Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

Prestations :

Programmes de développement :
programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

Livres spirituels ebook/papier :

30 décembre 2022

Situation

Et dire qu'il y a 10 ans pile, je marchais péniblement avec des béquilles car j'avais trop abusé de spiritualité... 
Chaque pas m'était douloureux, j'avançais au ralenti, comme un vieillard, ayant délaissé le corps, la matière. 
Et dire que maintenant, je suis un guerrier, ayant complètement intégré sa force et énergie reptilienne (un des moi universel), l'ombre la plus totale, au service de la vie mais pas au service de l'ego. Personne ne me domine. Je domine ma vie.
Il y a 12 ans, après l'état de Lumière, innocent, pur, la connaissance a pris la relève et ce sont les enseignements les plus puissants mais également les plus dangereux qui ont été mes ultimes croyances. 
Les croyances impactant l'être au niveau énergétique, l'état de sadhû était pour moi la plus grande des réalisations. Mais le corps n'a pas tenu. Morphine, hôpital et plusieurs mois à pouvoir remarcher. 
De là j'ai dit stop et j'ai repris le sport. C'était en 2012. L'union avec la Matière, la moitié de soi-même, que je venais de comprendre. 
Les enseignements que j'avais fait miens, n'étaient que la moitié de la réalité, même si justes et puissants. 
La pureté ébranlée, le masculin fautif et le féminin nié, il me fallait reconsidérer la vérité. Le corps a été le maître. 
10 ans de retraites spirituelles dans les forêts, cherchant l'état parfait de Lumière connut plus tôt de par la guérison d'un moi ancien, son nettoyage en pureté et sa haute montée énergétique, me permettent aujourd'hui de pouvoir vivre dehors sans problème. Mais j'ai appris qu'il ne fallait en aucun cas essayer de reproduire une expérience passée. Tout sera toujours différent et nouveau. 
Beaucoup diront que je suis sdf, je dis juste sans domicile, car qu'est-ce que fixe ? Je pourrais dire également sans domicile dur, c'est-à-dire pas entre 4 murs, car la nature est chez moi. En vérité, la nature c'est chez tous. Mais on a oublié, perdu ça en soi. Et ça peut faire peur, alors que la nature est notre meilleur allié. 
Donc que dire ? Les sadhûs n'ont pas de problème pour dire qui ils sont, ça se voit et personne n'a de problème avec ça. Mais ici en Occident, y a pas de sadhû, que des sdf, des gens qu'ont méprise, qu'on évite, qu'on ne veut pas voir. Parce que la société moderne matérielle de consommation les identifie ainsi et évidemment, ils ne savent pas faire autrement ayant grandi là-dedans. Ils se rejettent eux-mêmes, sont sales et boivent. Pour eux leur situation est un échec, donc ils pensent être un échec. Pourtant...
Pourtant ce n'est pas la situation le problème, ce n'est pas la condition matérielle, ce sont toutes ces croyances, comme moi quand j'ai fini en béquilles par trop de spiritualité.
On peut se sortir de tout, pour peu qu'on reconsidère les choses pour ce qu'elles sont réellement, et faire d'un être faible, un être fort même dans la même situation. Alors évidemment, c'est là que la situation change.
Une victoire puissante n'est pas une option et il n'y aura pas d'autre alternative.