moi, de parfois compter mes pièces pour m'acheter du pain etc. Mais ça c'était avant. 
Oui cela m'a bien souvent été trop dur à vivre chaque jour. Alors doucement la conscience est descendue dans le moi-inférieur jusqu'à que je me redresse à nouveau.
Puis on tombe sur des gens qui nous font du bien au cœur, on croise des fleurs magnifiques aux senteurs envoûtantes, on est réchauffé par le soleil et sa lumière majestueuse accompagne la journée. On se fait un régal de fruits sauvages ou bien c'est le rire des enfants qui soulage et transforme.
Vient un temps alors où tout change. Ce n'est plus la misère, ce n'est plus l'exclusion, la pauvreté ou la peine. C'est vécu autrement, d'une façon positive, d'une façon reconnaissante et gratifiante. Ce n'est plus rejeté ou méprisé, c'est accepté avec grâce. Et dans ce dénouement, je rends hommage pour tout ce que j'ai, tout ce que j'ai pu vivre, tout ce qui m'entoure et les gens que j'ai rencontré.
Un rendez-vous ce matin au Centre de domiciliation et tout est parfait. Finalement il m'a fallu sortir de mon vrai soi pour vivre une expérience qui fait évoluer mon vrai soi.
Dans la réalité la pauvreté extérieure n'existe pas. Même avec une tente pour toit je suis riche. Et je sais que cette expérience, comme toutes les autres, me servira pour plus tard.

17 novembre 2022

3 Hivers


L'hiver s'en vient. Le troisième dehors. Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir. Ce n'est pas destiné à tout le monde. Au delà des apparences, cette expérience est très haute, tant symboliquement qu'évolutivement.
Non pas que la vie au campement soit dure en soi, c'est tout ce qui est vécu à côté. 
Non pas non plus que la vie soit paisible, à marcher tranquillement en ville ou dans la nature, à contempler les arbres ou les oiseaux. Ce n'est pas le cas. Ça a été vécu par le passé mais sûrement que je devais rattraper le temps perdu dans la grande agitation, là où il n'y a plus le temps d'apprécier le temps, dans la grande matière dense et sa conquête.
C'est tout ce qui a été traversé jusque là et la force qu'il y faut pour tenir, pour ne pas que le moral dégringole, pour ne pas perdre pied et ça été le cas car je n'avais pas la connaissance de ça, de cette maîtrise, pas le savoir de la finalité de l'histoire.
On ne peut parler de choses que l'on n'a pas expérimenté. De même, qu'on ne peut pas aider autrui de la manière la plus efficace sans avoir vécu ses problèmes et en être sorti.
J'ai goûté à la misère en plein nez, parce que la densité de la matière où je faisais mon expérience a été trop dure à vivre pendant 4 ans, avec 2 années dehors. Et je me suis jugé, n'arrivant pas à réussir dans cette misère matérielle que j'appelle la ville ou société humaine, j'ai fini par croire que c'était moi qui la vivait. Alors que de savoir se débrouiller avec peu, savoir vivre dehors est tout simplement riche et grandiose, pour peu que l'on fasse attention à ce que l'on fait, et encore faut-il avoir impérativement son campement dans la nature. Un savoir faire toujours amélioré depuis 2008. Merci pour ça. 
L'hiver approche, les jours de pluie sont des jours de galère, mais à présent il n'y a plus de baisse de moral car je reste centré et focalisé sur un objectif et ne laisse plus la place au moi-inférieur, qui lui aussi, et d'une façon très utile pour la suite, a été assez expérimenté. 
Là où ça a été le plus dur, indirectement ma fille m'a fait tenir. Sans elle, il y a longtemps que je serais retourné dans ma région : les Pyrénées Atlantiques. Beaucoup plus verdoyant, avec une nature plus luxuriante, plus énergétique et beaucoup moins peuplé, beaucoup plus calme, serein et peu électromagnétisé en comparaison. On peut s'y ressourcer et s'y régénérer nettement mieux. 
Mais la vie m'a envoyé ici. Et j'ai compris pourquoi. J'ai mis 1 an à m'y faire à Nice tellement c'était dur au début. Je crois finalement que je ne m'y suis toujours pas fait. Toutefois, cette ville m'a appris des choses et m'a donné force, ancrage et un amour bien plus grand.
C'est dans l'aide à la personne que j'éprouve le plus de bien-être actuellement. Quand on aide quelqu'un à qui ça fait vraiment du bien, on sent son retour et appréciation envers soi, on se sent utile. 
Il est cependant difficile de se comporter en machine. Quarante-cinq kilomètres par jour en moyenne, même le dimanche, à peu près 3h dans ma voiture au quotidien, toujours à bouger, toujours à avoir quelque chose à faire, j'y mange dedans tous les midis, parfois le soir mais rarement, et me soucier d'avoir assez d'argent, bien m'occuper de ma fille qui passe en priorité...
Or à présent, l'état d'esprit est centré sur la réalité, en paix, vers du meilleur.

"Yopopop les loulous, c'est papa ! Attention attention, je rentre à la maison, on me laisse passer, yopopop, yopopop !" 
Ça c'est la phrase que je dis fort en rentrant le soir au campement quand il fait nuit tous les 15 mètres, en claquant des mains pour prévenir les sangliers. Parfois, ça grogne dans les bosquets sur les côtés. La nuit, il y en a plein.
Je me disais à un moment que j'en avais marre de retrouver cette misère, tous les jours. Mais ce n'est pas le campement en soi la misère, c'est cette difficulté à subvenir aux besoins matériels sur ce monde, cette ville, ces sociétés humaines. Des besoins matériels d'une société malade et déconnectée de tout, qui impose sa marche à suivre à tous, où la vie est devenue un produit de consommation, un objet, car l'humain en devient un aussi, alors il traite la vie de même. 
Par chance évolutive, j'y ai fait une fille. Obligé d'y rester. Conquérir la matière était une continuité de mes envies. Une suite logique. Car bien entendu, il est question de conquérir sa propre matière, diviniser son corps. J'y étais arrivé dans la nature 13 ans plus tôt, ici je ne pensais pas que ce serait aussi dur, que je m'y perdrais autant, même pas comme Adattreya. Non non, c'était bien plus dur. Et j'écrirai bientôt la suite d'Adattreya, la suite de Choisir d'être Vie, et un livre sur la Méthode Robdar, quand je serai sorti de cette grande et ultime épreuve, et qu'encore une fois, ça devienne une victoire. 
Car ce qu'on vit, là où on le vit, est une question de puissance évolutive. Y a des paliers de réalisation, des ouvertures à des moi plus grands ou universellement plus vastes, et ça peut être sans fin. Même la conquête du bas est sans fin, car tout part du centre. L'évolution est concentrique, non pas verticale et encore moins uniquement vers le haut. 
La matière expérimentée correspond aux chakras. Ceux-ci grandissent tout le temps, ainsi la puissance de la matière expérimentée.
De ce fait, la matière change tout le temps en fonction de ce qui est fait ou non dans les chakras et de leurs étendues universelles. Et ce n'est pas une question de démonstration extérieure dans l'abondance de biens mais de réalisations intérieures. 

Pour conclure, la misère matérielle n'est pas liée à la pauvreté ou richesse matérielle extérieure, c'est le fait de l'être ou pas à l'intérieur de soi. 
On peut être soit disant pauvre et très riche. Et qu'est-ce qu'être pauvre ? Est-ce que les sadhûs ou les moines s'intéressent à cette question ? Ça ne les concerne pas. Il n'y a que dans des sociétés qui prennent la vie pour un objet de consommation qu'il y a ces étiquettes et identifications.
En acquérant la richesse matérielle intérieure, on sort de tout ça. Et c'est cela la seule chose qui reste pour sa propre évolution : comment on a fait évoluer sa propre matière, en faisant avec ce qui est là à l'extérieur. Alors les biens extérieurs n'ont plus vraiment d'importance. On dépasse ainsi sa condition. Et c'est en n'en étant plus affecté, qu'on vainc l'épreuve. 
Le but n'est donc pas la réussite matérielle, mais le cap vers son moi-supérieur dans la matière, qui y apporte ainsi sa réussite.
On se doit de réussir en étant soi, pas en faisant du mimétisme.
Et la création commence avec ce que l'on met dans son corps.

Chaque matin avant de partir en ville

11 novembre 2022

Campement

(Visiblement, cette vidéo ne marche qu'avec son mode plein écran)

Comme l'est mentionné dans les autres articles, campement établit depuis décembre 2019. Plus de 2 années à y dormir la nuit.
Peu d'oiseaux, deux écureuils, quelques scorpions et beaucoup de sangliers. 
Les énergies du sanglier : fort ancrage, harmonie avec les lieux/la nature, furtif, obstiné, protecteur, sociable et sauvage à la fois, va droit devant, atteint toujours son but et c'est aussi un gardien. 


La vie ici : nature pour la nuit, sport le matin, travail et déplacements en ville, ma fille, et retour au campement le soir.




05 novembre 2022

Campement dec 2021 nov 2022







01 novembre 2022

Campement Nice décembre 2021 - février 2022

2eme session