Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

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28 janvier 2023

Les signes de la vie

La meilleure chose que Dieu ait faite en matière de message pour le retour aux sources, à la réalité ou présence (revenir à soi), sont les animaux sauvages, et plus précisément ceux appelés animaux totem. Non pas dans l'imaginaire mais de ceux qui existent vraiment et viennent nous voir ou parler quand c'est le bon moment. 
Animaux totem car ils représentent des parts de nous-mêmes. Et dans tout les cas, c'est un appel au retour à la nature. 
Quand cela arrive, inévitablement il y a eu égarement, car si ce n'est pas le cas, la connexion à la nature est constante, donc à toutes sortes d'animaux "totems" au quotidien.
Je parle de nature, la connexion aux énergies en premier lieu, alors les animaux totem peuvent arriver en visions et messages intérieurs.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion de vivre ces expériences. 
La première et la plus marquante a été en 2009 dans une forêt de pins magnifiques aux senteurs et énergies bienfaitrices. J'y méditais tous les jours, dos contre un pin, les paupières mi-closes, absorbant les reflets divins du soleil à travers les branchages. Une lumière dorée inondait le lieu et mes énergies étaient d'une pureté incroyable. C'était doux, lumineux, transcendant, intemporel. 
Soudain, un infime craquement se fait entendre sur ma gauche. Je tourne la tête au ralenti et je vois une magnifique petite biche me regarder. Elle incline trois fois la tête comme pour me saluer. Elle est à quatre mètres. Je lui renvoie doucement sa salutation. Tout se fait tout seul. Mes paupières et ma tête se baissent légèrement vers elle. C'est subtil. Une intensité de lumière plus grande envahie l'espace. Et la petite biche passe alors tranquillement devant moi en faisant passer ses trois petits qui ne m'ont pas vu et mangent des brins d'herbe paisiblement. Ce moment est magique. Je n'ai pas bougé. Le temps n'existait plus. Un sourire se dessina sur mes lèvres et une douce joie me remplit le coeur.
Une autre fois je médite dans une forêt de bambous, le soleil se couche, tout est dans la pénombre. Mes énergies sont hautes, fortes. Tout d'un coup des gros claquements d'ailes se font entendre. Une grosse chouette invisible vient de se poser devant moi sur une branche au-dessus. Je suis accueilli dans le lieu par la gardienne et peux y revenir quand bon me semble. 
Quelques années plus tard, ce lieu a disparu emporté par les flots. 
Deux autres signes en montagne, à deux moments différents. 
Une fois je m'apprêtais à faire Compostelle en partant en mars avec un sac de 25 kilos (deux grosses erreurs), en commençant depuis Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées.
Au dernier village, avant de monter pour la haute montagne, un chien de berger sort de je ne sais quelle baraque et commence à me suivre.
Il me retarde car il veut toujours jouer. Il ramasse n'importe quel bâton ou caillou et me les dépose devant les pieds. Il veut jouer. Trente fois, quarante fois, cinquante fois je me suis baissé pour lui lancer. On s'arrête, partage un casse-croûte et on reprend la route.
Sur un haut plateau, des chevaux sauvages s'avancent menaçants, guidés par un fort étalon. N'ayant pas le temps qu'on me coupe la route, je dis au chien : "protège moi". Il se met en travers et aboie sur les chevaux. Ceux-ci me laissent alors passer.
Plus tard et un peu plus haut, le chien tout d'un coup se baisse sur ses pattes, il n'avance plus, son ventre touche presque le sol tellement il est baissé et il regarde l'horizon. Je lève la tête et là.... je n'avais jamais vu des nuages aussi noirs. Ils surplombent les montagnes devant et vont droit sur nous à grande vitesse. Je n'ai pas le temps de mettre mon sac au sol pour sortir mon poncho, qu'une pluie de grêlons nous tombe dessus. J'avance péniblement. En cinq minutes, la route devient verglacée. Je glisse et chute plusieurs fois. Je saigne, je n'ai pas de crampons, tout est blanc. On est en train de se prendre une grosse tempête. 
Je ne peux franchir le col, impossible et trop dangereux. Et y a quoi de l'autre côté ? Il me faut un abri de toute urgence. 
Je me retourne et vois plus bas des cabanes de bergers. On y court avec le chien. Les quatre premières sont fermées. La cinquième s'ouvre. Il y a juste un banc, c'est parfait. Je ferme et barricade la porte aux planches de bois rudimentaires avec une bâche.
On se met à l'aise, partage un repas et malgré le vent qui siffle et la neige qui s'accumule dehors, on dort bien. 
Le lendemain, j'ai compris le message : je n'ai rien à faire dans les montagnes quand j'ai des choses à régler ailleurs. Je fais demi-tour et ramène le chien à son village. Cet être super intelligent, en jouant constamment avec moi m'a empêché de franchir le col en me prenant la tempête de l'autre côté avec sûrement l'incapacité de revenir et de ne pas trouver d'abri. M'a t-il sauvé la vie ? Car je ne sais pas ce que ça donne toute une nuit dehors en haute montagne sous les grêlons et la neige en dormant par terre...
En arrivant au village, sa propriétaire qui était par enchantement devant une maison me dit : "qu'est-ce qu'il est bête ce chien, il suit tous les randonneurs". Ah ok, c'était le gardien du Col. Merci à lui.
Une autre fois, je monte en haut d'un pic. La randonnée est superbe, en face, le pic du Midi d'Ossau. Grand ciel bleu, avec l'autre grande couleur dominante : c'est tout vert partout. Les dix derniers mètres se font en escalade. 
Je pose mon sac et je vais pour boire un coup et manger un morceau quand je regarde machinalement derrière moi vers la plaine. Nom de Zeus ! Une mer de nuages arrive à toute allure. Dans cinq minutes c'est le brouillard total. Vite, je remets mon sac sur les épaules et descends en courant après la partie rocailleuse.
En peu de temps, la température change et d'un seul coup mon corps se trouve comme dans une matrice grise, humide, mouvante, froide, sans aucune visibilité. 
Bon sang... je n'y vois plus rien. Où est le chemin ? Impossible de se repérer. Le décor a complètement changé. Il n'y a plus de grandes étendues à perte de vue, ni d'horizon, ni de vue sur une quelconque descente. Il n'y a que les quelques mètres autour de moi. Mais soudain, un petit oiseau arrive de je ne sais où. Il se plante à quatre mètres et gazouille. Machinalement, étant la seule âme qui vive, mon corps va en sa direction. Alors il s'envole et se pose un peu plus loin, mais toujours pour que je puisse le voir. Alors je le suis. Et il fait ça de nombreuses fois. 
Et qu'est-ce que faisait ce petit oiseau ? Il me montrait le chemin. 
J'ai pu finir par entendre le son de la rivière plus bas et me diriger vers elle, indiquant la route.
Voilà un moment que je ne suis pas reparti seul dans la nature avec un sac à dos. D'une part, parce que maintenant j'ai ma fille et que d'autre part je n'ai plus 25 ou 30 ans. Porter un sac à dos de 25 kg demande beaucoup de force et d'énergie. 
L'avant dernière fois que je l'ai fait, c'était pour aller dans la forêt d'Iraty et j'en ai bavé. Après trois heures de marche en monté, on a qu'une envie c'est de trouver un lieu pour établir son campement. Mais quand on ne trouve pas, ce n'est pas facile entre minimiser ses efforts parce qu'on ne sait pas combien de temps ça va durer ou les amplifier pour trouver au plus vite.
Deux campements : le premier n'en pouvant plus se fait dans une clairière au détour d'un chemin. Le lendemain matin, départ accéléré avec le passage d'un troupeau de chèvres et de boucs passant autour de ma tente et perché sur une branche en attendant leur éloignement. Et pour le deuxième, un très bel endroit magique et surréaliste à la découverte d'espaces inconnus, des lisières de forêts verdoyantes d'où flottent à leurs pieds des nuages constants comme des vapeurs, mais sentant une présence ou plutôt un regard, la sensation d'être épié. 
En arrivant et en explorant le premier jour, je tombe sur un aigle immense qui s'envole à mon arrivée en haut d'une colline. Deux mètres entre nous. Magnifique mais impressionnant. Le message, c'était de partir de là.
Puis des bruits de gros animal dévalant la colline et venant renifler mon campement chaque soir toujours un peu plus près. Je sais par expérience que ce n'était ni un cervidé ni un sanglier. J'ai préféré écourter le séjour.
C'est une fois également, sur la magnifique randonnée du Lurien que j'avais installé ma tente aux abords de la forêt. Le soir même, un puissant orage éclate. Je suis né dans les Landes et les orages là-bas sont très forts. À deux pas de l'Atlantique, les éléments se déchaînent. Mais là en montagne, dans un cirque encaissé, l'orage est de toute violence, avec un bruit intensifié, assourdissant.
L'éclair et le son sont synchrones, ce qui veut dire que l'orage est au-dessus. Ce soir là j'ai prié. Mais plus encore quand j'ai entendu des bruits lourds autour de ma tente et des reniflements. Je me suis mis en méditation avec mon poignard à portée de main. 
J'ai peu dormi et suis reparti dès le lever du jour. J'étais sûr que c'était un ours. D'ailleurs, c'est cette nuit là que j'ai intégré ses énergies totem.
La dernière virée avec un sac à dos ça a été avant la naissance de ma fille. Cette fois-ci de l'autre côté de la France, dans les Alpes-de-Haute-Provence. 
Après une randonnée, je trouve un endroit sympa où bivouaquer. Je m'installe pour le premier soir sous un grand chêne, mais je m'y trouve trop exposé. Le lieu est chouette mais quelque chose ne va pas. Je décide de trouver un autre endroit et monte plus haut. Je trouve des ruines sur un flanc de montagne. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que j'y serais à l'abri.
J'explore alentour et trouve une carcasse de sanglier encore odorante. Des loups.
Je barricade les ruines et me protège au maximum pour la nuit. J'ai prévu de rentrer dans une semaine car à cet endroit personne ne passe et je m'y suis fait déposer. Aucun transport. 
Chaque nuit, des bruits deviennent de plus en plus forts. Le jour je me sens observé et pas à l'aise.
Le jour du départ, je le fais en courant. Sur la route, j'attends trois heures avant que quelqu'un ne passe. L'homme qui m'a conduit à une gare ensuite m'a confirmé : " tu es fou, tu as failli te faire bouffer, y a des loups ici ! ". Message : arrêter de vouloir s'enfuir dans la nature pour réchapper à la réalité. La nature, c'est elle qui nous trouve.
Quelques années plus tard, après avoir intégré les énergies sanglier ici, les oiseaux se manifestent à moi depuis un moment sur ma route, sur chaque chemin. Ils me disent de ralentir, plus profiter de la vie. Mais j'ai beaucoup moins de temps qu'avant.
Aujourd'hui ce sont eux qui viennent me réconforter par cet hiver et m'apporter des messages. Il n'y a plus de fuite cette fois, je vis en ville. Quoique... quelque part je fuis les difficultés de cette ville car ce n'est pas vivable pour moi, mais suis obligé d'y rester. Ou peut-être qu'en vérité, maintenant c'est l'inverse, c'est ma nature que je fuis... (parce qu'elle est incompatible avec la société humaine notre vraie nature).
Ils viennent à moins d'un mètre. Ce sont des petits rouges-gorges. Il y en a deux ou trois. Je leur ai acheté des graines. Apparemment c'est ce qu'ils me demandaient. Ça me fait du bien de les voir car la vie ici n'est pas facile. Ils sont des signes de la vie, des messages de vie et ils me réclament.
Alors je vais bien m'occuper d'eux, qui me demandent donc de bien m'occuper de moi. Car les rouges-gorges s'ils ne trouvent pas à manger l'hiver, meurent.

25 janvier 2023

Note

Être libre, c'est rester sans corps.
La réincarnation est un piège.
Un corps matériel signifie esclavage.
On peut tout expérimenter sans corps.
Pour peu qu'on se rappelle qui on est et qu'on soit libéré de sa prison.

Le péché originel dont il est question dans la bible (livre satanique de la pire des sectes), a été à des âmes pures et très grandes (mais innocentes et naïves) de goûter à de la nourriture matérielle sous l'influence du serpent (les reptiliens). Ainsi au niveau vibratoire, le corps énergétique s'est solidifié en un corps matériel de part la nourriture avalée et transformant les molécules de lumière en molécules densifiées.
De ce fait, les corps énergétiques qui étaient avant libres et amplifiés, se retrouvent prisonniers et amoindris dans la dimension de la nourriture mangée. Et plus la nourriture est lourde, plus les corps se densifient, ce qui impacte sur la conscience, l'endort et réduit les pouvoirs du corps énergétique.
Ensuite, on a plus qu'à imposer des lois, de la peur, du temps pour oublier, et on a de parfaits serviteurs. 
L'humain n'est là que pour exploiter la planète pour le compte d'autres qui les exploitent. Ça s'appelle le travail. 
La connexion à l'âme est perdu pour 95% de ces êtres.
Et également 95% des enseignements spirituels sont falsifiés pour servir l'Ombre et rester sur ce plan, en faisant croire que c'est la Lumière.
Des âmes plus fortes s'incarnent alors les reptiliens ayant expérimenté sous le règne nazi la nourriture chimique, ont validé avec les gouvernements traites et corrompus des additifs E... pour rendre malade, détraquer le corps, déstabiliser le mental et le rendre fou. Ça s'appelle la nourriture industrielle et fast-food. L'Organisation Mortelle de la Santé a pris le relais, dirigée par les mêmes.
Aux âmes les plus grandes qui se sont tournées vers le vrai bio et les pratiques spirituelles, ils ont rajouté les ondes électromagnétiques pour mettre une chape de plomb qui écrase la conscience et bousille les énergies pour empêcher toute évolution.
Pour ceux qui ont de hautes énergies, qui sentent ces ondes et qu'on appelle les électrosensibles, c'est un calvaire au quotidien avec maux de tête constants. La meilleure méthode consiste alors à ne plus monter en énergie mais à s'ancrer au maximum. 
Les démons qui mettent en place tout ça seront de futurs humains devant recommencer tous les règnes humains depuis le début, avec bien sûr, l'équivalent en souffrance qu'ils ont causé. 
Quant aux autres, aux résistants, voilà le prix à payer pour avoir pris un corps et croire que c'était pour évoluer, ou bien à toutes les autres âmes endormies qui ont été placées là comme du bétail dans la chaine d'un abattoir qui réduit tout en bouillie sans aucune considération et sans qu'elles ne se rendent compte de rien.
L'humain autorise ça, donc il l'autorise sur lui. "Mangez car ceci est mon corps et mon sang...". De même pour les laboratoires sur des animaux vivants, il est alors aussi un cobaye pour d'autres. Ce sont les lois universelles.
De ce fait, à un moment donné, certains Starseeds doivent réintégrer une partie de leur ombre qui est un ancien reptilien. Il s'agit alors d'une part de leur corps universel. Et ce sera très dur à mettre en lumière. Mais qui prend un corps est sujet au karma et personne ne réchappe aux lois universelles.
Ainsi les premiers (ceux qui sont au pouvoir grâce à l'exploitation des êtres), seront les derniers.
Quant aux vainqueurs de l'Ombre (dans la force matérielle unifiée), aux affranchis, ceux qui ne sont plus intéressés par les sociétés humaines (donc par la mort, c'est-à-dire tout ce qu'elle a de nuisible à  proposer), félicitations.

23 janvier 2023

Bientôt la fin

19 janvier 2023

Le froid


Voilà une bonne semaine que les températures sont bien descendues. Il faut rester actif et bouger encore plus. 
Sport le matin et marche ensuite. 
Le soir, se faire un repas chaud. Plus trop le temps de traîner dehors ensuite. Les mains et les pieds sont gelés malgré les squats et les pompes. Vite, dans le sac de couchage avec la couette hiver par-dessus et la grosse couverture polaire au-dessus. Là, y a plus d'hiver qui tienne. Jusqu'au matin... Repas rapide avec début de footing short tee-shirt les mains dans les poches, à l'assaut du Mont Chauve. 
Étape de vie à la militaire et souvenirs du 9ème RCP.
Le lendemain matin, c'est tout blanc. Mais il s'agit de la grêle tombée cette nuit. 
J'ai finalement ressorti les gants et le bonnet, ça va bien mieux. 

Soupe de légumes chaude, le top

16 janvier 2023

Sur les joies de vivre dehors, ses difficultés et la dignité

Nombreux sont ceux, et combien ils ont raison ici dans les sociétés occidentales, de considérer l'état de sans domicile comme l'extrême niveau au plus bas de la place sociale.
La grande vérité derrière cette considération est la peur inconsciente de vivre cette même expérience. Démuni, sans toit, sans argent, qui suis-je ?
Alors il y a tout une identification sociale qui rentre en jeu et à laquelle, inconsciemment, on adhère car on ne voit pas la richesse de l'expérience mais plutôt sa pauvreté. 
Sa pauvreté car c'est ce que montre, en apparence, ceux qui vivent dans cette situation. 
Pourtant, nos origines viennent de la nature n'est-ce pas ? 
Pourtant, avant on savait vivre dehors. On savait se débrouiller avec ce qu'offrait la nature et à mon sens, on était bien plus évolué ou du moins connecté que maintenant. 
Si demain la société s'écroule, que savent faire les gens ? Perdition, dépression ou guerre civile (en somme : la loi du plus fort ou du plus débrouillard).
Il y a une personne qui m'est proche et qui juge ma condition, j'aimerais lui dire qu'il faut voir plutôt si elle arriverait à se débrouiller aussi bien dans cette situation.
C'est ça qui est important, savoir vivre et se débrouiller sans rien en utilisant ce que la nature ou la vie nous offre. Saisir les opportunités, voir clair, être vif d'esprit et savoir débusquer (ou sentir) en une fraction de seconde les gens dignes de confiance ou non.
Je fais des campements dans la nature chaque année depuis 2009 (et c'est à l'armée tout d'abord qu'on m'a appris à le faire). J'ai lu quelques livres de survie. J'ai expérimenté et validé certaines choses importantes et essentielles.
Ce qu'il faut savoir, avant tout, avant de s'aventurer dans la nature ou d'y être contraint (car je ne conseille absolument pas d'être sans domicile en ville), c'est que le moral ou mental doit être fort. Pour cela, lire mes anciens articles au libellé "Campement". Car inévitablement, et pour une première ça peut être le choc, voire le traumatisme. 
La nature est notre meilleur allié !
Il faut prendre ça comme un retour "positif" aux sources. 
Ensuite (voire mon article "Recommandations campement), trouver le bon matériel et s'installer dans un lieu sûr. La seule chose ensuite concernera la nourriture. 
La dignité peut en prendre un coup. Ne pas pouvoir se laver quand et comme on le veut a été pour moi le plus éprouvant. Bien sûr et en deuxième position, manger à sa faim. Quelques fois j'ai fouillé dans les poubelles ou bien compté mes centimes pour pouvoir m'acheter une baguette de pain pour la journée, mais ça a été plutôt rare.
J'ai toujours refusé de faire la manche. Toujours je me suis dit que je pouvais me débrouiller. 
À présent, même en dormant dehors j'ai suffisamment à manger et je fais du sport tous les matins. 
La dignité humaine est quelque chose de très important. Elle joue sur le moral d'une façon très significative. On ne s'en rend pas compte comme ça quand on a une salle de bain, une cuisine et un frigo, ou même une machine pour laver son linge, mais quand on a rien de tout ça on se trouve appauvri, voire moins que rien. Que faire, comment faire ? Telles seraient les questions et problèmes de 90 % des gens. 
La société actuelle ne nous apprend rien, si ce n'est d'être un bon consommateur et un bon producteur. Elle offre de multiples diversités et distractions. Mais la vie, la vraie vie elle est où là-dedans ? Sait-on qui on est, d'où on vient, pourquoi on est là, et surtout, sait-on être quelqu'un de bien ? Sait-on devenir l'être unique que l'on est sans se fondre à un moule ? Sans imiter les conditionnements d'une société qui ne sait plus vivre dans la vraie vie ? 
C'est là toute la difficulté de cette époque, car on ne veut pas entendre de la vie dehors. Ce n'est pas possible, la société humaine est tellement bonne pour nous... Elle nous offre tellement de choses pour nous détourner de nous-mêmes. Ce serait pure folie que de l'abandonner ou pire, qu'elle nous abandonne. Que deviendrons-nous ?
Je vous le dis, soit des êtres souverains soit des moins que rien.
Et un truc des plus importants, c'est qu'on se fiche royalement si on n'a pas pris de douche depuis 4 ou 5 jours quand il s'agit de manger et d'être bien.
La dignité humaine, se sentir digne, c'est dans la tête. Soit on s'apprécie tel que l'on est, dans n'importe qu'elle situation, soit on se sent inférieur et ça ça ne date pas d'hier. 
Donc, même sans rien, dehors, on peut se sentir fort et quelqu'un de bien. Et ça, ça fait toute la différence. Non seulement pour vous, mais pour tous ceux que vous croisez, que ce soit dans la posture et l'attitude.
Le vrai pouvoir, la vraie création, c'est dans la tête en premier lieu et comment on s'occupe de son corps en deuxième lieu.
Tout change et peut changer en fonction de ce que l'on veut créer en soi et dans quoi on donne ses énergies. 
Paix et Amour.