Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle (signe d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante).
De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est trÚs facile à cÎté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
ConquĂ©rir la MatiĂšre est l'expĂ©rience suprĂȘme de l'Ăąme.
Suivez mon journal et retrouvez des conseils utiles pour survivre et évoluer.

06 février 2023

Affronter le froid

On se dit que ça va aller, qu'on est prĂȘt, qu'on s'est bien entraĂźnĂ©, mais non, le froid finit toujours par prendre le dessus. Faut faire avec. 
Alors aprĂšs l'entraĂźnement physique, la rĂ©sistance, tout se passe dans la tĂȘte. 
Décembre ça allait, janvier ça allait (avec quelques gerçures aux doigts), février il fait encore plus froid. Mais il faut s'entraßner à rester dehors. J'ai sorti les gants, le bonnet, la capuche.
Le soir, Ă  devoir se servir d'objets, les doigts sont Ă  l'air et complĂštement froids. Il doit faire au alentour de zĂ©ro. Mes pieds eux sont gelĂ©s. Les pauvres baskets que j'ai ne valent rien, avec une paire de chaussettes basiques. Il faut impĂ©rativement investir plus haut. Chaussures et chaussettes plus Ă©paisses l'hiver, obligatoirement. 
De ce fait, avec l'expĂ©rience directement sur le terrain, on peut prĂ©voir pour son confort. Et l'hiver Ă©tant la saison la plus dure, on ne doit pas ĂȘtre pris au dĂ©pourvu ni rien nĂ©gliger.
Sac de couchage le plus rĂ©sistant (-25 degrĂ©s) impĂ©ratif. Apres couverture polaire au-dessus car ça ne suffit pas. L'important l'hiver, ce sont les couches pour garder la chaleur, comme pour les vĂȘtements. Donc la nuit, pour dormir au chaud, il faut 3 couches : le sac de couchage + 2 couvertures Ă©paisses au-dessus. LĂ  il ne reste plus qu'Ă  trouver le toit (tente, bĂąche, les 2). Ainsi pas de problĂšme pour survivre. 
Ici j'ai un bidon de 10 litres pour la toilette, et il y a une fontaine Ă  20 minutes de marche. 
Ça aussi c'est impĂ©ratif. OĂč se place un campement, doit avoir non loin une source d'eau. Et si non potable, prĂ©voir des filtres Ă  eau.
Autre point important : pour combattre le froid, surtout pendant des mois, faire du sport rĂ©guliĂšrement, voire tous les jours (footing, pompes, squats, tractions, gainage). Ça rĂ©chauffe, fortifie le corps, donne plus d'assurance, habitue Ă  avoir chaud). Et ça, ça solidifie aussi le mental.
En plus, se faire un repas chaud le soir, boire des tisanes bio et pratiquer la mĂ©ditation. 
Je parle ici pour les gens qui vivent dehors, qui n'ont pas d'autres choix, mais aussi pour ceux qui souhaitent suivre une discipline de vie. 
J'en parle dans la pratique RD. 
Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©, contactez-moi Ă  eipho@live.fr
Pour les autres, le plus important c'est d'investir avant qu'il ne soit trop tard : tente, bùche, sac de couchage, couvertures, paracorde, bidon, gourde, combustibles, sac à dos, lumiÚre frontale, briquets, et garder un moyen de locomotion, ainsi que des liens sociaux (plus d'infos dans "Recommandations campement" du 31 août 2021).
Pour ma part, j'ai un super campement (qui ne vaut pas la caravane que j'ai eu en 2012), mais je suis bien Ă©quipĂ© et j'ai des liens sociaux qui me permettent de gagner de l'argent. Je me dĂ©brouille. 
Il faut toujours garder le cap, toujours faire confiance en la vie mais en mĂȘme temps aller dans son sens, ne pas perdre les rails ou se laisser aller. Chaque jour est une nouveautĂ© pour accueillir du nouveau et ĂȘtre bon envers les gens. 
Car y a que comme ça qu'on peut s'en sortir, en offrant le meilleur de soi.
Évidemment, ĂȘtre Ă  la rue signifie souffrance en Occident. Mais les souffrances peuvent s'attĂ©nuer et disparaĂźtre en allant vers du mieux, plutĂŽt que de s'isoler et rejeter le monde (lĂ  ça sera pire). 
Il faut aller vers..., mĂȘme Ă©corchĂ©(e), dĂ©muni(e), appauvri(e), aller vers la vie. Et la vie transforme et guerit.