Le repas de Noël que j'ai choisi.
Rien envie d'autre. Galette de soja à la provençale. C'est plutÎt bon.
Il faut remercier pour ce qu'on a. D'autres n'ont rien et en sont malheureux.
à midi aprÚs le sport, un régal avec un bon avocat, entre autre, et un jus 100% multifruits.
Il est 21h25, une méditation et je vais me coucher.
Le soir, ma vie c'est le top.
Ătre dans le bien-ĂȘtre est facile et sans effort, ça ne demande rien.
Ătre dans le mal-ĂȘtre est difficile et demande des efforts, voire beaucoup.
La sociĂ©tĂ© humaine a choisi d'en faire beaucoup pour y ĂȘtre et Ă inverser complĂštement les notions de rĂ©ussite, pour la simple et bonne raison qu'elle est un Ă©chec sans le savoir. Ainsi pour elle, sa rĂ©ussite c'est de prospĂ©rer dans ce sens, en en faisant toujours plus.
Dans trop d'agitation, le mental est instable, hors contrÎle, il crée de la souffrance par ses propres pensées et est attiré par de la mauvaise nourriture (ce sont des efforts). Déconnecté, le virtuel est devenu la Vie ou le Dieu, alors qu'il est la Mort, entraßnant l'humanité dans la robotisation (et c'est un libre arbitre). Le virtuel, c'est aussi la télé et le téléphone. C'est pourquoi, il y a le corps vide à la vaccina 5jets (iaconnecté et déconnactable).
Réussir, c'est aussi pouvoir se faire un repas de Noël ou du Nouvel An comme ça, froid, seul dehors, et apprécier complÚtement, en étant dans le présent, sans défaillance mentale. C'est-à -dire, sans se faire souffrir par des pensées.
Réussir, c'est aussi vivre dans la nature, y retrouver sa vraie nature, par conséquent redevenir civilisé et finalement s'apercevoir qu'on a besoin de rien.
On peut n'avoir rien et en ĂȘtre malheureux, ou avoir rien et ĂȘtre satisfait, ou apprĂ©cier le peu et trouver que c'est grand.
Sans effort, c'est le bien-ĂȘtre. Mais comme la riviĂšre, comme l'arbre, il doit y avoir mouvement.
Manger mal, fumer, boire, penser mal, les Ă©crans, trop faire, c'est faire des efforts pour souffrir, pour le mal-ĂȘtre. Et quand on souffre, on est dans le faux. Pourtant, c'est l'hymne de la sociĂ©tĂ© humaine.
Alors il vaut mieux se faire un festin comme ça, dehors avec la vie, que des plateaux repas devant une télé sans plus rien apprécier vraiment, et finir dégoûté du trop.