Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

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programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

Livres spirituels ebook/papier :

28 mai 2023

Vaincre la déprime et les baisses de moral quand on est sans domicile ou en grande précarité

J'ai connu plusieurs sortes de déprime en 3 ans de vie sans domicile. La plus éprouvante pour moi, c'est quand on a pas d'argent pour s'acheter à manger. Car quand on est seul dehors, le plus grand bonheur le soir en rentrant au campement c'est de se faire un bon repas.
Bien sûr, la présence humaine m'a beaucoup manqué aussi et notamment celle d'une femme aimante. Ça, ça a été mon troisième point de déprime. Car je rêve de vivre un fort amour avec une femme. 
Le deuxième point qui m'a été très dur et m'a fait beaucoup souffrir, c'est de ne pas passer les soirées avec ma fille et en famille. Parce que de tout mon coeur, je souhaitais que ma fille grandisse avec un papa et une maman qui s'aiment, vivent avec elle et passer plus de temps avec elle, dans un lieu de vie commun. Ça, ça m'a fait beaucoup souffrir, parce que ça m'a rappelé aussi ma propre enfance et ce que pouvait éprouver ma fille. J'ai travaillé dessus et c'est passé. 
Mais dans la rue, dehors, l'essentiel et le plus important, ce qui passe en premier c'est de manger. 
Plusieurs fois et surtout les fins de mois, je me suis retrouvé quelque fois à ne pouvoir m'acheter qu'une baguette de pain ou une boite de conserve pour la journée, et ça, ça me plombait considérablement le moral. Je ne me sentais pas bien. Ça me faisait déprimer. Je comptais mes centimes et attendais avec impatience mes revenus du mois quelques jours après.
Je crois que c'est là où à commencer mon plaisir à me faire des bons repas. Avant, je n'en avais rien à faire de la nourriture. Je mangeais ce qu'il y avait ou me contentais de peu.
Mais en connaissant le manque, les choses sont devenues différentes. J'apprécie me faire plaisir avec la nourriture car c'est d'un grand réconfort, comme une douche chaude après 5 ou 10 jours sans se laver.
Ici, j'ai une table basse et un petit tabouret en bois récupérés près des poubelles, avec un siège acheté à Décathlon. J'ai une poêle, une casserole et de quoi faire chauffer. Je vous dis pas le plaisir que j'ai à rentrer au campement pour me faire une omelette aux pommes de terre ou une poêlée de légumes ! Je me régale. Et ça, c'est très important pour le corps et le moral quand on vit seul dehors, et encore plus l'hiver en mangeant chaud.
Mais les jours sans rien, comment on fait ? 
Et bien j'ai fini par me dire que ce n'était pas grave. Le jour où je savais que je n'allais plus pouvoir m'acheter à manger jusqu'à ma paye, je me disais que c'était ok, j'avais bien profité avant, un petit régime ne me ferait pas de mal. Et puis y a pire que de ne pas pouvoir manger comme on veut pendant 5 ou 6 jours. C'est rien en vérité. 
Des moines bouddhistes au Tibet vivent avec un bol de riz par jour. Des sadhûs en Inde vivent parfois avec moins que ça et on ne parle pas des millions d'Africains qui connaissent encore pire. 
Ici dans nos pays occidentaux, on peut se débrouiller, il y a l'abondance. 
Comme il est expliqué dans le texte précédent, bien habillé et en se donnant les moyens, on peut réussir et manger à sa faim. 
Cependant, il y a d'autres sortes de déprime : le fait d'être seul, à la rue, marginalisé, exclu, souffrir de choses du passé ou du problème qui a fait en sorte qu'on se retrouve dehors et/ou de n'avoir pas de compagne ou compagnon.
Quelque soit la souffrance qui vient, il faut mettre un point d'honneur à ne pas la nourrir en plongeant dedans. S'il vous plaît ne faites pas ça.
Oberservez cette souffrance, regardez-la d'au-dessus pour mieux l'analyser, la comprendre et la dépasser. En s'identifiant à elle, c'est perdu pour un moment qui n'appartient qu'à vous, plusieurs jours, des mois ou des années. C'est toujours soi-même qui se fait souffrir et jamais la situation qui ne veut que nous rendre plus fort et nous faire évoluer.
Il faut observer son état émotionnel et se demander comment être mieux. En voyant que c'est telle situation qui pose problème, on peut se dire que cette situation finalement si elle est prise d'une façon positive change l'état intérieur. D'une façon positive dans le sens où ça va nous apporter quelque chose de bénéfique. Oui, vivre le rien peut être positif, même énormément si c'est vécu en conscience.
Pour rester bien et dans un bon état intérieur, il faut prendre soin de soi. Faire du sport ou de la marche, avoir une activité physique et/ou intellectuelle avec d'autres, faire du yoga et/ou de la méditation (l'introspection est très importante pour avancer), mieux manger (sainement), s'entourer de  belles choses ou aller vers elles, aller dans le sens d'un mieux-être.
Il faut rester ouvert à ce que la vie nous envoie, en matériel comme en personnel. C'est pour ça que j'insistais dans le texte précédent d'avoir des relations. Le jour où vous avez moins, la vie veut que vous ayez plus. Mais la vie se manifeste à travers les gens !
Soyez sympathiques, aimables, polis, respectueux, serviables, alors vous verrez que la vie vous le rendra.
Ainsi vous ferez de plus en plus confiance en la vie, de plus en plus confiance en vous même, car vous verrez que certaines choses simples marchent et se mettent en place (parce que vous l'avez créé).
Alors il n'y a plus de déprime à avoir, de baisses de moral, au contraire, il y a un élan positif d'aller en avant. En élan vers la Vie, un élan vers Soi. Alors tout se met en route. Et l'expérience de sans domicile prend une autre allure. 
Finalement c'est positif, ça nous apprend beaucoup, ça nous aide à devenir meilleur, plus fort, plus ancré, plus vivant. L'humilité et le coeur prennent le dessus et là, avec l'élan bienveillant créateur, c'est le jackpot. 
Vous pouvez être sans domicile et très riche. Offrez cette richesse intérieure aux autres et c'est tout bénef pour vous. Vous trouverez alors un logement dans peu de temps, ainsi que de quoi subvenir à vos besoins, c'est garanti.
Il faut toujours croire qu'il y a un meilleur pour soi et savoir qu'il est là. Et ça, ça donne une étincelle dans les yeux. 

24 mai 2023

Constat sociaux de la vie sans domicile

Il ne faut compter que sur soi-même.
Les gens qui aident le plus les autres sont les pauvres et non les gens aisés.
Les "matériels" aident plus que les spirituels ou les thérapeutes/coachs bien-être/développement personnel, qui eux attendent d'être payés pour aider. Et ça peut paraître contradictoire, mais les spirituels jugent plus aux apparences que les matériels. Parce qu'il n'y a pas cette notion de "mauvaises énergies" qui est plus dans la tête que dans la force intérieure du coeur, où il n'y aurait pas de problème d'aller vers.
Les pauvres écoutent les pauvres. Les riches ne s'intéressent qu'aux riches.
Avoir de beaux habits ouvre toutes les portes, et les gens aident plus quand on est bien habillé que mal habillé, ils ont du temps pour vous et ont envie de vous connaitre. Mal habillé, ils sont pressés et vous évite.
Ce qui veut dire, que bien habillé on intéresse les gens aisés (avec qui on peut mieux réussir).
Être bien habillé vous rend respectable. Donc, il ne faut pas être bête et mettre les choses à son avantage pour profiter des situations. 
C'est pareil pour la police. Si vous êtes bien habillé vous êtes quelqu'un de bien, si vous êtes mal habillé vous êtes suspect ou coupable de quelque chose.
Idem dans les magasins. Bien habillé, les vigils ne font pas attention à vous, mal habillé vous êtes repéré et potentiellement voleur.
Donc, avec une belle montre imitation argent à 25 euros, un beau pantalon clair de ville au même prix et un polo blanc ou bleu foncé à 10 euros, vous pouvez réussir, même si pas lavé depuis 1 semaine. Il suffit de s'en donner les moyens et de "paraître" beau, c'est tout.
La dernière chose à faire, c'est de faire la manche. Là c'est la case zéro et on peut attendre très très longtemps comme ça. Vous allez vous enfoncer et personne ne va vous sortir de la rue, personne. 
Il faut se prendre en main dès le début, ou au moins se faire confiance et savoir qu'on va trouver des choses utiles à faire, car on a le droit de se reposer.
Être malin et sociable. Saisir les opportunités. Utiliser les ressources disponibles. Provoquer la chance.
Ne pas fréquenter les alcooliques et drogués, ou alors juste pour leur dire bonjour. À part si ce sont des amis et qu'on est sûr et certain d'être assez fort pour ne pas tomber là-dedans. Mais il vaut mieux ne pas les accompagner lors de leurs descentes. 
Les lendemains sobres et frais offrent des chances de s'en sortir. Drogué ou alcoolisé de la veille, aucune. Journée perdue. De plus, les énergies dans le corps baissent et l'état créateur est néant, à part pour les artistes éphémères.
Ne compter que sur soi-même et se munir de choses essentielles à sa survie.
Ne pas dormir en ville si possible, mais éloigné dans un coin de nature, non proche d'une cité ou zone industrielle.
Il faut trouver un coin qui n'est pas repérable, un coin où il n'y a pas de passage, écarté des chemins et sous des arbres.
S'il n'y a pas le choix, alors il ne faut pas dormir avec son portefeuille sur soi mais le cacher sans être vu dans une planque parfaite. Idem le lendemain matin, bien regarder que personne ne voit la planque en retirant le portefeuille. En fait, il ne faudrait pas dormir dans des lieux où on est vu. Pour les femmes, il est impératif de trouver des gens de confiance pour dormir avec eux dehors. Ne pas dormir seule.
Savoir où sont les points d'eau et en être jamais loin. Se débarbouiller tous les jours, ainsi que les parties intimes fréquemment et les pieds. Maintenir des vêtements propres hebdomadairement.
Fréquenter des gens tous les jours et être ouvert aux contacts, aux amitiés. Apporter son aide si besoin. Ça, ça peut faire beaucoup ! Car des gens que vous aidez peuvent avoir encore besoin de votre aide et finir par vous payer et parler de vous.
C'est ça : le contact, l'aide aux contacts, qui va ouvrir de plus en plus de portes.
Car bien habillé, sobre et sûr de vous, vous pouvez demander à n'importe qui qui travaille et que vous croisez souvent et avec qui vous dites bonjour, si il ou elle n'a pas un travail pour vous. Et c'est obligé de trouver en peu de temps. 
Récapitulatif : rester soigné et pas trop mal habillé, rester sobre et frais, et se faire des liens sociaux d'entraide avec des gens sains et en activité.

23 mai 2023

La vérité entre les êtres est amour

On s'aperçoit toujours que ce avec quoi on avait des problèmes et qui passe au bout de quelques mois ou quelques années, était toujours dû à notre ego (pas assez fort, trop résistant, souffrant et divisé).
La vérité entre les êtres c'est l'amour. Quand ce n'est pas le cas, c'est qu'on est dans le faux, dans la dualité, souffrant, avec une conscience pas assez éveillée sur un problème qui doit être résolu dans l'unité en le faisant déjà en soi-même. 
L'être qui ne vit pas dans l'amour avec son entourage et les gens qu'il croise est divisé en lui-même, avec des parties non-aimées.
C'est une question d'évolution qui finit par amener à vivre les choses avec les autres dans la réalité. Car les autres sont soi-même.
La vérité de soi-même est amour. C'est la nature pure, énergétique, vibratoire et de lumière. 
Vivre l'amour avec les autres est donc une question de guérison intérieure.
Nous sommes des êtres d'énergie et toutes les âmes sont pures. Elles représentent toutes une vibration particulière de la lumière. C'est une fois dans la matière que la pureté se densifie dans un ego (personnalité), mais la vraie forme (âme) est toujours pure.
Pourquoi ? Parce qu'on est la Source et qu'on en a jamais bougé. Le temps et l'espace sont une illusion de la conscience fragmentée qui se crée alors son propre espace-temps où elle se croit projetée ailleurs que dans la Source (ça se densifie pour elle). Alors que tout est la Source, tout est la Lumière, sauf pour la conscience fragmentée qui se réveille (même après 4 milliards d'années) et entrouvre toujours ses paupières dans des mondes qui sont donc mi-ombre mi-lumière (résultat de son propre état conscience/inconscience, dualité ou état d'éveil).
Plus la conscience s'éveille et plus elle voit la réalité. Une réalité qui est elle-même en train de s'illuminer (monde supérieur), de s'aimer et d'intégrer de plus en plus ses parts universelles (les autres, ici ou ailleurs). Alors l'être grandit et avec lui ses énergies. La matière ou dimension change. Car étant la Source, on est tout l'univers. 
Tout est un.
Quand les choses ne sont pas dans l'amour, ça ne nous fait pas du bien et on en souffre. La souffrance finit par faire en sorte de se transformer et de s'aimer plus. Finalement, d'être de plus en plus son vrai soi.