L’état d’humain ne peut pas être réussi, seulement dépassé. J’entends par “dépassé”, être passé au-dessus de ses activités. Qu’elles n’affectent plus, qu’elles n’intéressent plus et qu’elles n’apportent plus rien de bon. Mais pour cela, il faut les avoir expérimenter jusqu’au bout dans ce qu’elles ont à apporter, donc les avoir intégrer pour pouvoir s’en libérer.
Pourquoi l’état d’humain ne peut être réussi ? Parce que la nature de l’humain est malade, il n’est pas conçu naturellement, il est artificiel, du moins ici sur cette Terre. Et dès le plus jeune âge, l’éducation nationale du mal-être le coupe de son corps, de ses énergies, de la vie et de l’univers, éteint sa conscience, son intuition et ses dons, en développant exclusivement son mental qui le réduit à la petite entité ” moi-je”, dans laquelle il plonge ou plutôt sombre. Toute sa société est alors à son image : formatée, conditionnée, limitée, déconnectée, détraquée.
Bien évidemment, toute la vie de l’humain est une expérience fascinante, grandiose, pour peu qu’on y mette de la conscience. Mais cet état d’humain reste pure souffrance. Sa société est pure souffrance. Rester dans cet état, c’est souffrir toute sa vie.
Qu’importe la réussite : matérielle, physique, culturelle, sociale, etc., rien ne satisfera ou n’apportera le bonheur à cet état d’humain profondément malade. Parce qu’il vit déconnecté, dans son mental, dans les distractions, l’agitation, le virtuel, l’illusion. Il s’est perdu et erre dans ses ténèbres inconscientes et répétitives.
Comment réussir dans ces cas-là, sortir de la souffrance pour de bon ? Quelqu’un nous quitte et on souffre, on perd sa renommée, on est discrédité, dénigré, on souffre. On perd ses biens, on souffre. On a trop et on veut encore plus, on souffre. On cherche l’amour, on souffre. On court après le bonheur, ou l’argent, on souffre autant. Même sans rien faire ou n’ayant plus rien à faire, on souffre. Car jamais l’état intérieur ne pourra être satisfait, détendu pour de bon, en paix totale sur le long terme tant qu’on est dans l’inconscience du “moi”, en passant sa vie à faire sans jamais être.
C’est la triste condition de cet état d’humain malade, qui détruit tout en commençant par lui-même. C’est ce qu’il appelle faire la fête. Ou tout simplement ce que font la majorité des gens quand ils ont du temps libre : mauvaise nourriture, tabac, alcool, drogue et déconnexion dans le virtuel (écrans en tout genre). Tout cela, c’est se détruire. C’est le passe-temps favori.
Or, il y a une échapatoire, une réussite possible, voire même une réalisation. Et elle est réelle, bien là et accessible pour grand nombre. C’est en dépassant tout ça.
Dépasser veut dire également, renoncer. Renoncer à l’image des Sâdhus qui ont quitté les activités du monde, quitté les distractions, tout ce qui crée de la souffrance et tout ce qui déconnecte de la vie. Ils ont adhéré pour de bon à la conscience, à l’instant-présent (c’est-à-dire sans pensée), ils ne sont plus identifiés au moi-je/ego.
Seulement ce n’est pas de ce renoncement dont je parle. Ici, il n’est pas question de renoncer à la matière (la moitié de soi-même) ou de rejeter quoi que ce soit. Il n’est pas entendu que la matière soit l’illusion. Non, l’illusion c’est de vivre déconnecté, dans son mental, et où que l’on observe, ne voir que ses propres pensées, brouillant la réalité et créant un voile d’autant plus grand sur les énergies, la vibration, la présence.
Nous y sommes. Être dans la présence, c’est cela qui sauvera l’être de l’humain, lui fera dépasser sa condition. Et pour être dans cette présence, il faut être dans la conscience.
Aucunement, la société malade et détraquée de l’humain permet d’être dans la conscience, dans la présence. Il y a trop de choses à faire, trop d’agitation, trop de bruit, à l’image de son mental. C’est sa création inconsciente, le reflet de son état intérieur.
Et tout cela est violent, agressif, suicidaire. La nature y trouve peu de place. Il n’y a pas de silence, pas d’immobilité, pas de repos. Or, tout être humain a besoin de temps, voire beaucoup de temps pour guérir de ses maux, se retrouver, se ressourcer. On ne lui en donne ou permet quasiment pas. Bien sûr, il s’agit de sa création.
Chaque être humain a vécu des choses difficiles, dans son enfance, dans son adolescence puis ensuite à l’âge adulte. Pour chaque événement difficile, il faut s’arrêter, se retrouver seul, avoir le temps de rentrer en soi, prendre soin de soi, panser ses blessures, intégrer et assimiler les expériences. Et ça ne se fait pas en un week-end…
On dit que le travail c’est la santé, mais cette phrase est uniquement juste pour ceux qui se détruisent durant leur temps libre. Pour les autres, le travail est devenu un fardeau qui les abîme et qui continue à créé agitation et déconnexion avec eux-mêmes, donc pas de guérison possible, pas d’états de mieux-être, pas d’évolution intérieure ou très peu. On n’a pas le temps pour travailler sur soi, en soi, de régler ses problèmes. On doit seulement travailler pour son mental, en étant pressé de faire plein de choses inutiles à contre courant de la vie (société), comme une machine, un robot.
Alors vient un jour où il y a une scission, on n’en peut plus, on arrive à bout, avant le burn-out peut-être. Il y a un changement de conscience, on veut autre chose, et ce monde ne peut nous l’apporter, du moins cette société déconnectée, vivant dans le faux.
Vers où se tourner, quoi faire, où aller ? Boire et se droguer encore plus ou s’occuper enfin de soi, vraiment ?
On ne lui a pas appris à l’humain de s’occuper de lui-même. Est-ce concevable ? Six mois de recueillement, et on devient aux yeux de la société (du mental) un fainéant, un marginal ou un exclu, une bête curieuse. Qu’importe, car vu les valeurs de cette société, quelle est l’importance de ses dires ? Mais tout a du bon. Laisser la déconnexion à ce qu’elle est, c’est le début du détachement.
Et là l’éveil spirituel commence.
On devient quelqu’un d’autre, on change d’identité. On s’intéresse à de nouvelles choses, on laisse tomber les anciennes. Alors c’est la recherche, la quête. Lire sera grandement préférable, chez soi ou encore mieux dehors. Car les écrans déconnectent de la vie. Cependant, il y a une tonne de documentaires intéressants sur la spiritualité, le développement personnel, les ovnis etc. On fera ses expériences le temps qu’il faudra.
Toutefois, vient un moment où on est saturé. Alors on plonge en soi, et on y découvre l’univers. La méditation est l’activité numéro un pour se transcender, trouver la paix, comprendre la vie, monter en énergie, se guérir, accéder à des plans de conscience supérieure. La marche, le yoga et le tai chi ou qi gong quant à eux, font circuler l’énergie dans le corps et ouvrent les canaux.
Avec cette nouvelle identité, vient peut-être de nouvelles choses à faire. On se trouve une mission, des choses à réaliser. Et on se replonge sans le savoir, inconsciemment dans un nouvel ego, plus grand au sens dimensionnel. C’est ce que l’on appelle l’ego spirituel. Mais encore une fois, son expérience est nécessaire et utile.
Nous apprenons de ce fait tout sur les lois universelles, l’unité et la dualité, par conséquent les expériences de couple où les mêmes schémas se répètent. Montrant à l’individu tant bien que mal, les agissements de son couple intérieur (son énergie masculine et son énergie féminine), mais également les apports dimensionnels de ses polarités de vies passées non-réglées. Et il retrouve tout cela dans ses miroirs : parents, amis, collègues, conjoints. Tous des parties de lui-même.
Toujours, la souffrance est là. Elle attend bien sagement que l’ego n’accepte pas, ne veuille pas, ou pas voir, qu’il se révolte, se ferme, coupe l’amour et les énergies. C’est l’individu duel qui passe son temps à se battre contre lui-même, manquant d’amour pour lui-même, affecté par ses propres blessures, lesquelles sont réfléchies sur ses miroirs extérieurs qui lui reprojettent. Se divisant, croyant être deux, il vit dans son illusion, dans sa dimension duelle, 3D, astrale.
Encore la souffrance. Et il continu malgré tout de rechercher l’amour, le bien-être, la paix. Alors de nouveaux isolements surviennent, avec ses phases d’injustice, de victimisation, mais aussi ses prises de conscience et moments de paix lumineuse. Jusqu’à qu’un jour tout finisse par lâcher et qu’il comprenne tout, et parfois bien des années plus tard, après son premier éveil. Peut-être dix ans, vingt-ans se sont-ils passés. La recherche prend fin.
Pour de bon, l’être se tourne en lui-même. Pour de bon, il saisit le reflet de ses énergies intérieures. Il comprend comment les unir, comment se laisser aller, s’abandonner dans la réalité, retrouver la connexion, les énergies, la présence, maintes fois perdues au cours de ses expériences difficiles, duelles, divisées, lui faisant perdre la connexion à la conscience, à la vie. Mais qui lui montraient qui il était dans l’instant, ou plutôt ses zones d’ombres pas assez acceptées, aimées, éclairées.
Sa vie, qui a été une étude profonde, révèle alors tous ses secrets. Il fallait le bon moment : que les expériences soient assez faites, qu’elles aient été assez riches, assez assimilées. Alors une nouvelle ouverture a lieu, bien plus significative qu’elle n’a jamais été. Et avec elle un état de bien-être divin.
L’être sait qu’il a trouvé, qu’il s’est (re)trouvé. Et il n’a pas ou plus besoin d’aller le crier sur les toits, dans les réseaux sociaux. Plus besoin d’aller de nouveau se déconnecter. Tout cela ne l’intéresse plus, la souffrance ne l’intéresse plus, car le moi a perdu son emprise. La présence est devenue plus forte. L’univers est bien plus vaste à l’intérieur du corps, la conscience y devient de nouveau universelle, la présence est alors partout bien plus grande et les énergies remettent tout en place dans le corps qui monte ainsi en vibration.
De ce fait, la société prend une autre allure. Elle s’illumine. Et ce n’est pas de la réussite de l’humain, mais d’avoir dépassé son état. C’est la lumière intérieure qui est projetée. Alors le monde change à nouveau, comme à ce premier éveil vécu des années plus tôt, mais avec toute la maturité des expériences en plus.
Comme un Sâdhu, l’être qui a réalisé cela dit adieu aux activités humaines inconscientes, pour ne pas dire presque toutes, mais avec gratitude. Il laisse ça à ceux qui se cherchent, ou qui errent et sont dans la peur. Ses autres moi universels, autres parties de lui-même dimensionnelles, parce que tout est un.
Alors sa lumière et son état d’unité lui amènent obligatoirement l’abondance. Dans le rien total, pleinement accepté et transcendé, on y trouve le tout de l’univers. C’est là que vient l’abondance ultime, et elle est définitivement sans souffrance. Car l’état d’humain est dépassé et avec lui sa dimension. Ce n’est que là que les actions les plus parfaites avec l’univers se mettent en place toutes seules et sans effort. Parce que c’est l’état de parfaite coopération.
Au-dessus de l’humain, l’état dimensionnel est pur paradis vibratoire, dont la conscience universelle ouvre les portes au cosmos de l’Etre infini au sein même du corps, qui alors s’amplifie et change de fréquence.
Au final, pour pouvoir dépasser l’état, être libéré, il faut que tous les maux de l’expérience humaine soient illuminés, mis en pratique comme tels et transcendés. Retirer, ou ne plus vouloir, tout ce qui empêche à cette réalisation, c’est sortir du “moi”.
Réussir sa vie, c’est aussi être quelqu’un de bien, mais réussir à dépasser l’état d’humain, c’est réussir à dépasser complètement l’ego, la matrice humaine.
Vivre dehors est la vraie vie.
Elle serait la plus simple et bénéfique sans la suprématie matérielle (signe d'une société malade, dégénérée, peureuse et obéissante).
De ce fait, elle est la plus dure.
Je parle de vivre dehors en ville, tout en restant classe, sportif et gentleman. Vivre dans la nature est très facile à côté. Là, ça demande soit de faire venir une grande force, soit de dépérir.
Conquérir la Matière est l'expérience suprême de l'âme.
Suivez mon journal et retrouvez des conseils utiles pour survivre et évoluer.
28 octobre 2022
Retrouver sa lumière et libération
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Libération