Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle de l'Ombre et sa dictature (résultat d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante). De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
La misère matérielle ou pauvreté matérielle ce sont les sociétés humaines, les villes, non pas le fait d'être pauvre.
Cepenpant, conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.

Prestations :

Programmes de développement :
programme master programme vivre dehors en ville et réussir programme eili3

Livres spirituels ebook/papier :

04 décembre 2022

Le message était le coussin

Certaines choses se révèlent parfois au bout d'un certain temps, toujours quand le fruit est mûr. Et l'on peut dormir sur ces choses qui ne demandaient qu'à offrir leur message révélateur. 
Un livre "La méditation m'a sauvé" m'amène à reconsidérer mon expérience, comment elle est vu. Une prise de conscience fait basculer l'état et ouvre la voie. Alors machinalement, je soulève la fine couverture repliée pour regarder à nouveau le titre du livre en dessous qui surélevait ma tête. Oui c'est bien ça : Sur les traces de Siddharta. Et j'y dormais dessus depuis 2 ans. 
La vie me montre que qu'importe l'expérience, l'évolution suit son cours et que c'est la bonne voie. Tel que Siddharta connaît l'expérience de la richesse et de la pauvreté avant de s'illuminer dans la voie du milieu, je fais une expérience aussi riche dans ce qui est traversé et qu'il faut garder confiance. Tout est juste et parfait.
La société matérielle vécue d'en dedans entraîne à penser et se comporter comme autrui. Si l'on ne suit pas la "norme" ou bien qu'on ait peu de moyen, qu'on vit en marge, alors on finit par se juger et se qualifier de noms que porte cette société sur les marginaux, exclus ou rebelles. Mais il n'y a rien de tout ça. On n'est pas ça. Au contraire, un chemin hors des sentiers battus est exemplaire. Trouver seul sa voie. Persévérer dans ce qui est le mieux pour soi. 
Ma vie dehors a été riche, puissante, difficile, pleine de leçons, de force, de courage mais aussi de désespoir, d'apitoiement et de misère. J'avais perdu la foi. Il m'a été trop dur de tenir encore et encore. Trop dur de porter mon sac, de marcher sous la pluie, de rentrer seul le soir, d'affronter trois hivers, de conduire tous les jours dans cette ville, de ne plus avoir ma fille auprès de moi, de parfois compter mes pièces pour m'acheter du pain etc. Mais ça c'était avant. 
Oui cela m'a bien souvent été trop dur à vivre chaque jour. Alors doucement la conscience est descendue dans le moi-inférieur jusqu'à que je me redresse à nouveau.
Puis on tombe sur des gens qui nous font du bien au cœur, on croise des fleurs magnifiques aux senteurs envoûtantes, on est réchauffé par le soleil et sa lumière majestueuse accompagne la journée. On se fait un régal de fruits sauvages ou bien c'est le rire des enfants qui soulage et transforme.
Vient un temps alors où tout change. Ce n'est plus la misère, ce n'est plus l'exclusion, la pauvreté ou la peine. C'est vécu autrement, d'une façon positive, d'une façon reconnaissante et gratifiante. Ce n'est plus rejeté ou méprisé, c'est accepté avec grâce. Et dans ce dénouement, je rends hommage pour tout ce que j'ai, tout ce que j'ai pu vivre, tout ce qui m'entoure et les gens que j'ai rencontré.
Un rendez-vous ce matin au Centre de domiciliation et tout est parfait. Finalement il m'a fallu sortir de mon vrai soi pour vivre une expérience qui fait évoluer mon vrai soi.
Dans la réalité la pauvreté extérieure n'existe pas. Même avec une tente pour toit je suis riche. Et je sais que cette expérience, comme toutes les autres, me servira pour plus tard.