Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

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29 décembre 2022

La voie

Il y a parfois des voies qui ne sont pas ou plus faites pour soi et on s'obstine là dedans, ne voyant pas clairement que tout indique la mauvaise voie (mal-être, perte d'énergie, problèmes extérieurs etc.).
Un des meilleurs exemples se trouve dans la Bhaghavad-Gita, ce récit épique de l'hindouisme où avant une guerre un des frères de la famille royale est rempli de doutes, de soucis avec sa conscience, car il ne veut pas se battre, il ne veut pas tuer.
Il questionne Brahman et celui-ci lui dit de suivre sa nature. 
La raison, le cœur et la nature intérieure peuvent parfois poser un dilemme. Qui ou que suivre ?
La raison n'est pas bonne conseillère car elle provient du mental. Néanmoins, elle dépend de la mémoire de l'expérience, qui elle, apporte sa dose de savoir. Mais le savoir sans le cœur n'est rien. Certains peuvent vivre toute leur vie dans la théorie sans ne plus jamais rien faire et se sentir très supérieurs.
Par contre, le cĹ“ur sans suivre la nature intĂ©rieure devient faible. Il est soumis aux fluctuations Ă©motionnelles, se ferme, s'ouvre, se referme au grĂ© des expĂ©riences. Aucun contrĂ´le. 
Mais celui qui, au-delĂ  de tout se connaĂ®t, n'agit plus sous l'impulsion bloquĂ©e de la raison, ni sous l'emprise d'un cĹ“ur faible. Il puise sa force de sa vĂ©ritable nature dans l'instant prĂ©sent, car tout change. 
Qui est-on lĂ  maintenant ? 
Il se peut qu'à une certaine époque il était bon de vivre en ermite, de fusionner avec les dimensions célestes, et il se peut que plus tard l'expérience d'un guerrier soit ce qui est le plus divin à vivre. Un guerrier conscient, puisant sa force de la Matière, un avec elle. Alors c'est juste et parfait. Ou bien c'est l'inverse ou le retour différemment, en plus grand.
Tout comme il est possible que ce ne soit plus dans la spiritualité que l'on peut continuer sa voie mais dans la vie matérielle. Et il y a obligatoirement quelque chose d'épanouissant à faire pour son évolution.
Quiconque vit sa spiritualité sans s'engager dans la vie matérielle tombera, aussi haut qu'il puisse monter.
Et quand il y a trop de stagnation, la vie amène inévitablement ce qu'il y a besoin de vivre, mais pas forcément de la bonne façon.
Il est bon de sonder le fond de son être, et ne pas essayer de vivre quelque chose qui n'est pas le soi du moment. Le corps est le meilleur guide, le meilleur indicateur. Plus le corps amplifie en énergie, plus il démontre que là est la voie.
Ne pas oublier que l'évolution de l'âme et sa force ne prennent pas racine dans la raison stagnante, voire conservatrice, ou depuis des limitations cardiaques, mais en agissant comme elle, en se mettant au diapason avec elle, et faire ce dont elle a envie, pour sa toute puissance, en se nourrissant en même temps et de plus en plus de Matière/Conscience.
--> Voir article Leurre de l'ego spirituel